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Palestine - 31 mai 2003
Par Eugenia Ferragina
La sécurité hydrique de la région du Moyen Orient, comme de nombreux savants l’ont souligné, ne va pas dépendre seulement de l’exploitation de nouvelles sources - donc d’une offre supplémentaire d’eau - mais plutôt de la capacité de peser sur l’épargne, en agissant donc sur la demande.
Il suffit de penser, à cet égard, à l’importance que l’hydrotechnologie prend dans le secteur de l’irrigation dans la création de systèmes d’adduction capables d’éliminer les gaspillages et dans la réalisation de travaux hydrauliques pour le transport de l’eau sur la longue distance.
Par.I : Encadrement du problème de la mise en valeur des ressources en eau au Moyen Orient
L’objectif que l’on veut atteindre à travers une recherche sur l’eau, consiste à souligner l’importance que ce facteur revêt comme élément fondamental pour la survie de l’homme et - en tant que ressource extrêment faible dans un contexte aride comme celui du Moyen-Orient - comme qualité indispensable pour le développement économique. Le problème hydrique est un cercle vicieux, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’attribuer des ressources à un autre sans que celles-ci ne soient soustraites à un autre encore. En tant que problème lié à la sécurité nationale, les questions hydriques présentent un énorme potentiel de conflitualité.
L’eau, dans l’histoire récente du Moyen-Orient, n’est pas apparue comme étant la cause univoque et directe de quelconque conflit ayant intéressé le Moyen-Orient, mais c’est en réalité l’un des facteurs qui ont profondément influencé la confrontation à l’intérieur de l’aire.
L’eau, en effet, en tant que moteur principal du développement, a alimenté des situations de compétition entre les pays de l’aire qui ont explosé avec la naissance de l’Etat d’Israël et avec la pression toujours plus forte sur les ressources qui s’est créée à la suite de l’émigration juive en Palestine. Le contrôle des cours d’eau est devenu, donc, un objectif stratégique fondamental pour Israël car, autant la guerre des six jours en 1967 - avec l’occupation des hauteurs du Golan et de la Cisjordanie - que l’occupation du Liban méridional en 1982, ont eu comme objectif prioritaire d’accéder aux principaux affluents du Jourdain et d’assurer la sur ces ressources hydriques considérées comme indispensable pour le développement économique du pays.
La situation hydrique à l’intérieur de l’aire s’est rapidement détérioré à la suite des taux élevés de croissance de la population, en même temps qu’une allocation des ressources entre les secteurs produtifs qui a nettement privilégié le secteur agricole, des autres utilisations plus productives de l’eau.
Une des données qui émergent de façon évidente de l’analyse de la distribution des ressources hydriques par secteurs économiques, c’est l’énorme pourcentage destiné à l’agriculture et qui oscille entre 70 et 80%. De nombreux facteurs concourent à cette priorité, en premier lieu les choix de politique économique des pays de l’aire qui ont été dictés par l’objectif prioritaire de la sécurité alimentaire.
Les principaux projets d’irrigation approuvés à l’intérieur de l’aire ont été conçus dans le but d’assurer des denrées alimentaires de base à une population en forte croissance.
Pendant les années quatre-vingts, la détérioration du prix des produits agricoles a entraîné une chute des entrées provenant de l’agriculture .On a donc enregistré un changement des schémas de cultivation lequel a privilégié la production maraîchère et fruitière, le coton et les oléagineux.
Cependant, les gouvernements n’ont pas soutenu les changements en cours, car ils étaient préoccupés par la croissante dépendance alimentaire et par les retombées que celle-ci pouvait avoir sur la stabilité politique du pays. Les interventions de l’Etat ont pris la forme de contrôles administratifs sur les schémas de cultivation adoptés, en altérant le libre fonctionement du marché et en favorisant les cultivations à consommation hydrique élevée et à bas taux de rentabilité. On a, en effet, favorisé les cultivations de grain et de sucre pour la consommation interne et de coton pour les exportations.
Il faut rappeler ici que le concept de sécurité alimentaire pour les pays de l’aire ne doit pas être entendu comme obtention de l’auto-suffisance alimentaire, un objectif entre autres que l’on ne peut atteindre vu les conditions agro-climatologiques, mais plutôt comme capacité à agir sur la balance alimentaire de façon à ce que les exportations permettent l’achat sur les marchés mondiaux du quota de produits alimentaires que le pays n’est pas capable de produire sur la base des ressources dont il dispose.
La politique des aides sur l’eau qui a été distribuée à un prix nettement inférieur à son prix d’exploitation réel, favorisant ainsi les gaspillages et soustrayant des ressources précieuses à d’autres secteurs économiques, représente un autre facteur qui a pesé en termes de croissance de la demande d’eau du secteur agricole et qui a empêché l’adoption de choix rationnels de la part des agriculteurs.
La couverture des coûts pour la fourniture d’eau ne représente pas un problème exclusivement financier, mais constitue un instrument indispensable de conservation de ressources car il permet de concilier l’objectif tendant à réduire la charge financière qui pèse sur les gouvernements pour la réalisation des projets d’irrigation, avec celui relatif à la réduction des gaspillages. Les tarifs sur l’eau devraient pemettre donc la couverture des coûts d’investissements et de ceux de mise en oeuvre et d’exploitation, outre les dépenses financières et administratives.1
Seul un système de tarifs proportionnels au manque effectif de l’eau peut permettre des choix se basant sur un prix optimal des ressources. L’efficacité de la distribution demande que l’eau soit utilisée de façon sélective, c’est-à-dire en faveur du secteur industriel, là où il garantit des rendements de l’eau plus élevés que celui agricole, sans toutefois pénaliser ce dernier, quand il s’agit d’une agriculture efficace, qui répond à des critères d’économie. Cet objectif apparaît, entre autres, encore difficile à atteindre, dans le cas de la Jordanie, en effet, on a calculé que la valeur ajoutée d’un mètre cube d’eau dans le secteur agricole est de 30 cents, la même quantité d’eau utilisée dans l’industrie cause une augmentation de la valeur ajoutée de bien 15$.
Il ne faut donc pas oublier que le problème hydrique ne peut être encadré dans une optique exclusivement économique, en raison de la signification politique et idéologique que l’eau a durant toute l’histoire au Moyen-Orient. A ce propos, on peut parler du concept israëlien de "frontière", entendu comme défense des limites nationales et comme valorisation des aires marginales et désertiques, mises progressivement en culture pour absorber les vagues migratoires successives.
La politique agressive conduite par Israël pour le contrôle des ressources hydriques a représenté, non seulement une bataille économique - entreprise pour assurer une pré-condition indispensable pour le développement du pays - mais aussi une bataille idéologique, visant à la création "de l’homme idéal" qui dans l’optique sioniste était celui qui travaillait la terre, en tant qu’expression tangible d’un enracinement sur le territoire.
La Jordanie et l’East Ghor Canal sont des exemples différents, mais qui présentent certaines analogies. L’East Ghor Canal est la plus grande oeuvre de dérivation réalisée dans le pays; elle convoie les eaux du Yarmouk dans la Vallée du Jourdain et assure à travers un réseau de canaux et certaines digues, l’irrigation d’environ 12.000 hectares de terrain. Dans l’approbation de ce projet en 1959, à côté de l’objectif économique de relance de l’activité agricole dans une aire, comme celle de la Vallée du Jourdain qui présentait les plus grandes potentialités du développement, l’impératif politique, lié à l’intégration dans le tissu productif du pays des réfugés palestiniens qui sont venus en Jourdanie après le conflit arabo-israélien de 19482 a joué un rôle très important.
Nous passons à présent à un bref encadrement de la dotation hydrique des pays de l’aire, dans le but de voir s’il est possible de détecter, à l’intérieur d’une situation qui est en train de se détériorer rapidement, les conditions d’une future coopération régionale.
Part. 2 : La situation hydrique des Pays de l’aire.
Malgré le débit réduit du Jourdain et de ses affluents ces fleuves représentent une ressource fondamentale pour les Pays de la région et surtout pour la Jordanie et Israël, qui ont vu leur situation hydrique se détériorer progressivement et qui, au contraire de la Syrie et du Liban, sont à un tournant décisif en ce qui concerne la formulation d’une politique hydrique conforme aux objectifs de développement économique que les deux Pays poursuivent.
La Jordanie présente une situation particulièrement défavorable en termes de dotation des ressources, puisque 88% du territoire national est désertique ou steppique et seulement un pourcentage minimum, égal à 1/10 de l’aire totale reçoit un niveau de précipitation de 200 mm par an. Ces caractéristiques agro-climatologiques font en sorte que l’aire à destiner à l’agriculture sans irrigation ne dépasse pas 5%.
Les ressources de surface du pays sont :
• le bas cours du Jourdain, le Zarqua et le Yarmouk, tous les deux des affluents du Jourdain. Le débit du Jourdain qui peut être mis en valeur par le pays est limité, car l’exploitation massive par Israël des eaux du lac Tibériade fait en sorte que le débit de sortie du fleuve soit extrêmement limité et surtout fortement salin et tel qu’il ne peut pas être utilisé en agriculture.
• Le Yarmouk, au contraire, représente la source principale des ressources hydriques, même si l’exploitation par Israël et par la Syrie a énormement augmenté dans les dernières années à la suite des projets lancés par ces pays.
Le prélèvement jordanien du Yarmouk ne dépasse pas, donc, 120 millions de mètres cubes par an. Il ne faut pas, en outre, oublier qu’avec la Guerre des Six Jours en 1967 la Jordanie a perdu les cours d’eau superficiels (wadi) du bord occidental du Jourdain, en réduisant ainsi sa dotation globale d’environ 140 millions de mètres cubes.
Les ressources superficielles du pays s’élèvent à 568 millions de mètres cubes. L’un des éléments de faiblesse de la situation hydrique jordanienne est dû au fait que le Pays manque de points de stockage, indispensables pendant l’hiver et qu’il a subi pendant les années quatre-vingts les contrecoups liés aux sécheresses périodiques, lesquelles ont affecté le bassin et ont porté le débit du Yarmouk à 380 millions de mètres cubes à peine.
La dotation hydrique d’Israël est extrêmement limitée, distribuée de façon inégale sur le territoire et soumise à des fluctuations continues.
Du point de vue de la distribution sur le territoire, il faut remarquer que les ressources principales sont localisées au nord et au nord-est du pays, alors que les agglomérations urbaines et industrielles et les zones cultivées s’étendent au centre et tout le long de la plaine côtière. Le développement des établissements au sud du pays et les ressources destinées à l’irrigation dans le but de "faire fleurir le désert" ont fait de cette partie même une zone à forte consommation d’eau.3 .
Les difficultés auxquelles les Pays doit faire face à cause d’une distribution inégale des ressources dans l’espace et dans le temps peuvent être partiellement résolues par la multiplication des points de stockage. Le lac Tibériade est le plus important de ceux-ci. Sa capacité est de 520 millions de mètres cubes environ, mais elle est insuffissante par rapport à la forte croissance de la demande intérieure.
Le cours supérieur du Jourdain est la ressource hydrique de surface la plus importante. Il représente 1/3 environ de la demande hydrique globale d’Israël. Les ressources souterraines, en outre, sont très importantes.
Elles représentent les 3/5 du potentiel renouvelable, c’est-à-dire 1,07 millions de mètres cubes contre 1,7 millions de mètres cubes au total. Le bassin côtier et celui occidentel fournissent la plus grande partie des ressources hydriques souterraines.
Le but d’augmenter la dotation de ressources hydriques renouvelables à marqué toute la politique d’expansion israélienne.
En faisant, en effet, une évaluation globale des ressources disponibles, on peut dire qu’environ les 2/3 de l’eau consommée par Israël annuellement viennent des Territoires Occupés, surtout de la Cisjordanie et que 40 installations hydrauliques israéliennes sont localisées en dehors des frontières d’Israël précédentes à 19674 .
Toutefois, les stations souterraines de captage de l’eau sont situées à l’intérieur des frontières antérieures à 19675 . Cela montre que la technologie extrêmement avancée et la présence d’un réseau de monitoring des ressources hydriques souterraines dont le pays dispose ne rend pas nécessaire le contrôle militaire pour réaliser les prélèvements sur les ressources hydriques situées en dehors des frontières nationales.
L’occupation militaire est, donc, importante pour empêcher aux Palestiniens l’utilisation des nappes souterraines, laquelle pourrait en compromettre le débit, ce qui est d’ailleurs confirmé par les limitations imposées par Israël à l’exploitation des ressources hydriques de la Cisjordanie par les populations arabes résidentes dans l’aire.6 .
Une grande discordance de données existe en ce qui concerne la dotation globale des ressources présentes dans cette aire, lesquelles oscillent entre 650 et 700 millions de mètres cubes.
L’aspect essentiel est, désormais, la quantité d’eau consommée par les populations palestiniennes, laquelle ne dépasse pas 125 millions de mètres cubes d’eau, c’est-à-dire 14% - 18% du total disponible. Par conséquent, le restant, compris entre 525 et 775 millions de mètres cubes, moins la quantité d’eau perdue par évaporation, représente la consommation des populations non arabes, à l’intérieur et à l’extérieur de la West Bank.
Le secteur le plus affecté par l’occupation israélienne est celui agricole, qui représente, d’ailleurs, une importante activité économique à l’intérieur de l’aire, en termes d’emploi et de contribution au Produit National Brut.7 .
En 1985 les ressources renouvelables théoriques d’Israël étaient estimées égales à 2.150 millions de mètres cubes d’eau, c’est-à-dire 501 mètres cubes par an par habitant, avec une prévision d’une forte baisse en 2020, date à laquelle on prévoit une baisse à 324 mètres cubes à peine de la disponibilité hydrique par habitant. La situation hydrique jordanienne paraissait encore plus détériorée. La dotation globale des ressources renouvelables de la Jordanie était estimée à 1.100 millions par an, c’est-à-dire 313 mètres cubes par habitant et à 91 à peine prévus pour l’an 2020.
Différents classifications existent en ce qui concerne la disponibilité d’eau par habitant, laquelle identifie une situation de grave déficit hydrique.
Selon la Banque Mondiale, le niveau minimum ne dépasse pas 1000 mètres cubes par an par habitant, le seuil critique est atteint avec 500 mètres cubes par an, alors que au-dessous de 100 il est nécessaire de faire recours à des sources alternatives, telles que la dissalement de l’eau et le recyclage des eaux usées8 . Avec 313 mètres cubes d’eau par habitant, la Jordanie se place sûrement dans la bande critique, de même qu’Israël avec ses 501 mètres cubes.
L’une des premières données est l’importance d’un facteur qui conditionne les rapports de force entre le Pays riverains du même cours d’eau et qui est représenté par la position dont un pays jouit à l’intérieur du bassin hydrographique, laquelle privilégie ceux qui sont situés "en amont" du fleuve par rapport à ceux qui sont situés "en aval";
les premiers, en effet, peuvent accéder à une ressource qui est encore intacte en termes de qualité et de quantité, alors que les seconds sont conditionnés dans leur dotation globale par les prélèvements et par la détérioration que les eaux subissent comme conséquence de leurs usages.
L’existence de positions plus ou moins statégiques en termes d’accès à la ressource est confirmée par la nette différence qu’il y a entre la Syrie et le Liban, disposant tous les deux d’un potentiel de ressources qui n’est pas encore utilisé et présentant un index d’exploitation inférieur à 20% et les autres Pays du bassin, dont les prélèvements se placent déjà dans la limite maximum et qui dans certains cas ont tendance à le dépasser.
Les prélèvements dépassent la disponibilité de ressources renouvelables à Gaza (index d’exploitation compris entre 166-216%) et en Israël (107.2%), la situation paraît extrêmement critique en Cisjordanie (97.9%) et en Jordanie (72.4%)
Face à la situation présente à l’intérieur du bassin du Jourdain, deux sont les interventions à poursuivre parallèlement :
• la première, à l’intérieur de chaque état, concerne une gestion optimale de la demande et de l’offre des ressources hydriques;
• la seconde, au niveau international, concerne l’obtention d’accords de coopération à l’intérieur de l’aire.
Dans les deux cas, l’attribution d’une forte valeur économique de l’eau s’impose en tant que valeur indispensable à la réalisation d’une efficace allocation des ressources aux différents secteurs de la production, à la réalisation d’un échange entre les Pays de l’aire et à la l’émergence d’un véritable "marché de l’eau"9 .
Conclusion
Si l’on ne peut pas nier que les progrès des techniques extractives ont alimenté l’exploitation minière - avec de fortes répercussions sur l’environnement - il est aussi vrai que la technologie peut contribuer de façon décisive à la solution des problèmes hydriques, à travers la diffusion de systèmes assurant une gestion efficace des ressources.
La sécurité hydrique de la région du Moyen Orient, comme de nombreux savants l’ont souligné, ne va pas dépendre seulement de l’exploitation de nouvelles sources - donc d’une offre supplémentaire d’eau - mais plutôt de la capacité de peser sur l’épargne, en agissant donc sur la demande.
Il suffit de penser, à cet égard, à l’importance que l’hydrotechnologie prend dans le secteur de l’irrigation dans la création de systèmes d’adduction capables d’éliminer les gaspillages et dans la réalisation de travaux hydrauliques pour le transport de l’eau sur la longue distance.
Dans un contexte régional où des situations de forte pression sur les ressources cohabitent avec des situations excédentaires, la coopération à l’échelle régionale joue un rôle décisif afin d’empêcher l’explosion de conflits pour l’eau et d’endiguer la détérioration croissante des ressources.
La résolution de l’urgence hydrique qui risque de conditionner lourdement le développement de certains Pays de l’aire impose, en effet, un passage d’échelle, de celle nationale à celle supranationale.
L’eau peut donc se transformer de facteur de forte conflictualité en facteur d’intégration, capable de donner une contribution décisive au coeur du processus de paix de la région.
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Source : Istituto di Ricerche sull’Economia Mediterranea (IREM) - CNR.
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