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ISM France - Archives 2001-2021

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Jérusalem -

Les résidents de Sheikh Jarrah accusés de refus de quitter leurs maisons

Par

Les procès de Maher Hannoun et d’Afed El-Fatah Gawi, accusés d’outrage à la Cour pour avoir refusé de quitter leurs maisons, ont été hier reportés au 17 mai. Hannoun, 51 ans, et El-Fatah, 87 ans, habitent le quartier Sheikh Jarrah, à Jérusalem Est occupée, où tout un pâté de maisons est menacé d’expulsion par la dernière tentative israélienne de purge du peuple palestinien.

Les activistes internationaux et israéliens soutiennent les familles de Sheikh Jarrah avec détermination. Ils se sont joints aux amis et familles d’Hannoun et de Gawi devant le tribunal hier en signe de solidarité, brandissant des pancartes et les acclamant tandis que les accusés sortaient du tribunal libres, même provisoirement.

Des représentants des consulats US et français étaient à l’intérieur du tribunal, en soutien à la cause des familles, ainsi que le consulat tchèque, et ils font pression pour qu’Israël mette fin à ces expulsions.

Hannoun a déjà fait trois mois de prison pour le même motif en 2008 et ce dernier procès est le résultat des ordres d’expulsion remis à sa famille le 15 mars dernier. Des colons juifs essaient, depuis les années 1970, de s’emparer de la terre de Sheikh Jarrah, et, suite à l’expulsion de la famille Al-Kurd l’année dernière, les Hanoun et les Gawis semblent être les prochaines victimes de la politique israélienne plus large de nettoyage ethnique de Jérusalem Est.

Un nouvel arrêté d’expulsion a été remis aux familles juste avant qu’ils ne quittent le tribunal, augmentant la probabilité d’une expulsion imminente. Elles restent cependant fermes dans leur défi, et ont été rejointes par des militants internationaux qui restent avec eux la nuit, en attente de l’arrivée de la police.

Le stress que subissent ces familles est énorme, avec toutes leurs affaires ont été déménagées des maisons et les enfants très angoissés à l’idée de perdre leur maison.

Les familles, ainsi que les activistes internationaux et israéliens, demandent aux gens de continuer à venir les voir pour maintenir l’attention des médias et éviter que la police ne procède aux expulsions.

Source : Palsolidarity

Traduction : MR pour ISM

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