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Europe -

Critique de la Gauche Européenne

Par

Hisham Bustani est un auteur et militant marxiste vivant en Jordanie L'auteur tiens à remercier Bill Templer pour son aide éditoriale. L'article a été publié en italien dans le magazine progressiste, Senza Censura (Italie), n° 28 Mars-Juin 2009, pages 4 - 6.

En Europe, la Gauche semble se détériorer progressivement, beaucoup de ses grandes organisations (Partis Travaillistes et Sociaux Démocrates) ne sont plus de Gauche : elles ont adopté des politiques économiques libérales, réduit les sécurités sociales (santé, éducation, logement), limité les libertés publiques et suivi sans trop savoir quoi faire les Américains : Une pure incarnation du capitalisme néolibéral et de son objectif de subordonner le monde par la force. Ce bref essai étudie la Gauche européenne dans son ensemble, d’un point de vue de l’Est Arabe auquel j’appartiens.


La Gauche dans le monde est en pleine mutation, dans certaines régions elle est en progression et dans d’autres, elle est en totale régression. En Amérique du Sud, la Gauche semble être en fort progrès constant.

C’est également évident dans des régions reculées en Asie comme le Népalles Maoïstes ont réussi à renverser la monarchie de façon démocratique après des années de lutte armée et en Argentine où une révolution a un impact sur la pensée et la vision alors que la lutte s’intensifie
En Inde, la Gauche a pris le pouvoir exécutif dans certaines régions. La Gauche militante en Colombie (FARC), aux Philippines (le Parti Communiste des Philippines), et au Mexique (EZLN) est toujours efficace et influente.
Par contre, la Gauche Arabe semble enfermée, marginale et souffrir d’un tas de problèmes

En Europe, la Gauche semble se détériorer progressivement, beaucoup de ses grandes organisations (Partis Travaillistes et Sociaux Démocrates) ne sont plus de Gauche : elles ont adopté des politiques économiques libérales, réduit les sécurités sociales (santé, éducation, logement), limité les libertés publiques et suivi sans trop savoir quoi faire les Américains : Une pure incarnation du capitalisme néolibéral et de son objectif de subordonner le monde par la force. Ce bref essai étudie la Gauche européenne dans son ensemble, d’un point de vue de l’Est Arabe auquel j’appartiens.


L’Europe et sa Gauche : Expressions d’une même crise

La crise de la Gauche en Europe est l’une des expressions de la propre crise de l’Europe. Quand nous parlons de la Gauche européenne, nous devons préciser que nous faisons référence à ces groupes et partis qui épousent toujours un programme socialiste et de justice sociale, ceux-ci étant limités à certains partis communistes européens et ceux à leur gauche. Les Travaillistes et Sociaux Démocrates ne se situent plus à Gauche, ni en théorie, ni en pratique. Dans leurs pires versions, certains peuvent être considérés comme faisant partie de l’extrême-droite.

L’Europe était historiquement fière de sa longue histoire de libertés, de droits de l’homme et d’état basé sur la Loi ; fière d’être la ligne de front de défense contre le Nazisme et le fascisme; fière d’avoir mis en échec le Nazisme et le fascisme et l’idéologie dégradante pour l’humanité qu’ils représentaient; et fière de son modèle économique : un modèle capitaliste mais avec suffisamment de socialisme pour arriver à un certain état de bien-être social.
Toute cette histoire s’est effondrée avec la poussée américano-britannique vers le néolibéralisme.
Le programme Reagan-Thatcher de dérégulation-privatisation a rapidement gagné le continent tout entier avec l’effondrement de l’Union Soviétique et le bloc socialiste.

Ensuite, alors que Washington utilisait le 11 septembre comme prétexte pour faire disparaitre les constantes relativement stables de libertés publiques et des droits de l’homme, l’Europe s’est précipitée sur la même voie en mettant en vigueur des lois « anti-terroristes », en élaborant des listes noires, en facilitant les « vols secrets » de la CIA, en créant des prisons secrètes et en opprimant les organisations politiques et les individus de Gauche ayant des positions claires et intransigeantes qui adhèrent toujours au socialisme révolutionnaire et soutiennent les luttes de libération dans le monde.


L’illusion de la neutralité de la loi et de l’Etat “démocratique”

L’un des majeurs problèmes de la Gauche européenne est son illusion constante que l’Etat européen avec sa sécurité et ses institutions exécutives et judiciaires est un Etat neutre qui se tient à égale distance de toutes ses composantes.

Tout Etat est une expression d’intérêts de classes, une expression de manque de neutralité vis-à-vis des classes dirigeantes. Avec de tels paramètres, l’ensemble du processus (des lois aux institutions) est élaboré au bénéfice de la classe dirigeante et ce processus effectue une brusque transformation quand la classe dirigeante est fondamentalement néolibérale avec un projet d’hégémonie transfrontalier.

La Gauche européenne ne veut pas reconnaître que l’Etat de droits civils et de justice s’est effondré en Europe, et que la classe, dont l’Etat représente les intérêts, agit pour le faire disparaître. Les démocraties bourgeoises dans lesquelles la Gauche européenne fonctionnait, en se convaincant elle-même qu’elles étaient de véritables démocraties avec des opportunités de réels changements, n’étaient rien d’autre qu’un système préventif face au socialisme : un prix moins élevé pour l’état capitaliste que la probabilité d’avoir à affronter des agitations ouvrières qui pourraient prendre racine au cœur de cet «autre pole», l’Union Soviétique.

Lorsqu’il s’est effondré, il n’y avait plus besoin de supporter ces coûts supplémentaires. L’Etat de droits civils et de justice ne servant plus à rien, il est maintenant abandonné à une vitesse très rapide. En France, des nouvelles lois sur le travail et la sécurité sociale ont conduit les étudiants et les ouvriers à manifester, tandis qu’en Grèce, la proposition d’amendements constitutionnels permettant la création d’universités privées comme prélude à une privatisation du système éducatif ont provoqué des réponses analogues. Sur le plan des libertés, des militants de Gauche sont quotidiennement arrêtés, jugés et/ou condamnés.

C’est le cas en Allemagne où des militants de Gauche sont arrêtés et surveillés, en Belgique avec les procès intentés au militant Bahar Kimyongur et à ses amis, en Italie avec le procès intenté à la Ligue Européenne Arabe et à ses militants Dyab Abou-Jahjah et Ahmad Azzuz et les accusations portées contre le (nouveau) Parti Communiste Italien (nPCI) et les Comités de Soutien à la Résistance – pour le Communisme (CARC), et au Danemark avec la condamnation de militants qui vendaient des t-shirts avec des logos des FARC et du FPLP.

Tous ces exemples sont la preuve de l’intolérance grandissante en Europe envers des individus et/ou des organisations qui soutiennent les luttes de libération et anti-oppression, qui se positionnent contre l’interventionnisme politique ou militaire et l’impérialisme et qui sont opposés au capitalisme.

Avec le capitalisme, la loi est un outil pratique réservé à l’usage libre et sélectif de la classe dirigeante, ce n’est plus une garantie contre les explosions sociales comme ce fût le cas pendant la Guerre Froide, et ce n’est plus l’incarnation de la liberté et de l’égalité tel qu’en était l’objectif au tout début des révolutions bourgeoises.

Avec le lancement des lois “anti-terrorisme” et des listes noires, la loi en Europe est réécrite pour répondre aux besoins de la nouvelle ère. La Gauche européenne est incapable de faire face à ce processus, puisqu’il est mis en place par les mêmes institutions non neutres (parlements locaux, Parlement Européen et Union Européenne) que cette Gauche suppose être un contexte honnête pour un «travail démocratique ».

La Gauche européenne doit comprendre que la “loi” et la “démocratie” (comme définies par ses adversaires) sont des conditions et des mécanismes décevants. Elle ne peut pas entrer dans ce jeu et exister en tant que Gauche dans la même instance en se forçant à éviter les règles du jeu non neutres..

La Loi est un moyen pour obtenir un intérêt, une valeur ou un droit. Elle n’est pas, par définition, une valeur ou un droit juste parce qu’elle est formulée dans un langage bien choisi et votée par les canaux appropriés. Les systèmes juridiques sont habituellement le reflet de la volonté de la classe dirigeante et l’incarnation de ses intérêts, ce ne sont pas les Saintes Ecritures.

En Europe, la Gauche fait comme s’il n’y avait pas d’énormes critiques des textes ou des institutions, alors pourquoi respecte-t’elle les nouvelles règles du capitalisme néolibéral formulées dans le cadre de la ‘législation’?


Une Gauche qui croit inconsciemment dans la suprématie d’un groupe?

Le second problème de la Gauche européenne, c’est sa tendance à mépriser les autres dans le monde, en particulier ceux du Sud. Elle veut imposer sa vision et sa compréhension des luttes et des solutions en contradiction évidente aux dialectiques et à l’objectivité de base.

A de nombreuses occasions, des efforts ont été faits pour créer ou parrainer des groupes politiquement et idéologiquement subalternes, une redite à petite échelle de l’expérience soviétique et de ses relations avec les Communistes et les gens de Gauche dans le monde entier (la majorité des gens sont d’accord pour dire que ce fût une expérience désastreuse).

Pourrait-on dire qu’il s’agisse de manifestations inconscientes de racisme et de chauvinisme chez les organisations et les personnalités de la Gauche européenne ?
Comment peut-on expliquer le fort soutien aux énormes manifestations «blanches» en France contre des amendements de lois touchant les ouvriers au début 2006, alors que la même Gauche n’a pas bougé lors des «émeutes de couleur» dans les banlieues parisiennes et ailleurs en France en automne 2005, soit juste quelques mois auparavant? Beaucoup de mes amis de Gauche en Europe seraient d’accord pour dire qu’il y a là un racisme latent.

Pour le prouver, j’ajouterai un autre exemple : La Gauche européenne veut promouvoir ses propres visions concernant le conflit Arabo-sioniste et ses “solutions”. En raison de l’acceptation honteuse des précédents projets coloniaux dans les vastes territoires peuplés par des nations autochtones et colonisés par l’Europe occidentale qui sont devenus les Etats-Unis, le Canada, l’Amérique du Sud, l’Australie, l’Afrique du Sud et bien d’autres, la gauche en Europe a du mal à accepter que la principale solution à la colonisation soit la décolonisation et non sa «naturalisation». La principale solution à l’occupation Nazie en France fût l’élimination totale de l’occupation et personne ne l’a remise en cause. A part quand l’occupation avait lieu, par exemple, en Afrique du Nord après la Seconde Guerre Mondiale, comme dans le cas de l’Algérie (voir la position honteuse du Parti Communiste français qui a soutenu l’impérialisme français), et actuellement en Palestine Historique.

En soutenant une solution “à Deux Etats” ou la solution “d’un seul Etat Démocratique" (les seules solutions actuellement «acceptables» par les différentes forces de la Gauche européenne) et en méprisant totalement les réalités objectives et les mécanismes du conflit, la Gauche européenne veut obliger les Arabes à adopter sa politique désirée de maintien en l’état du colonialisme dans la région arabe, comme étant «un retour légitime des Juifs sur leur ancienne terre». Pourtant, le caractère mythique du Sionisme et la véritable existence des Juifs sont fortement remis en cause par l’historiographie révisionniste en Israël.

Mais parmi les élites au pouvoir en Europe et même parmi un grande partie de la Gauche organisée, la question de la Palestine n’est plus une affaire de justice, de colonialisme illégitime, la création d’une enclave coloniale dans une autre région, un évènement majeur dans la lutte classique contre l’impérialisme et ses diverses manifestations.
Non, la Palestine est maintenant un simple conflit «localisé», ayant besoin de mesures de gestion bienveillantes et localisées, des mesures d’un gouvernement "Etat" dans une région divisée par un colonialisme bien vivant et en pleine activité.
Etait-ce la même chose lors de la lutte contre le fascisme espagnol il y a 75 ans? Bien que très différent à certains égards, c’est éloquent.
Etait-il considéré comme un conflit «localisé»?
Où est l’héritage des internationaux qui s’étaient joints à la révolution espagnole il y a quelques décennies? Il semble y avoir une sorte d'amnésie de la Gauche en Europe quand il s'agit de la configuration de base d'Israël, un Etat construit par des capitaux étrangers et des colons dans une région appartenant à quelqu’un d’autre contre la volonté de sa population en grande partie expulsée.

Il en va de même dans le cas de la résistance irakienne, la Gauche européenne reste sans réponse sauf si la résistance adapte ses propres standards au lieu des standards de l'évolution et de l'objectivité. Cette Gauche semble dire: "Nous voulons une résistance qui soit progressiste, laïque, non-islamique, non liée à l'ancien régime, avec une égalité entre les sexes, démocratique et claire sur ses projets d'avenir. Oh, oui, et de préférence avec des droits pour les homosexuels ... sinon nous ne pouvons pas dire que nous soutenons la résistance irakienne."

Eh bien, je le veux aussi, mais à quoi ça sert, si nous ne pouvons pas y arriver!

La réalité est qu'il existe une occupation illégale oppressive en Irak, de nombreux analystes (dont moi) pensent que l'Irak est un point de rupture pour Washington et son projet de domination mondiale, une sorte de Waterloo. Soit nous pouvons nous permettre le luxe d'attendre que la résistance évolue vers ce que nous pensons être "acceptable", soit nous soutenons ceux qui luttent contre l’occupation sur le terrain.

La Gauche européenne doit faire une estimation sérieuse et critique de cette attitude "nous savons mieux que vous" et de la façon dont elle a tendance à traiter les forces populaires du Sud comme étant inférieure au niveau idéologique et politique.


Le manque de clarté politique

Le troisième problème de la Gauche européenne est son manque de clarté politique

1 - Sa position au sujet de "l'Etat" et la "Loi" en Europe est mal définie, et elle finira par s’étrangler avec la corde de la loi néolibérale, si elle reste positionnée à l’intérieur de sa sphère qui resserre continuellement l’étau.

2 - Malgré le fait que la Gauche européenne ait établi des traditions de résistance militaire (la résistance militaire contre le nazisme et le fascisme a été le fer de lance de la Gauche), sa grande majorité a été transformée aujourd'hui en pacifisme et non-violence, et est devenu extrêmement hésitante à soutenir ouvertement la résistance militaire en Palestine, en Irak et au Liban, comme si la lutte contre l'impérialisme armé jusqu'aux dents avec des puissances navales et aériennes et qui ne tient pas compte de toute considération «légale», pouvait être réglé par la non-violence .

À mon avis, avoir le pacifisme comme devise est un militantisme suicidaire qui cède davantage de terrain à l'oppresseur. Ces mécanismes de lutte n’apporteront rien.
Le nazisme et le fascisme en Europe ont-ils été vaincus par la non-violence, ou le lavage de cerveau capitaliste a-t’il réussi à transformer la lutte des classes en des questions de société civile", de "droits de l'homme", de "droits de la femme" et "droits de l'enfant", un militantisme hors du contexte?

3 - la Palestine, comme je l'ai expliqué ci-dessus, est également un test décisif concernant le problème de manque de clarté au sujet du colonialisme classique sous sa forme la plus contemporaine et la forme virulente.


Même les sociaux-démocrates (qui ne sont plus "à gauche") diagnostiquent leur manque de clarté et leur abandon de leurs positions initiales pour aller vers plus de politique néolibérale comme étant la cause de leur déclin.
Dans son rapport lors d’une conférence des sociaux-démocrates qui a eu lieu récemment à Hertfordshire où ils ont abordé leur crise actuelle, Robert Taylor cite l'analyse du chef du Parti Travailliste danois, Wouter Bos, prononcée lors de cette conférence, qui tourne autour de la résurrection du slogan "Retour vers le Futur", en plaidant pour un retour à la «moralité des pionniers de la social-démocratie européenne".

Taylor ajoute: «Bos n'est pas le seul bien penseur social-démocrate en Europe, qui se demande si leurs partis ne sont pas allés trop loin en intégrant les marchés, les initiatives privées, le libre-échange, la mondialisation, l'émancipation et les choix personnels dans la pensée sociale-démocrate. Maintenant, il doit y avoir une réévaluation des bases. Les anciens sujets de la Gauche européenne de distribution et d'égalité, de protection des travailleurs et de justice sociale doivent être ramenés dans la politique."

Taylor ajoute aussi que ce qui inquiète les sociaux-démocrates ces temps-ci, "c’est l'apparition inattendue de ce qui semble être une grave menace venant de nouvelles forces de Gauche", c'est-à-dire la véritable Gauche, une entité politique clairement définie par rapport aux Sociaux-démocrates.

Mais menacer les sociaux-démocrates, bien que ce soit un signe positif du déclin de leur monopole catastrophique dans la représentation de la Gauche, n'est évidemment pas suffisant pour une véritable gauche, dont l'objectif est d'interroger, de contester et d'affronter le capitalisme lui-même et ses structures de pouvoir, et pas seulement de menacer les sécrétions marginales de celui-ci. Pourtant, cela renforce encore mon point de vue concernant le rôle central de clarté politique pour atteindre cet objectif.

En Europe, l’Etat "libéral" ressemble de plus en plus à un État policier où les libertés sont érodées, lentement mais sûrement, sacrifiées sur l'autel d'une guerre contre le "terrorisme". Dans le même temps, il fait face à une résistance peu ou pas organisée d'une Gauche qui s’est détournée suite à des faux processus et détails démocratiques qui craint aussi la répression et la diabolisation de ses adversaires. Les perspectives sont que l'extrême droite sera le principal bénéficiaire grâce à ses rhétoriques populistes et dogmatiques, alors que la Gauche continue de s’attarder sur la plupart des sujets marginaux.

La Gauche a la fonction historique d'être révolutionnaire, claire, objective, critique et internationaliste. La Gauche européenne s’est en quelque sorte éloignée de ces valeurs par le biais de la NGOization et de sa participation dans le processus démocratique bidon et admis de l'État et de l'Union Européenne.

Au lieu de proposer une alternative révolutionnaire, elle a tendance à s'attarder sur les options de ses adversaires, fonctionne selon les règles de ses adversaires, tout en présentant inconsciemment les mêmes racines racistes envers le Sud.

La Gauche européenne devrait affronter des réalités actuelles et la débâcle systémique selon un programme et une analyse révolutionnaires, en revenant à des contextes clairs et incisifs. Sinon, il n'y aura pas beaucoup d’horizon, et, peut-être qu’au lieu d'une option politique de gauche en Europe, l'extrême-droite fasciste et populiste s’emparera de l'espace laissé par une opposition qui a effectué une sorte de mutation génétique, en se transformant en un format plus facile d'un système dur, ou en une mémoire timide d'un passé lointain, qui a été transformée par l'empreinte de l'hégémonie en un vague rêve.

Source : http://www.senzacensura.org/

Traduction : MG pour ISM

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