Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2020 fois

Gaza -

A Beit Hanoun, 4000 Palestiniens pris dans les rafles israéliennes

Par

Rasmiya Mahmoud a vu de nombreuses attaques israéliennes contre la ville de Beit Hanoun, au Nord de Gaza, mais jamais une comme celle-ci.
Des dizaines de tanks israéliens ont encerclé la ville de 30.000 habitants depuis mercredi. Des soldats fortement armés, essayant d'arrêter le tir de roquettes sur l'Etat Juif voisin, se sont engagés dans des combats contre les militants.

L'armée a limité tout déplacement, elle a demandé aux gens de rester chez eux, et a embarqué beaucoup d'hommes pour interrogatoire. Il est difficile pour les journalistes d'aller des périphéries au centre de la ville.

Pourtant, samedi, les Forces d'occupation ont autorisé les femmes de Beit Hanoun à sortir pendant 2 heures pour acheter de la nourriture.

"D'autres femmes et moi étions choqués. C'était incroyable." raconte par téléphone une enseignante, Mahmoud, qui s'était aventurée à l'extérieur.

"Les poteaux électriques sont arrachés, les routes sont défoncées. Les eaux d'égout inondent rues" ajoute-t'elle.
Plus de 30 Palestiniens, dont la moitié d'entre eux sont des civils, ont été tués à Beit Hanoun au cours de ces quatre derniers jours, disent les médecins.

Un soldat israélien a également été tué. L'armée israélienne a nié toutes suggestions disant qu'elle s'était emparée de la ville, mais affirme "qu'elle est sous bouclage total."

"Des choses comme l'aide humanitaire est autorisée à entrer." Affirme un porte-parole de l'armée.


Mahmoud dit qu'elle était allée à l'hôpital pour recharger son téléphone portable. Elle y a vu de nombreuses femmes et jeunes filles qui venaient y chercher des stocks d'eau potable." raconte-t'elle.

Un ou deux tanks sont positionnés à chaque intersection.

Mahmoud, 52 ans, dit qu'elle ne se souvient pas avoir vu une attaque aussi importante contre Beit Hanoun. Des dizaines de maisons ont été partiellement ou gravement endommagées dans le centre de la ville, ajoute-t'elle.

L'armée israélienne prend souvent Beit Hanoun pour cible parce que les militants utilisent le secteur pour tirer des roquettes de l'autre côté de la frontière voisine sur Israël.

L'opération actuelle fait partie d'une offensive plus large qui a commencé en juin suite à l'enlèvement d'un soldat israélien par des militants lors d'une incursion frontalière depuis Gaza.


INTERROGATOIRES

Au moins 4.000 hommes ont été pris dans des rafles et escorté jusqu'à une école située à l'entrée de la ville pour interrogaroire, selon les habitants.

Certains ont été détenus, comme les trois fils d'Atef Odwan, le ministre des Affaires aux Réfugiés du gouvernement dirigé par le mouvement islamiste Hamas.

Deux de ses gardes du corps ont été tués dans des heurts à Beit Hanoun, et sa maison est occupée par les forces israéliennes.

L'armée israélienne a dit qu'elle interrogeait les hommes de la ville et que la plupart d'entre eux seraient autorisés à rentrer chez eux.

Mais beaucoup de ceux qui ont été interrogés n'ont pas eu l'autorisation de retourner dans la ville, ils ont été obligés d'aller ailleurs dans Gaza, selon les habitants.

Certains ont été emmenés en Israël, ajoutent-ils.

"Ceux qui ont été remâchés parlent d'humiliation" déclare un habitant qui a refusé de donner son nom. "Ils ont été forcés de se déhabiller (se mettre en sous-vêtements) avant d'entrer dans le camp de détention pour interrogoire."

L'armée dit qu'elle vérifie ces informations.

Les habitants disent que de nombreuses familles n'ont pas pu enterer leurs morts.

Saeed Jouda, qui travaille dans un hopital de la ville voisine de Beit Lahiya, dit que les corps de 9 victimes de Beit Hanoun sont dans leur morgue. Il craint de manquer de place.

"Si les attaques continuent et que f'autres personnes sont tuées, nous devrons envisager d'autres solutions." déclare Jouda à Reuters, en ajoutant qu'ils doivent d'abord obtenir l'accord des familles.

Selon les pratiques Musulmanes, les morts doivent être enterrés rapidement.

Source : http://fromoccupiedpalestine.org/

Traduction : MG pour ISM

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Gaza

Même sujet

Incursions

Même auteur

Reuters

Même date

5 novembre 2006