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ISM France - Archives 2001-2021

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Article lu 2440 fois

Israël -

Témoignages sur des violations de procédure concernant l’ouverture du feu

Par

Briser le Silence est un groupe de soldats qui a servi à Hébron.. De l’intérieur de l’armée israélienne, ils observent, essaient d’intervenir et témoignent des abus envers les Droits de l’Homme perpétrés par d’autres soldats de l’armée israélienne.
Ces jeunes gens sont conscients de leurs erreurs et appellent à un sérieux changement dans la société israélienne.
Ils ont participé le 22 novembre dernier à une conférence à l’Université Hebraique où ils ont témoigné de ces abus.
Voici quelques extraits de leurs témoignages.

Le 22 juin dernier, ils avaient organisé une exposition à Tel-Aviv intitulée "Briser le Silence" . A cette occasion, ils ont été arrêtés et interrogés pendant plusieurs heures.


Témoignage Format 5

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : ****
Unité :
Endroit de l’incident : Ramallah
Date :
Heure :
Grade du soldat accrédité : Commandant de la Brigade Binyamin
Participants et grades :
Enquête connue : Aucune.
J'ai pris contact avec mon commandant de bataillon au sujet de cet incident, et il a répondu qu'un commandant de brigade pouvait vraisemblablement garder quelques pouvoirs et agissements, qu'il ne permet pas à ses soldats de faire.

Description de l’incident : Une manifestation de jeunes hommes a évolué en jets de pierres et de coktails Molotovs, pendant une opération pour prendre d’assaut la Mukata'a (qui a isolé la pièce où se trouvait Yasser Arafat, et a détruit la Mukata'a ainsi que tout ce qui l’entoure).

La manifestation était à environ 300 mètres des nombreuses forces qui étaient là, et ne créait pas un risque sérieux pour nous.
Il y avait de nombreuses forces de la police des frontières, attendant un ordre pour utiliser leurs moyens de dispersion de manifestations pour disperser les manifestants.

Une jeep commandée par le commandant de la Brigade Binyamin s’est arrêtée à côté de ma jeep, et le commandant de la jeep était à côté du vice-commandant du bataillon 932.

Le commandant de la brigade lui-même est sorti de la jeep et a tiré des balles réelles sur les manifestants, contrairement à un ordre spécifique qu’il avait lui-même donné aux bataillons de la brigade sous son commandement.



Témoignage Format 10

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier Sergent
Unité : 50ème battailon, Nachal
Endroit de l’incident : Hebron
Date : Hiver 2001
Heure : midi
Grade du soldat accrédité : Sergent
Participants et Grades : 3 policiers de la police des frontières .
Enquête connue :

Description de l’incident : Un poste au coeur d'un quartier palestinien, un étage entier dans la maison d'un Palestinien.
Le poteau est composé d’un commandant, de deux soldats du peloton d’Hebron et de 2 snipers.

Pendant une mission de patrouille de la police des frontières, 3 policiers sont arrivés au poste et ont tiré 3 grenades de gaz lacrymogène sans but dans la ville




Témoignage Format 14

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier Sergent
Unité : 50ème battailon, Nachal
Endroit de l’incident: Hebron – quartier Abraham Avinu.
Date: Hiver 2001
Heure : Nuit
Grade du soldat accrédité: capitaine
Participants et grades : inconnu
Enquête connue : Aucune

Description de l’incident :
Dans le quartier Abraham Avinu, il y a des postes sur les toits face au quartier d'Abu-Sneina.
Avant de monter à l’un de ces postes, un ordre a été donné de ne pas ouvrir le feu en direction d’Abu-Sneine, même s'il y avait identification de la source des tirs, excepté si le commandant de section l'autorise.

On a ouvert le feu cette nuit-là d'un poste de Sachlav, avec des armes qui étaient inefficaces à cette distance, et sans identification de la source des tirs




Témoignage Format 19

Nom: *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier sergent (res.)
Unité : ****
Endroit de l’incident : Rues de Bethlehem
Date : Juillet 2002
Heure : Midi
Grade du soldat accrédité: ****
Participants et Grades : ****, tous les sergents dans la formation des commandants
Enquête connue : N’est jamais arrive !

Description de l’incident :
Lors d’une patrouille de routine dans un véhicule transporteur de troupes blindé dans les rues de Bethlehem pour imposer le couvre-feu dans la ville, l'homme responsable du lance-grenade (le paramedic militaire) *** a reçu un ordre de tirer quelques gaz-grenades sur un balcon où une famille palestinienne était tranquillement assise à manger une pastèque.

Les raisons :
• 1. Ils étaient à l’extérieur de leur maison (sur le balcon) et ils brisaient donc le couvre-feu.
• 2. Ils nous observaient et projetaient probablement une attaque terroriste contre nos forces.

Le soldat a tiré quelques gaz-grenades vers le balcon, et alors *** a eu une discussion avec un autre soldat (le donneur de signal) sur qui ferait le meilleur score au "jeu" du tir de grenades dans l'appartement. Ils ont tiré chacun leur tour une gaz-grenade dans l'appartement.



Témoignage Format 46

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier sergent
Unité : ****
Endroit de l’incident: Dir-al-Balach
Date :
Heure :
Grade du soldat accrédité : Premier Sergent – Commandant de tank
Participants et Grades : 4 : Commandant (Premier Sergent), un conducteur, un artilleur (Caporal-Chef), un chargeur (sergent).
Enquête connue : Non.

Description de l’incident : Lors d’une ambuscade de routine, avec la permission du commandant, l’artilleur a tiré sur les réservoirs d’eau de nombreuses maisons à Dir-al-Balach.

Le tir était en dissuasion, ou pour ajuster la mire, ou pour utiliser les équipements, ou "juste parce que j’en ai envie..."
Grâce au système, nous voyons les impacts exacts, la quantité d'eau dans les réservoirs, et comment l'eau se déverse sur le toit à cause des tirs.



Témoignage Format 47

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier sergent
Unité : ****
Endroite de l’incident : Rafah
Date :
Heure :
Grade du soldat accrédité : Premier Sergent – Commandant de tank
Participants et Grades : 4 : Commandant (Premier sergent), un Chargeur, un Artilleur (Premier Sergent), un conducteur (Sergent).
Enquête connue : Non.

Description de l’incident :
Pendant la nuit, nous avons reçu l’ordre d’effectuer des tirs de dissuasion toutes les 15 minutes sur un mur d'obstacle. Une fois, j'ai tiré environ 1500 balles à l'aide d'une arme lourde sur Rafah d'un poste surveillant la majeure partie de la ville.




Témoignage Format 53

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Sergent (res.)
Unité : 97ème Battailon, ultra-orthodoxe Nahal.
Endroit de l’incident: Le village de Ein al Far’a – Vallée du Jourdain
Date :
Heure : de 10 à 15 h
Grade du soldat accrédité : Lieutenant **** commandant de peloton d'escorte
Participants et Grades : Equipe de 6, commandée par un commandant de division *** et un commandant de peloton
Enquête connue : N’a pas eu lieu.

Description de l’incident :
L'incident inclut plusieurs malheurs, à commener par la 'procédure de combat' communiqué par le commandant de division, le decond lieutenant ***.

L'objet de la mission était une manifestation de présence dans le village. La mission a été censée être menée à bien en patrouillant sur la route principale du village et en vérifiant mes personnes et les véhicules suspects.

Pendant toute l'opération, commandée par le lieutenant-capitaine ***, il y a eu détournement de la procédure de combat.

Dans une des ruelles nous avons vu un groupe de voitures, le commandant de peloton a décidé d’inspecter certains des véhicules, qui lui semblaient suspects. Le commandant de peloton ainsi que le commandant de division ont décidé de casser les vitres des véhicules dont les portes étaient verrouillées, afin d'examiner leurs contenus.
Quand il a vu nous n'étions pas content de faire cela, il nous a dit de le couvrir.

Plus tard, lors de la mission de patrouille (qui était supposée prendre deux heures selon le dossier), le commandant de peloton a décidé d’emmener ses soldats voir la source d'eau, qui donne au village son nom (loin de la route principale).

Plus nous restions dans le village, plus la tension et l'agitation montaient parmi les villageois. Petit à petit, un groupe d'enfants s’est rassemblé à environ 300 mètres de nous. Les enfants ont commencé à nous crier dessus et à nous jeter des pierres. Inutile de dire que les pierres ne nous atteignaient même pas.

Le commandant de peloton et le commandant de division ont alors appelé 3A (le tireur isolé), le Premier Sergent ***, à venir mesurer la distance entre les gosses et nous.

Quand il [ le tireur isolé ] a répondu qu’il y avait 300 mètres, ils [ le commandant de peloton et le commandant de division ] lui ont demandés de tires à balles réelles sur un lampadaire juste à côté du groupe de gosses.

Quand le soldat a fait remarqué que la distance rendrait le tir imprécis, il a reçu la réponse qu’il devait seulement tirer. Le soldat s’est mis en position de tir, et demandé encore une explication sur la signification de ce tir. A ce moment-là, le commandant de peloton lui a dit qu'il l'observait tout simplement, et qu’il le faisait juste marcher.

Après 4 h ½ à l'intérieur du village, quand les habitants étaient déjà sortis de leurs maisons, et que le même groupe de gosses était à ce moment-là le seul à nous avoir traités de façon hostile (le jet de pierres à 300 m. de distance), le commandant de division a appelé le tireur de grenade pour tirer du gaz lacrymogène sur les enfants.

Quand ce dernier a demandé la signification de ce tir, le commandant de peloton a perdu patience, a pris l’arme personnelle du tireur de grenades (au centre du village) l'a donné à son donneur de signal et lui a donné l’ordre de tirer (le gaz lacrymogène) sur les enfants. Et il a tiré.

• 1. Quand nos forces sont à nouveau entrées dans le village, des pneux en feu et des grenades à main improvisées les attendaient.

• 2. Les critiques des soldats étaient pour éviter des victimes au cours de l’incident, bien que cela soit également très problématique dans ce type d’opération.




Témoignage Format 56

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : ****
Unité : ****
Endroit de l’incident : Région de Naplouse, près de Tubas
Date :
Heure : 4 h
Grade du soldat accrédité : *** colonel, *** commandant de brigade.
Participants et Grades : 13 hommes, un commandant de peloton (lieutenant capitaine), un commandant d’équipe (lieutenant), le reste était des Premiers Sergents.
Enquête connue : N’a pas eu lieu.

Description de l’incident :
Nous bloquions une route entre Tubas et Tamun, pour permettre à d'autres unités d'effectuer des arrestations de suspects. Même avant l’aube, il y avait déjà quelques vendeurs de pain pita et des fermiers avec sur leurs genoux, chacun un tonneau chargé devant eux.
Une des voitures l’a pas caché le projecteur et le haut-parleur, et un cri a été entendu : "SHOPIM, SHOPIM" (policiers palestiniens).

Nous avons vidé trois à quatre chargeurs chacun sur la jeep. Les passagers de jeep sont parvenus à faire demi-tour et partir, tout en tirant sur nous, et ils se sont arrêtés, morts.
Une sonnerie de téléphone a rendu évident que quelqu'un y était resté, et deux snipers ont été appelés immédiatement pour venir avec le commandant afin de "s’assurer de la mort".

Ceci s'est produit environ cinq ou dix minutes après les tirs, et l'homme était allongé à environ 20 mètres de nous. Il ne posait aucun danger pour nos vies.

Sans perdre confiance, le lieutenant-capitaine *** a pris les deux tireurs isolés pour corriger sa cible dans l'obscurité.

Tandis qu'il tirait, ils ont corrigé sa visée, à l'aide de leurs dispositifs de vision de nuit : "c'était dans le genou, un peu vers la gauche, là c’est dans les côtes, plus vers la gauche, là c’est dans le cou."

Les documents sur le corps du mort étaient ceux de quelqu’un des renseignements généraux palestiniens.
Il n'a eu aucune arme sur lui.



Témoignage Format 59

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : First sergeant
Unité : 55th Bataillon d’Artillerie
Endroit de l’incident: Région de Telem
Date :
Heure :
Grade du soldat accrédité :
Enquête connue :

Description de l’incident :
Alors que nous revenions des opérations d'arrestation dans le secteur, nous avons jeté des grenades assourdissantes et des grenades de fumée dans des boulangeries qui s'ouvriraient à 4-5 h du matin dans le village de Tarqumia; tout cela en raison d’incidents avec des jets de pierres dans le village.




Témoignage Format 60

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : First sergeant
Unité : 55th Bataillon d’Artillerie
Endroit de l’incident: Région de Telem
Date :
Heure :
Grade du soldat accrédité :
Enquête connue :

Description de l’incident :
quand il y avait des alertes 'chaudes 'sur l'existence des terroristes dans le secteur, nous sortions et effectuions des "tirs présentifs". Par exemple, je me rappelle une fois que nous avons tiré des chargeurs entiers dans une oliveraie, sans voir qui que ce soit dans cette direction, et sans examiner le secteur d'abord.




Témoignage Format 71

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : Premier Sergent
Unité : ****
Endroit de l’incident: Checkpoint à Naplouse
Date :
Heure : Midi
Grade du soldat accrédité : Premier Sergent
Participants et Grades : Commandant du Checkpoint (Premier Sergent), 3 soldats d’infanterie (Sergents), et 3 soldats des Forces armées (sergents).
Enquête connue : Aucune.

Description de l’incident : Un checkpoint au carrefour n° 1 à Naplouse (entrée de Naplouse).

Circulation dense des Palestiniens. Personne ne passe. Le mauvaise humeur du commandant et il commence à tirer en l’air.
20 minutes plus tard à peuple essayent de contourner le checkpoint, à environ 100-150 mètres du checkpoint.

Le commandant tire tout près de leurs jambes, sans s'assurer qu’ils n’étaient pas au checkpoint avant, et qu’il savaient qu'ils ne devaient pas passer.

C'était le dernier jour du commandant dans l'armée (service obligatoire), et il a sans doute voulu avoir un peu "de détente".




Témoignage Format 87

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : ****
Unité : Ultra-orthodoxe Nachal
Endroit de l’incident : Place centrale du village de Tamun
Date : Vendredi 30 juin 2003
Heure : 9 h
Grade du soldat accrédité : Lieutenant capitaine (Commandant de peloton)
Participants et Grades : Un peloton entier, un sergent, un commandant de peloton et un commandant de division.
Enquête connue : Il n’y en a pas eu bien que les soldats en aient demand une.

Description de l’incident :

Moi et mes amis du peloton sont entrés dans le village de Tamun, dans la région de Naplouse. Il était midi, et la mission était une mission de poste de contrôle (pour les lecteurs qui ne savent pas ce qu'est une mission de poste de contrôle : c'est un checkpoint de courte durée qui est installé pour montrer une présence, et de ce fait, peut-être, attraper des terroristes).

Vendredi, la place de village est pleine de gens dans leur routine quotidienne. Nous ouvrons le point de contrôle et commençons à vérifier les locaux, quand soudain au loin, un groupe de manifestants – des enfants, faut-il noter – a commencé à nous jeter des pierres à 300 mètres de distance (une distance d’où personne ne peut nous atteindre).

Le commandant de peloton a demandé que le tireur de grenades tire une grenade une Alfa (celle qui fait de la fumée et peut facilement transformer l'atmosphère à un niveau où il y a une chance raisonnable pour qu’il y ait des victimes). Pendant tout ce temps, le commandant de peloton marchait et insultait les habitants en arabe et en hébreu, pour seulement faire monter la tension.

Le tireur de grenades a refusé catégoriquement de tirer la grenade, et le commandant de peloton lui a ordonné furieusement de monter dans le safari [véhicule de l’armée ], soulignant qu’il avait refusé d'obéir à un ordre direct, et que le tireur de grenades devrait s'attendre à une punition.

Le tireur de grenades n'a été jamais condamné, mais il a souffert de toutes sortes de sanctions par l’équipe.
L'incident a été tu.



Témoignage Format 94

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : ****
Unité : Egoz
Endroit de l’incident:
Date : Octobre-Novembre 2000
Heure :
Grade du soldat accrédité :
Participants et Grades :
Enquête connue :

Description de l’incident :
Nous étions postés dans la région de Jenin dans un poste qui était soumis régulièrement aux attaques de tirs d'un village voisin. Les attaques n'étaient pas précises, ni efficaces, et étaient effectuées de très lion : 800 à 900 mètres. Ces tirs se produisaient presque chaque nuit à des heures tout à fait régulières, et d'une certaine zone.

Une nuit, des tirs d’armes automatiques ont été tirés sur un poste dans la périphérie du village, des tirs qui étaient, comme d'habitude, inefficaces en raison de la grande distance.

Cependant, nous et les autres forces basées dans cet endroit avons naturellement essayé d'identifier la source des tirs, et avons tiré en retour.
Il convient de noter qu'après la troisième salve de tirs cette nuit-là, les tirs se sont arrêtés, mais le commandant a pris la décision de faire venir des tanks et de tirer sur le village.

Les tanks ont utilisé les armes lourdes, et puis ils ont tiré des obus sur les maisons du village. À ce jour, je ne sais pas s'il y a eu des victimes, mais après avoir tiré sur le village, les tirs se sont arrêtés, et il n’y a désormais plus aucune menace.

Pire encore : la source des tirs n'a été jamais localisée.

Mais le commandant du poste a décidé de toute façon d'employer les tanks pour décourager les habitants de toutes futures attaques.




Témoignage Format 95

Nom : *****
Numéro Militaire : *****
Grade : ****
Unité : Egoz
Endroit de l’incident:
Date : Hiver 2002
Heure :
Grade du soldat accrédité :
Participants et Grades :
Enquête connue :

Description de l’incident :
L'incident a eu lieu pendant des opérations routinières d'arrestations dans un certain village en Samarie, dont je ne me souviens pas du nom. Pendant cette action, je faisais partie d'une force qui était supposée sécuriser d'autres forces de la même unité, qui effectuaient plusieurs arrestations.

Pendant l'opération, nous nous déplaçions dans un véhicule semi-protégé, alors que quelques villageois sortaient de leurs maisons, montaient sur les toits et commençaient à jeter de grosses pierres dans notre direction.

En réaction que nous avons tiré au hasard à balles réelles sur eux, pour les disperser.

Je me rappelle nettement de l'événement parce que plus tard je me suis souvenu, quand l’opération a été terminée. Cela m’a choqué, incapable de comprendre comment nous avion pu tirer ainsi sur des gosses.

Après l'opération, nous avons abordé le sujet au cours du debriefing, nous avons demandé que la 'procédure concernant l’ouverture du feu' soit clarifiée en de telles situations, parce que la définition 'de situation de vie menacée' n'est pas assez claire dans de telles situations, et d'autant plus que nous n'avions aucun moyen non-mortel de disperser des violations de l'ordre.

Il n’a toujours pas eu de réponse ni de changement de procédure

Source : www.shovrimshtika.org/

Traduction : MG pour ISM

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