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ISM France - Archives 2001-2021

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Gaza -

Bande de Gaza : le Désengagement deux ans après

Par

Kris Petersen est une étudiante diplômée qui effectue des recherches dans la bande de Gaza. Il a son blog de news/commentaires à : www.harmonicminor.com.

Il y a deux ans, Israël a achevé son retrait unilatéral de la Bande de Gaza. Nous nous souvenons tous de l'intense campagne médiatique dépeignant sans honte les colons comme étant des victimes dépossédées d'une audacieuse initiative de paix.
Entre autres, Sara Roy, l'économiste de Harvard, expliquait que le désengagement israélien entrainerait une catastrophe pour la déjà désespérée Gaza.
Aujourd'hui, nous assistons à l'émergence d'une catastrophe économique sans précédent dans la bande de Gaza et, avec elle, l'évaporation des derniers espoirs d'un État palestinien.

Bande de Gaza : le Désengagement deux ans après


Photo(Wissam Nassar/MaanImages) : Deux ans après le désengagement, Israël a imposé un blocus à la Bande de Gaza qui interdit l'entrée des produits et des marchandises de première nécessité dans la région et rend les habitants de Gaza presque entièrement dépendants de l'aide.

Désengagement et contrôle

Le projet initial du plan de désengagement d'Israël avait l'intention de créer une situation dans laquelle "aucun présence militaire ou civile israélienne permanente" ne resterait dans les zones évacuées et qu'il n'y aurait "plus aucune base pour prétendre que la bande de Gaza est un territoire occupé". [1]

La référence au statut juridique de Gaza en tant que "territoire occupé" laisse supposer une fin de la responsabilité israélienne envers la population de Gaza.

Pourtant, puisque Israël n'a jamais reconnu officiellement que la bande de Gaza était occupée, [2] cette formule a été excisée, laissant le projet définitif déclarer (sans ambiguïté): "l'achèvement du plan permettra de dissiper les affirmations concernant la responsabilité d'Israël envers les Palestiniens dans la Bande de Gaza. " [3]

Qu'Israël ait eu l'intention de s'affranchir de toute responsabilité juridique envers les Palestiniens de la bande de Gaza est incontestable; Ariel Sharon l'a déclaré à de multiples occasions, en particulier en soulignant la nécessité d'une reconnaissance internationale de la fin de l'occupation.

Après l'évacuation des colons juifs de Gaza, les soldats israéliens ont finalement quitté la Bande le 12 septembre 2005. [4]
Avant d'en sortir par les portes du passage de Kusufim, le chef de la mission israélienne dans la bande de Gaza, le général Aviv Kochavi, a fait remarquer, "La responsabilité de tout ce qui se passe à l'intérieur relève de l'Autorité [Palestinienne]". [5]

Plus tard dans la soirée, le général Dan Harel, a signé une déclaration annulant un décret du 6 juin 1967, qui avait établi l'autorité de l'armée israélienne à Gaza. Par ce dernier acte juridique, Israël voulait faire croire au monde que ses 38 ans d'occupation de Gaza étaient arrivées à leur terme.

Toutefois, le contrôle israélien de la Bande de Gaza, deux ans après le désengagement, est total : en effet, le texte même du plan de désengagement prévoit explicitement la majeure partie de l'étranglement actuel, veillant à ce que "Israël garde et surveille le périmètre extérieur des terres de la Bande de Gaza, continue à maintenir un contrôle exclusif sur l'espace aérien de Gaza et continue à exercer ses activités de sécurité au large de la côte de la Bande de Gaza. " [6]

Dans ce cadre, Israël a tiré sur des pêcheurs palestiniens, a bloqué la reconstruction de l'aéroport international Yasser Arafat, et continue à exercer son autorité sur l'ensemble du régime des frontières (sur lesquelles une fermeture totale est en vigueur depuis juin 2007).

Au-delà de ce niveau de contrôle, il ya une abondance de preuves juridiques et universitaires indiquant la poursuite du "réel contrôle" de la Bande de Gaza par Israël, et donc, de la poursuite de l'occupation au regard du droit international.

Pourtant, la plus grande preuve de la domination israélienne dans la Bande de Gaza réside dans son pouvoir à semer la dévastation économique. Malgré les prétentions du plan de désengagement visant à améliorer l'économie palestinienne, ses intentions inverses ne sont que trop claires.

Deux ans après le désengagement, la situation économique déjà catastrophique dans la bande de Gaza s'est détériorée dans pratiquement tous les aspects -- en grande partie à cause de l'embargo économique imposé par le Quartet et mené par les États-Unis, après que le Hamas ait pris le contrôle de la Bande en juin dernier.

Depuis ce moment-là, tout semblant d'économie raisonnable pour tenter de briser les conditions peu favorables a été tué par le bouclage total des frontières de Gaza, imposé par les autorités israéliennes.


Pré-désengagement

Avant le désengagement, l'influence israélienne sur le développement économique de Gaza était totale dans pratiquement tous les aspects. La dépendance des Palestiniens à l'emploi en Israël, aux critères favorables de commerce, à la dispersion des revenus fiscaux et à l'autorisation d'entrée sur les marchés commerciaux, à la situation commerciale, ou aux déplacements à l'extérieur des territoires occupés de Gaza ont rendu Gaza vulnérable aux caprices de la bureaucratie israélienne.

75% de la population de Gaza vit sous le seuil de pauvreté pour l'instant et 35% de la population active est au chômage. Les actions de l'armée israélienne ont fragmenté toute émergence de structures économiques opérationnelles avant le deuxième Intifada et a pratiquement effacé l'investissement privé interne.

L'Autorité Palestinienne était défaillante et faible, souffrant de divisions internes et en externe de remises en cause de son pouvoir -- plus immédiatement du mouvement nationaliste-Islamique. C'était dans ce contexte de détérioration, de crise économique insoluble et de "dé-développement" qu'Israël a retiré ses troupes de la bande de Gaza en 2005.


Post-désengagement

Alors qu'Israël se préparait à évacuer ses forces de la Bande de Gaza en 2005, la Banque Mondiale a publié un rapport prédisant que les bénéfices économiques de la Bande de Gaza après le désengagement seraient "très limités" sans changement dans le contrôle sur les régimes des frontières d'Israël.
"De légers ajustements découlant de l'augmentation de la liberté de circulation au sein de Gaza et de la restitution des terres anciennement occupées par les colons israéliens", signalait la Banque Mondiale, "n'apporteront pas d'importantes retombées économiques" pour les Palestiniens. [7]

En comparaison, le plan de désengagement israélien promettait "une meilleure situation sécuritaire, politique, économique et démographique" en déclarant le soutien d'Israël au "processus de réforme, à la construction des institutions et à l'amélioration de l'économie et du bien-être des résidents palestiniens." [8]

On ne sait pas bien comment le plan était destiné à répondre à ces évolutions économiques. L'additif B10 déclare : "En général, les accords économiques actuellement en vigueur entre l'Etat d'Israël et les Palestiniens resteront en vigueur."
Ces modalités comprennent "l'entrée et la sortie de marchandises", "le régime monétaire", "les accords sur l'enveloppe fiscale et douanière" et "l'entrée des travailleurs en Israël." [9]

En fait, la seule modification du plan concernant la politique économique israélienne dans la Bande de Gaza a été la réduction progressive de "l'entrée des travailleurs palestiniens en Israël au point de cesser complètement." [10]
Les intentions du plan sont alors devenues douloureusement évidentes, ce qui a permis à Israël de maintenir le statu quo dans la bande de Gaza, tout en ignorant le caractère essentiel de ses propres politiques répressives dans la création de la crise économique à Gaza.

Des études sur l'effondrement de l'économie de Gaza après le retrait d'Israël ont souvent ignoré les importants efforts visant à revitaliser l'économie de Gaza à la suite du désengagement.

La Banque Mondiale, à la tête d'une équipe d'économistes et de divers experts, a rencontré des responsables israéliens et palestiniens en 2004 pour discuter d'une potentielle "modernisation" de postes de contrôle militaires afin de mieux tenir compte de l'activité commerciale.

Un Envoyé spécial du Quartet pour le Moyen-Orient pour le désengagement de Gaza a été nommé par le Secrétaire d'Etat américain, Condoleezza Rice, à qui les dirigeants mondiaux ont promis un budget substantiel lors du sommet du G8 en 2005 à Gleneagles, en Écosse.

Des entreprises internationales ont commencé à s'intéresser au marché potentiel de Gaza -- en particulier à l'investissement dans les terres récemment évacuées par les colons israéliens. L'effondrement de l'économie de Gaza semblerait contraire à l'intuition dans ce contexte.
L'universitaire Mohammed Samhouri observe, toutefois, que l'animosité à la reprise de l'économie de Gaza a été essentiellement externe et qu'il y a eu peu de motivation à tirer profit du plan de retrait entre les parties palestinienne et israélienne. [11]

Selon la Banque Mondiale, toute possibilité de redressement économique pour Gaza dépendait finalement de deux facteurs essentiels :
(1) l'assouplissement de la politique de bouclage d'Israël, en mettant en œuvre des stratégies de commerce transfrontalier utilisant des technologies de pointe et
(2) un accès libre aux marchés internationaux. [12]

Aucun de ces facteurs n'ont été abordés dans le plan de désengagement et n'ont été mis en œuvre, mais il existe des preuves pour suggérer qu'Israël a travaillé et travaille activement contre ces facteurs en entravant le déplacement de la main-d'oeuvre et des biens et trouble souvent la normalité de la vie des Palestiniens en lançant régulièrement des incursions militaires.

Cette politique signifie en fin de compte une séparation économique et politique entre Gaza et la Cisjordanie (presque déjà le cas aujourd'hui), posant de graves problèmes à la création d'un État palestinien dans ces territoires.


Début de la fin

Le statut du déclin économique de la Bande de Gaza depuis le désengagement a été décrit comme la "pire crise économique dans l'histoire moderne" [13] et les niveaux de vie en ont également souffert.

La vie à Gaza est maintenant qualifié de "misérable et dangereuse," [14] "d'intolérable, effroyable et tragique" [15] -- même "de descente aux enfers". [16]

Le taux de chômage, après s'être stabilisé en 2003 a augmenté de façon spectaculaire,
Une étude d'Harvard réalisée en 2005 prédit que 135000 à 162000 nouveaux emplois devront être créés pour réduire sensiblement le chômage dans la bande de Gaza. [17]

Partout où je vais, à Gaza, il semble qu'il y ait un nombre énorme d'étudiants récemment diplômés qui ne trouvent pas de travail, et sont empêchés de quitter la bande de Gaza pour chercher du travail ailleurs.

En mars 2006, empirant ainsi la crise, Israël a commencé à refusé de verser les recettes fiscales de l'Autorité Palestinienne pour protester contre le gouvernement du Hamas et a interrompu une grande partie l'aide bilatérale, les subventions et les prêts accordés par le FMI, la Banque Mondiale et d'autres institutions internationales.

Récemment, Israël a demandé à la Banque Mondiale de cesser complètement ses opérations dans la Bande. Travaillant activement contre les recommandations des experts internationaux, Israël a maintenu un contrôle strict sur tous les régimes de frontières mis en place avant le désengagement, a ignoré un plan soutenu par les Etats-Unis visant à assouplir les restrictions à la liberté de mouvement et a commencé la construction d'une nouvelle clôture autour de la frontière de Gaza.

En outre, de nombreux projets de développements économiques ont pourri dans les vignes. Les bulldozers israéliens et des pillards palestiniens ont détruit les secteurs restants de la zone industrielle d'Eretz, qui était auparavant destinée à la rénovation, et la politique fréquente de fermeture a entrainé l'échec du projet de serres palestinien. [18]

Aujourd'hui, tous les postes frontaliers, sauf le checkpoint d'Erez à la frontière entre Israël et Gaza ont été fermés, bloquant le transfert de toutes les marchandises "de première nécessité".

Étant donné que seule une poignée de Palestiniens sont autorisés à quitter Gaza par le biais d'Erez, la clôture emprisonne effectivement 1,4 millions de personnes. La politique israélienne a délibérément contrecarré une grande partie des espoirs de reprise économique dans la Bande de Gaza.



Attaques israéliennes

La normalité de la vie des Palestiniens a également été remise en cause par d'intenses épisodes d'agression israélienne depuis le désengagement, prolongeant la crise économique avec des périodes d'imprévisibilité défavorables.

La chronologie des événements militaires ne peut pas être interprétée de façon isolée et devrait être examinée en coordination avec deux événements importants qui ont eu lieu peu de temps après la mise en œuvre du plan de désengagement, à savoir l'ascension du Hamas à l'Autorité Palestinienne en janvier 2006 et les enlèvements transfrontaliers d'un soldat israélien par des militants affiliés au Hamas l'été suivant.

Au cours des cinq mois suivants, Israël a lancé l'opération Pluies d'été, en tirant 200 à 250 obus d'artillerie sur la bande de Gaza et en lançant quotidiennement plus de 200 frappes aériennes, qui ont tué plus de 400 Palestiniens. [19]

En revanche, les Palestiniens ont tiré tous les jours une moyenne de neuf roquettes artisanales sur Israël pendant la même période, tuant quatre soldats israéliens et six civils israéliens. [20]
En dépit d'un cessez-le-feu provisoire en décembre 2006, les combats se sont poursuivis sporadiquement et ont finalement abouti à une réinvasion par Israël de la Bande en mai 2007 et depuis à la persistance d'incursions presque quotidiennes.

La récente décision de qualifier la Bande de Gaza d'"entité ennemie" aurait été risible, si elle n'avait pas révélé de façon aussi horrible les intentions d'Israël concernant la bande de Gaza.

Avant cela, la Haute Cour Israélienne avait approuvé les controversés "assassinats ciblés" de Palestiniens affiliés à des organisations terroristes, car c'est ainsi qu'Israël qualifie le Hamas.
La décision a effectivement accordé la permission de prendre pour cible tout membre du gouvernement palestinien naissant. [21]
Dans ses efforts pour renverser le Hamas, Israël a arrêté 60 Palestiniens responsables de l'Autorité au prétexte d'être des "membres d'une organisation terroriste", c'est-à-dire d'appartenir au Hamas. [22]

Cette politique ainsi que le soutien américain et israélien au Fatah au cours des affrontements internes qui se sont déroulés dans la Bande de Gaza en juin dernier, a servi à éliminer la présence du Fatah à Gaza et a créé un environnement permettant au Hamas d'en prendre le contrôle.

L'instabilité provoquée a encore diminué les espoirs de reprise économique pour Gaza, encourageant de graves facteurs d'imprévisibilité et fournissant à Israël un prétexte pour poursuivre de façon enthousiasme sa politique draconienne.

Encore une fois, tout ces actes contredisent le désir professé d'Israël -- comme déclaré lors du plan de désengagement -- de promouvoir la croissance économique à Gaza.


Implications pour la communauté

L'attaque d'Israël contre la stabilité du gouvernement Hamas couplée à la dure réalité du ralentissement économique de Gaza a empêché les autorités locales d'exploiter les infrastructures de base, par exemple, l'assainissement et le traitement des eaux usées.

Dans un cas, l'usine de traitement des eaux usées de Beit Lahia a "atteint un point critique" en 2005 et a inondé d'eaux usées les quartiers environnants, touchant 800 ménages. Lorsque les membres de la Coastal Municipal Water Utilities ont tenté de nettoyer les zones contaminées, des tirs d'artillerie des FOI les en ont empêchés.
La même usine d'épuration a de nouveau débordé en 2007, tuant cinq personnes. [23]

Le manque de fonds publics a donné lieu à des grèves parmi le personnel des services sanitaires, provoquant littéralement un entassement des poubelles dans les rues de la ville de Gaza, il n'est pas nécessaire de décrire les risques immédiats pour la santé de cette situation.

Les coupures d'électricité ont énormément touché les hôpitaux de Gaza, qui ont maintenant cessé les services vitaux de vaccination dans trois des districts de la Bande de Gaza.

Le danger pour la santé publique dans la bande de Gaza est aggravée par le fait que le Ministère gazéen de la Santé n'est plus en possession des fonds nécessaires pour acquérir des médicaments et autres fournitures médicales, le Ministère gazéen de la Santé manque actuellement de 140 médicaments et d'articles médicaux de base (des seringues par exemple ).

Des ménages ont connu des pénuries d'énergie renouvelées -- dont au moins une a été provoquée par les Forces d'Occupation Israéliennes qui ont visé une centrale électrique de Gaza par des tirs d'artillerie – ce qui a gêné ensuite l'approvisionnement en eau. [24]

Au moment même où j'écris ces lignes, Israël est en train de lancer une série de réductions progressives de fournitures en carburant à Gaza -- une "diète" comme certains le décrivent avec jubilation en Israël.

Deux ans après le désengagement, la bande de Gaza est plus pauvre, plus isolée, et plus désabusée que jamais. Ma propre attitude restera empreinte d'un profond cynisme aussi longtemps que la communauté internationale tolèrera qu'Israël traite la bande de Gaza comme un gardien de zoo le ferait avec ses animaux.

Avec la Cisjordanie isolée de Gaza et Gaza isolée du monde, la situation semble tristement sombre. Alors que s'approche rapidement le sommet d'Annapolis, il me semble que les Palestiniens sont politiquement à leur plus faible depuis Oslo -- et nous savons tous comment cela s'est passé.



NOTES :

[1] Des parties du projet initial ont été publiées dans "Le Plan de désengagement unilatéral de Sharon, Journal of Palestine Studies 33, n. 4 (2004): 85-107. Voir aussi: PAR THÈME: Sharon "Plan de désengagement de Gaza".

[2] Historiquement, Israël préférait faire référence au territoire "administré" et non pas "occupés"

[3] Israël, Bureau du Premier Ministre, "Résolution du gouvernement concernant le Plan de désengagement ", 6 juin 2004, Additif A1.

[4] BBC, "Israël achève le retrait de Gaza," 16 Août 2005 (http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/4235768.stm).

[5] Aviv Kochavi cité dans Yuval Shany, "Faraway, So Close: Le statut juridique de Gaza après le désengagement d'Israël,"Forum de Droit International de l'Université hébraïque de Jérusalem, document de recherche n° 12-06 (2006): 3.

[6] Israël, "Cabinet Resolution," add. A3.

[7] Banque Mondiale, sec. 2, par. 14-15

[8] Israël, "Cabinet Resolution," add. A1. Emphasis added.

[9] Ibid., add. B10.

[10] Ibid.

[11] Mohammed Samhouri, "Gaza Economic Predicament One Year After Disengagement: What Went Wrong?" Middle East Brief 12 (2006): 3.

[12] Banque Mondiale, sec. 3

[13] Sara Roy, "La Bande de Gaza," Counterpunch, 4 October 2006, (http://www.counterpunch.org/roy10042006.html, accessed 30 October 2007).

[14] John Ging cité dans Samhouri, 1.

[15] John Dugard cité dans Haaretz, "UN Human Rights Envoy Says Gaza a Prison For Palestinians," 26 September 2006, (http://www.haaretz.com, accessed 19 Mai 2007).

[16] John Ging cité dans Samhouri, 1.

[17] Program on Humanitarian Policy and Conflict Research (HPCR), "Population Projections For Socioeconomic Development in the Gaza Strip," Working Paper no. 1 (2006): 15. Total employment would require the creation of 166,000-197,000 new jobs.

[18] Le projet avait initialement promis de créer 3000 nouveaux emplois et de trouver 50 millions de dollars par an. Voir Bureau de l'Envoyé spécial pour le désengagement, "Papport Périodique", 17 octobre 2005, al. 6

[19] United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs in the Occupied Palestinian Territory (OCHA), "Bande de Gaza : Rapport sur la situation," 27 Juillet 2006, 2.

[20] Ibid.

[21] Daniel Izenberg, "la Cour suprême autorise les assassinats ciblés conditionnels" The Jerusalem Post, 14 décembre 2006, (http://www.jpost.com, accessed 12 April 2007).

[22] Anne Barnard et Sa'id Ghazali, "Les Israéliens arrêtent des responsables du Hamas," Boston Globe, 30 Juin 2006, (http://www.boston.com accessed 30 Octobre 2007.

[23] Voir Haaretz, "Une vague d'eaux usées dans un village de la bande de Gaza tue au moins 5 personnes," 27 Mars 2007 (http://www.haaretz.com/ accessed 30 Octobre 2007).

[24] OCHA, 2.

Source : http://electronicintifada.net/

Traduction : MG pour ISM

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