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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Témoignages et film sur la Nakba

Par

La commission des relations externes du bloc "Changement et Réforme" de l'assemblée législative palestinienne, présente ce film qui porte un titre qui invoque deux sens : "Ceux qu'on cherche à couper de leurs racines" mais aussi "Ceux qui ont des racines profondes".
Ce film de 27'24'', en arabe, parle de la Nakba et a été réalisé par cette commission, en collaboration avec l'assemblée législative et le gouvernement du Dr. Hanniyeh légalement élu par le peuple palestinien (ouvrir l'article pour lire la traduction des interventions).

Pas de greffon vidéo disponible...

La personne qui introduit le film en premier est Dr. Ahmad Abou Halibah, président de cette commission.

Le film commence par rappeler que les années passent et les blessures regorgent toujours du sang. La seule chose qui change devant les mots "souvenir de la Nakba", c'est le chiffre qui croît avec la tragédie et l'humiliation empirant. Une seule chose s'amoindrit tout de même, c'est le droit des Palestiniens qui s'accrochent à l'image de cette vieille femme qui garde la clé de sa maison alors que la maison n'a plus de trace ! Et la voix en fond se demande si cette tragédie aurait pu avoir lieu si c'était un autre peuple et une autre terre ?

Dr. Ahmad Bahr, le président de l'assemblée législative palestinienne par procuration, affirme qu'au delà de l'aspect criminel du projet sioniste, il y a une volonté internationale pour que les sionistes soient un poignard dans la hanche de la Oumma arabe et musulmane pour des intérêts US, britanniques et européennes, et ce depuis la promesse de Balfour.

Dr Âtef Adwân, un député, rappelle qu'il y a 60 ans, environ 800.000 personnes du peuple palestinien ont été forcées à fuir leurs terres sous la menace et suite à des massacres comme Deir Yacine, qui a eu une grande influence.

La voix en fond revient à la question. Est-ce que le monde se montrerait aussi silencieux et complice si c'était ailleurs ? Tous les ans la même remarque et la même question. Jusqu'à quand cela va se poursuivre ?

Dr. Abderrahmâne al-Djamal, président de la commission d'éducation et des affaires sociales à l'assemblée législative, parle du blocus injuste et inhumain contre Gaza. Tous les pays du monde y participent soit activement soit passivement en restant silencieux.

La voix en fond revient pour dire que la seule chose qu'il nous reste à faire, c'est de parler, de rappeler au monde notre situation et les massacres commis contre nous, des massacres dont tout le monde se souvient avec ennui et lassitude.

Dr. Ahmad Bahr, revient pour insister qu'il est important de rappeler que cet état s'était fondé sur des massacres comme Deir Yacine dont Beghin a dit que c'était l'acte fondateur de l'Etat d'Israël.
Un vieux monsieur rappelle à son tour les organisations sionistes comme la Haganah et le Stern, dont les crimes ont effrayé la population palestinienne et l'ont poussée à fuir.

La voix en fond revient pour assurer que le peuple palestinien s'accroche en se rappelant d'une parole prophétique qui décrit une minorité résistante et endurante sur la terre de la Palestine et qui s'accroche malgré le mal qu'elle subit jusqu'à ce que l'ordre d'ALLAH lui parvienne. Et les yeux restent levés vers le ciel sans jamais perdre espoir.



Dr. Khalîl al-Hayyeh, un député, réaffirme la ténacité du peuple palestinien quelle que soit la difficulté subie et assure que les nouvelles générations sont encore plus accrochées à leurs droits.

Mme Djamilah al-Chanti, membre de la commission des affaires externes du bloc Changement et Réforme, affirme que la Nakba n'est pas réservée aux habitants de la Palestine, mais que tous les Palestiniens de la diaspora qui vivent dans l'humiliation et la déportation permanente, partagent avec leurs frères et soeurs de l'intérieur les mêmes sentiments.

La voix en fond dit que la pire des choses est qu'on dise que la Palestine s'est perdue comme si elle était engloutie dans la mer des obscurités.

Dr. Ahmad Abou Halibah dit qu'il est contre cette notion de perte de la Palestine. Si la terre a été expropriée et les maisons détruites, la cause palestinienne n'est pas perdue. Beghin disait "Les vieux vont mourir et les jeunes oublieront", mais nos jeunes n'oublieront jamais et continueront à porter les clés des maisons et les drapeaux de la résistance.

Dr Marwân Abou Ras, président de la ligue des "oulemas" (savants de l'Islam) palestiniens, affirme que le droit des Palestiniens ne se perd pas par l'ancienneté et que les Palestiniens ont toujours le droit de retour.

La voix en fond affirme que celui qui dit que la Palestine s'est perdue, il le dit parce qu'il a lui même perdu les repères et ne sait pas trouver la Palestine alors qu'elle est là. Il va la chercher à l'est ou à l'ouest jusqu'à ce qu'on soit devenu un troupeau entretenu par des loups et un champ sale pour des expériences tantôt au nom du nationalisme arabe, tantôt au nom du socialisme, du marxisme ou du capitalisme, et tantôt au nom de la laïcité.

Deux vieux messieurs se demandent qui c'est qui a choisi ceux qui prétendent négocier au nom du peuple palestinien. Est-ce que les palestiniens de la diaspora ont voté pour eux ? Un troisième confirme que les Palestiniens de la diaspora n'ont jamais autorisé un responsable palestinien à céder leurs droits, et cela, ils l'apprennent à leurs enfants.

Dr Marwân Abou Ras affirme que toutes les conférences des oulémas musulmans ont toujours insisté sur le droit des Palestiniens à retourner chez eux et qu'il est formellement interdit de céder la moindre parcelle de la terre de la Palestine ; celui qui s'autorise à le faire risque l'excommunication de la communauté des musulmans, car il s'agit d'une alliance avec les ennemis de l'Islam et contre les musulmans.

Dr. Ahmad Bahr assure à tous les Palestiniens, à tous les Arabes, les Musulmans ou tous les combattants de liberté de ce monde que la Palestine ne pourra être libérée que par l'Islam et le Coran. Israël a fait quatre guerres et les a remportées contre les régimes et les généraux arabes, car ces combats n'étaient pas fondés sur l'Islam. Au lieu d'avoir le Coran avec nous dans le combat, on avait Oum Kalthoum et Abdelhalîm (chanteuse et chanteur égyptiens célèbres). Alors que quand l'Islam était invoqué, comme avec Omar ou Salah-eddine (Saladin), il y avait la victoire.

Ces propos sont confirmés par ce même vieux monsieur.

On voit des images de la sixième conférence des Palestiniens en Europe à Copenhague avec la voix en fond qui rappelle que la Palestine est une terre islamique dont personne ne peut céder la moindre parcelle. Elle rappelle à tous les Palestiniens, où qu'ils soient, qu'ils peuvent participer à toutes les sociétés mais ils n'ont pas le droit d'oublier leurs identités ou de penser que d'autres peuvent retrouver la solution à leur place. C'est un pacte que nous avons avec ALLAH, et il faut l'honorer pour qu'ALLAH nous soutienne.

Ismaïl Haniyyah, le premier ministre palestinien, s'adresse à cette conférence pour affirmer l'importance de ce que font les Palestiniens de la diaspora pour défendre leur cause et leur droit sacré de retour.



Dr. Khalîl al-Hayyeh s'adresse aussi à ces Palestiniens de la diaspora pour les saluer et leur demander de faire plus pour soutenir leurs frères en Palestine.

Dr. Ahmad Bahr salue aussi ces Palestiniens et leur courage et leur attachement à leurs droits. C'est cette ténacité qui fera que ces droits ne se perdront jamais.

Revient ce vieux monsieur, armé de son fusil, mais aussi avec une plante verte, la plante de la vie et de l'espoir. Il montre sa clé et assure que si ce n'est pas lui qui reviendra, ce seront ses fils, ou ses petits fils, mais jamais personne n'oubliera la Palestine. Il rappelle un vers de poésie qui dit :
"Mon pays, demeure cher à moi même s'il se montre injuste à mon égard,
Et mes proches restent bien hauts même s'ils me laissent tomber
".

Mme Djamilah al-Chanti affirme que la Palestine du nord au sud, du fleuve à la mer, est pour les Palestiniens, et qu'ils reviendront et libéreront la Palestine. Ceci, les femmes palestiniennes le disent avant les hommes. Ces femmes ont déjà appris aux Israéliens qu'elles sont capables de faire des miracles.

Dr. Ahmad Abou Halibah affirme que le peuple palestinien continuera à porter le drapeau de la résistance et c'est son droit comme cela est le droit de tous les peuples qui se sont libérés partout dans le monde, y compris les peuples européens qui ont combattu le nazisme.

Voir l'ensemble du film

La voix en fond termine avec ce que nos enfants continueront à répéter : "Nous retournerons, nous retournerons, nous retournerons !".

Pas de greffon vidéo disponible...

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