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USA - 18 juin 2009
Par Gilad Atzmon
Ces jours-ci, l’Amérique est un endroit particulièrement intéressant, en particulier pour les militants de la solidarité avec les Palestiniens. Le conflit en train d’émerger entre l’administration américaine actuelle et le gouvernement israélien n’est plus particulièrement un secret.
Shuuuuut ! Dénoncer les crimes de guerre israéliens est de l'antisémisme (Dessin Carlos Latuf)
Les images de jeunes Israéliens insultant Obama en le qualifiant de « tête de nœud » et de « négro » sont plutôt des documents très efficaces de relations publiques à la disposition des amis de la Palestine et il semble que les Israéliens en aient conscience. Le quotidien israélien Haaretz a écrit, il y a quelques jours, que Netanyahu est convaincu qu’ « Obama recherche le clash avec Israël afin de calmer les Arabes ». Les militants pro-palestiniens en Amérique savent aussi que l’Aipac et le lobby juif nagent en pleine confusion. Le Lobby n’a pas particulièrement l’habitude qu’on le coince dans un coin, en fin de compte, après avoir refilé autant de fric aux hommes politiques américains (dont Obama) : il s’attendait réellement à être le maître de la revue…
Au cours de mon voyage en Amérique, la semaine dernière, j’ai visité le Texas, le Colorado et la Californie. J’ai trouvé que le fait de parler de la Palestine et du conflit au Moyen-Orient en Amérique était une expérience bien différente de celle qui est la mienne au Royaume-Uni. D’après ce que j’ai pu constater, il règne, en Amérique, tout du moins dans les villes que j’ai visitées, une ouverture indéniable chez les gens, qui sont prêts à débattre de questions qui sont largement considérées taboues en Grande-Bretagne [1].
Contrairement à l’Angleterre, où le militantisme solidaire est largement régi par des militants vétérans qui se trouvent être affiliés à telle ou telle idéologie euro-centriste en voie de décomposition, chose qui nous aliène nombre de Palestiniens, en Amérique, des exilés Palestiniens et des étudiants arabes débordants d’énergie sont profondément engagés dans toutes les formes imaginables de militantisme et, ce, à tous les niveaux imaginables. Plutôt que suivre un agenda fadasse n’ayant d’autre but que de rechercher l’apaisement avec une poignée de sionistes tribaux infiltrés dans le mouvement de solidarité, en Amérique, l’activisme est quasi totalement exempt d’endoctrinement aux idéologies du XIXème siècle. En lieu et place, ce mouvement tourne autour de questions de droits humains fondamentaux, et d’une notion universelle de justice. C’est bien plus une question de « juste contre injuste » que de « droite contre gauche ». Très souvent, ce sont des militants des droits de l’homme de la base qui, ensemble avec des exilés et des étudiants palestiniens ultra-dévoués, donnent le ton. Il se trouve, voyez-vous, que, d’une manière ou d’une autre, les Palestiniens et les Arabes savent parfois des trucs, au sujet de la Palestine, que d’autres n’ont peut-être pas pigés…
Dans chaque ville, après mes confs, je discutaillais avec les militants du coin (dont beaucoup étaient originaires du Moyen-Orient), jusqu’à l’aube. Autant j’étais allé là-bas afin de mettre un peu en lumière certaines questions relatives aux identités juive et israélienne, autant, en réalité, j’ai appris énormément de choses de la part de la communauté locale des militants pour la Palestine. Pour des raisons évidentes, il est crucial d’apprendre, de la part des Palestiniens eux-mêmes, quelle est leur cause, qu’est-ce qui leur importe par-dessus tout, ce qu’ils veulent faire et ce dont ils pensent qu’ils seront en mesure de l’obtenir.
Les Américains aiment leurs chaînes de radio, et ils en ont des tas… Une radio indépendante est un outil extrêmement puissant, capable de faire passer une information instantanée et directe. Ainsi, par exemple, à Houston, j’ai été l’invité de Said Fattouh, qui anime une émission de radio qui apporte les nouvelles du monde arabe à quelque 150.000 auditeurs. A San Francisco, j’ai fait la même chose avec la radio Voices of the Middle East and North Africa, sur KPFA, que dirige Khalil Bendib. Dans chacune des villes que j’ai visitées, je me suis rendu au siège d’au minimum une station de radio. Une radio indépendante, cela vous a un impact fantastique : c’est là quelque chose qui nous fait cruellement défaut, en Grande-Bretagne et en Europe.
En Amérique, tout a une étiquette indiquant le prix dessus ou une valeur de marché. Lorsqu’on sait cela, l’engagement d’hommes d’affaires palestiniens extrêmement fortunés introduit un nouvel espace de fonctionnalité que l’on ne rencontre pour ainsi dire jamais dans l’activisme pro-palestinien en Europe. Les hommes d’affaires ont tendance à suivre des modèles de business. Ils savent comment déterminer des cibles, mais aussi, et c’est plus important encore, ils savent de quelle manière déterminer un plan stratégique afin d’atteindre effectivement ces cibles. Ce niveau de marketing ciblé est quelque chose que je n’ai pratiquement jamais vu en Europe. Si le militantisme politique échoue bien souvent à unir le spirituel et le matériel, une mentalité focalisée sur l’économie semble fournir au spirituel le soutien matériel dont il a besoin. Ici, en Grande-Bretagne, je n’ai jamais vu qu’une seule campagne palestinienne intelligemment ciblée : Deir Yassin Remembered. C’était un rassemblement épique de beaucoup de Palestiniens avec des militants britanniques de la solidarité avec la Palestine. Comme de juste, des associations juives du Royaume-Uni, qui s’étaient infiltrées dans se mouvement, se sont ingéniées à démanteler cet important groupe de mémoire et d’information.
Raquer pour de l’honneur
A propos de valeur de marché et d’organisation de campagnes, cela me rappelle que fort peu de gens sont conscients du fait que dans les capitales occidentales, les juifs pratiquants paient cash leurs places dans leur synagogue !
En ayant ce fait surprenant à l’esprit, on ne saurait être réellement surpris qu’un culte qui attache une valeur de marché à l’amour pour Dieu produise un lobby politique qui fait du pouvoir juif une marchandise.
Voilà des années que je suis les activités de l’Aipac ; j’ai lu beaucoup d’articles consacrés à son influence énorme, mais je n’ai jamais rien appris quant aux méthodes opérationnelles dont il use au sein des communautés juives. Très curieusement, en Amérique, j’ai eu en main un document émanant de l’Aipac pour la première fois de ma vie. Mon hôte du Colorado m’a laissé une liasse de brochures sionistes, après m’avoir amené dans sa voiture à l’aéroport de Denver. Il avait probablement supposé que j’aurais besoin de distractions légères pour la durée de mon prochain vol intérieur. Alors que la plupart de ces brochures répétaient les bobards israéliens habituels, celle de l’Aipac était absolument fascinante : elle vendait du cash contre de l’honneur, en plein jour. Sans chercher le moins du monde à dissimuler quoi que ce fût, cette brochure proposait, carrément, aux juifs américains, l’opportunité d’acheter leur adhésion à un club hyper-sélect qui se faisait fort de les présenter à certains hommes politiques extrêmement influents.
Le business model de l’Aipac est extrêmement simple : plus tu craches au bassinet, plus tu reçois en échange. Il n’est question que d’une seule chose : comment acheter votre introduction dans le grand monde. Evidemment, j’ai compris que c’était ainsi que les choses marchaient. Et pourtant, je continuais à supposer que les lobbyistes juifs se seraient montrés légèrement plus discrets, sur ce chapitre…
Comme je l’ai appris grâce à cette fameuse brochure, le club de l’Aipac est domicilié au Washington Club (dont le montant de l’adhésion annuelle est au minimum de 1 500 dollars). Les « membres du club sont invités à des manifestations exclusives dans leurs communautés, où viennent des membres en vue du Congrès et d’autres décideurs politiques, des diplomates clés israéliens et des mandarins du monde politique ». Les juifs les plus riches du monde peuvent s’épargner des pertes de temps avec le gouverneur du coin ou avec l’adjoint au maire : ils sont invités à rejoindre le « Club du Miniane » pour la modique adhésion annuelle de 100 000 dollars, qui leur permet de « jeter un coup d’œil » à l’intérieur de rien de moins que « les coulisses de la politique étrangère américaine ». En tant que membre du Club Minyan, vous vous joindrez à un cercle élitaire ne comportant que quelques centaines des membres parmi les plus dévoués de l’Aipac, « qui se trouvent connaître les personnalités qui président au monde politique… Les membres du Club Minyan se voient ainsi accorder une chance inégalée d’observer les coulisses de la politique étrangère américaine. Ses membres ont déjà été photographiés et se sont mêlés à des dirigeants tels que le Président Bill Clinton, le Premier ministre Ariel Sharon et la Secrétaire d’Etat Condoleezza Rice… »
Manifestement, vous n’avez nul besoin d’être un Sage chenu pour adhérer au lobby sioniste. Tout ce dont vous avez besoin, c’est juste d’un minimum d’économies. C’est vraiment tentant, et je pensais qu’après mon retour à Londres, je devrais penser à poser la question à mon conseiller financier. Comme on l’imagine aisément, une photo en compagnie de Condy pourrait réellement faciliter ma carrière musicale. Je me demande s’ils acceptent des haïsseurs d’eux-mêmes qui s’assument, dans leur fameux Club Minyan très exclusif ? [2]
Les adhérents au Club Minyan ne s’intéressent pas seulement à l’hégémonie américaine. Leur influence s’étend dans le monde entier. Quelqu’un, à l’Aipac, a manifestement conscience qu’afin de s’assurer du contrôle sur la « terre promise », ils ont intérêt à sioniser, tant qu’à faire, la totalité de la planète. Pour à peine plus de 100.000 dollars annuels, les amoureux d’Israël sont invités à « explorer de nouveaux coins du monde susceptibles d’affecter les politiques israélienne et américaine futures au Moyen-Orient. Les membres du Minyan qui participent aux missions semi-annuelles de l’Aipac ont vu l’Inde à travers la lentille de ses relations stratégiques en plein essor avec l’Etat juif, et ils ont débattu de la politique moyen-orientale de l’Union européenne avec les gens qui en décident, à Bruxelles… »
Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, l’Aipac dit, pour se défendre, que l’Amérique est une « société dirigée par le Lobby » et que c’est ainsi que les lobbies fonctionnent. Toutefois, regardons les choses en face : rares sont les lobbies, en Amérique, qui cherchent à la pousser vers un conflit global et à un assaut nucléaire contre l’Iran, le tout, au nom d’un pays étranger doté d’un agenda raciste particulier et d’un casier judiciaire dévastateur, empli de crimes contre l’humanité.
En repensant au business model imparable de l’Aipac, je pensai en moi-même que je n’aimerais pas voir le mouvement de solidarité avec la Palestine se transformer en une machine à faire du fric... De plus, il semble qu’en dépit de la tentative triomphante de l’Aipac de pénétrer dans la cabine de pilotage du système politique américain et de son succès dans l’asservissement de la totalité du système politique américain, le ressentiment envers Israël, dans les masses populaires, ne cesse de croître à chaque instant. Le dégoût que suscitent l’Aipac et ses tactiques n’est pas un secret non plus, pour quiconque.
L’échec de l’Aipac à atteindre les masses américaines est très facile à expliquer. Alors que vous pouvez acheter un soutien politique avec de l’argent, la véritable empathie est totalement un autre genre de bestiole, car l’empathie, c’est la capacité de se mettre à la place de l’autre. Dans les problèmes actuels du monde, des êtres moraux tendent à entrer en empathie avec la souffrance palestinienne, avec des gens qui sont enfermés derrière des fils de fer barbelés et que l’Etat juif affame.
L’Aipac sait parfaitement se mêler aux dirigeants locaux et mondiaux, mais cela ne se traduit pas en approbation générale d’Israël par les gens ordinaires. Tout au contraire, les gens, là-bas, en Amérique, en ont plus que ras-le-bol des tactiques meurtrières pratiquées en continu par l’Etat juif. Les gens, aux Etats-Unis, sont inquiets du lobbying institutionnel juif exaspérant et incessant en faveur d’Israël et de ses agissements assassins.
Laissons-les se démasquer eux-mêmes !
J’ai terminé ma tournée de conférences aux Etats-Unis en m’adressant au Berkeley Fellowship of Unitarian Universalists Church [l’Eglise de la Fraternité des Eglises des Universalistes Unitariens de Berkeley], cette manifestation étant sponsorisée par ISM et Free Gaza. C’est là que j’ai rencontré mes opposants sionistes qui m’avaient cassé la gueule dans la rue. Avant même mon départ pour l’Amérique, j’avais vu les photos habituelles rassemblées originellement par les soi-disant « juifs antisionistes » [3]. Cette fois-ci, mes propos avaient été mis en circulation sur le net par des sionistes enragés. Une fois encore, ce fut une vaine tentative pour m’empêcher de dire au public la vérité dévastatrice du sionisme et de partager avec lui.
Le promoteur local de mes conférences en Californie était très heureux de la campagne sioniste contre moi. Il disait, très judicieusement : « eux, ils ont le fric et les moyens de faire la promotion de vos opinions en Amérique, nous devrions les laisser faire… » Cela me rappela qu’il y a des années de cela, ça avait été la campagne des « juifs antisionistes » contre moi qui avait attiré l’attention de nombre de militants de la solidarité avec les Palestiniens sur mes opinions. Quand les cryptosionistes infiltrés se rendirent compte qu’ils se tiraient une balle dans le pied, il était déjà trop tard. Mes opinions étaient parfaitement acceptées dans des cercles très vastes. Comme de juste, ce furent les activistes cryptosionistes infiltrés au sein du mouvement de solidarité avec la Palestine qui, de fait, se retrouvèrent totalement marginalisés. De manière très significative, la même chose est arrivée à mes ennemis sionistes à Berkeley, en Californie. C’est leur voix, et non la mienne, qui a été réduite au silence.
Je veux que les activistes sionistes tribaux exposent eux-mêmes leurs symptômes. J’y tiens. Je veux qu’ils gueulent et qu’ils pointent leur index accusateur sur toute personne qu’ils soupçonnent d’être antisémite. Ce faisant, tout ce qu’ils réussissent à faire, en réalité, c’est de reconnaître qui ils sont. En réalité, ils pointent sur eux-mêmes leur index accusateur, en disant : « nous sommes sionistes, nous sommes des mecs de droite racistes, nous vociférons et nous sommes fiers de nous, et, comme vous le constatez, nous sommes en train de défendre ouvertement nos intérêts tribaux ! »
A mon public de Berkeley, j’ai dit que la bande de gens bruyants qu’ils avaient vu à l’entrée étaient des gens cruciaux pour comprendre ce que sont le sionisme et sa violence. Les gens, là, devant la salle de conférence, étaient des répliques fidèles des Israéliens ; ils étaient motivés par les mêmes idées suprématistes. Ils utilisaient exactement les mêmes tactiques d’intimidation. Simplement, ils n’avaient pas les moyens de nous coller, tous, derrière des fils de fer barbelés, de nous faire crever de faim ou de nous balancer des bombes incendiaires au phosphore blanc sur la tronche. Les protestataires, à Berkeley, agitaient des drapeaux israéliens et brandissaient des pancartes, ils étaient aussi aliènes au débat paisible de cette soirée que leurs frères colons sont aliènes aux collines sereines de la Judée et de la Samarie.
Fondamentalement, ils n’avaient fait rien d’autre qu’apporter un peu de la laideur israélienne dans une innocente rue californienne. De manière extrêmement comique, avec une sono légère qu’ils avaient amenée, ils ont diffusé des morceaux d’une musique folklorique israélienne exécrable : ils ne se sont probablement même pas rendu compte du fait que j’ai reconnu mon saxo et ma clarinette dans la plupart de ces chansons volontairement massacrées et horriblement arrangées par mes soins !...
Un jeune Palestinien, qui se trouvait près de moi, demanda à ces manifestants : « Pourquoi insistez-vous comme vous le faites à vivre sur MA terre ? » Un agitateur de drapeau bleu-et-blanc se tourna vers lui : il avait, sur la poitrine, une étoile de David massive pendue à son cou. Voici ce qu’a dit ce type : « … parce qu’Israël est notre terre promise, nous l’attendions depuis deux mille ans… Et puis n’oublie pas l’Holocauste, mon pote ! ». Aussi stupide que cela puisse paraître, c’est là, fondamentalement, ce à quoi se résume l’argumentation sioniste : la promesse, la Bible, l’attente et puis, bien entendu, l’Holocauste. A cette mixture sioniste mortelle, vous ajoutez un tas d’armes américaines et de soutien occidental, vous touillez un peu, et vous obtenez un « Etat exclusivement juif » poussant le monde à la guerre universelle. Israël s’en tire impunément depuis bien trop longtemps. Mais, après Gaza, le vent est en train de changer. Les gens, en Amérique et ailleurs, voient et comprennent tout ce qui se passe. Le ressentiment à l’encontre d’Israël grossit de jour en jour. C’est quelque chose que j’ai constaté durant mes concerts et durant mes conférences dans le monde entier. Je l’ai constaté, encore une fois, à Berkeley, où, en dépit de l’énorme pression que ces agents sionistes avaient exercée sur cette église depuis des semaines, tout c’est déroulé comme sur des roulettes. Cette soirée fut un grand succès.
Désormais, la voix du calvaire des Palestiniens est audible, la barbarie sioniste est sous observation. Les hommes politiques occidentaux vont, bien entendu, quelque temps encore, se vautrer dans le fric déversé sur eux par les membres du Club Minyan et par Lord Cashpoints, mais, tôt ou tard, ils devront nous écouter. Contrairement à Karl Popper, qui était obnubilé par la bataille entre « La société ouverte et ses ennemis », la véritable bataille, ici, c’est la bataille entre l’Humanité et ses Ennemis implacables, j’ai nommé les sionistes.
Dans cette bataille, nous devons vaincre. Et nous vaincrons !
[1] J’ai connaissances de rapports allant en sens contraire, qui suggèrent que les « gardiens de portail » seraient, en réalité, sur la pente ascendante. Toutefois, étant donné que je n’avais pratiquement plus mis les pieds en Amérique, ces huit dernières années, je ne peux faire référence à l’Amérique qu’en comparaison avec mon expérience européenne.
[2] Ce terme fait référence au quorum requis pour certaines obligations religieuses judaïques. Le minyan traditionnel, dans la plupart des cas, compte dix hommes juifs.
[3] En matière de tactique, il n’y a pas grande différence entre les méthodes et les pratiques opérationnelles des sionistes enragés et celles des juifs antisionistes. D’une manière ou d’une autre, les uns et les autres sont essentiellement intéressés par la chasse aux antisémites, même s’ils doivent les inventer.
[A ce lien, vous pouvez entendre Gilad Atzmon, interviewé sur la radio Arabo Voices. L’animateur du débat radiodiffusé est Said Fattouh.
Source : Palestine Think Tank
Traduction : Marcel Charbonnier
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Gilad Atzmon
18 juin 2009