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Tulkarem -

Les Palestiniens empoisonnés par les déchets toxiques israéliens

Par

Muslimedia: August 16-31, 1998

La torture, les tabassages, la duperie et le vol sont les outils des occupants sionistes de la Palestine. Maintenant l'autorité palestinienne de Yassir Arafat, un sous-traitant des Israéliens, s’est également jointe aux actions de cruauté contre les Palestiniens.
Mais c'est l'imagination toujours fertile des Sionistes qui a atteint des sommets. Ils ont fourni une arme plus exotique pour infliger la souffrance aux Palestiniens.

Les déchets toxiques des industries israéliennes sont vidés près des villages palestiniens en négligence totale de la santé et des dangers pour l'environnement que cela pose. Les 8.000 habitants d'Azzun en Cisjordanie ont dû supporter les fumées toxiques des déchets toxiques israéliens qui sont régulièrement vidés près de leur village, amenées des industries de Tel Aviv situées à 30 kms.

Les villes de Qalqilya et de Tulkarm sont confrontés aux mêmes risques, en raison des méthodes de traitement des déchets des Sionistes.


Les habitants se plaignent de démangeaisons des yeux et de la gorge. Cela est, cependant, un problème mineur. Plus sérieuse est l'augmentation alarmante des cancers à Azzun : principalement la leucémie, le cancer de la prostate et maladie de Hodgkin.

Le Dr Abdul-Rahmen Abu-Hanieh qui s’est occupé de la santé de la population locale pendant 11 ans, n'a aucun doute sur la cause. Durant tout ce temps, il a pu constater que le taux de cancer s’est multiplié par dix.


'Ce sont les décharges' a-t’il dit à Julian Burger du quotidien londonien The Guardian. 'les Israéliens ne s'inquiètent pas de ce qu'ils déposent là - toutes sortes de produits chimiques. Qui sait quoi. Dans tous les autres villages où je vais remplir des certificats de décès, il y a peut-être un ou deux cas de cancer. Ici, il y en a 10 ou 11 par an,' déclare le Dr Abu-Hanieh au quotidien en date du 22 juillet.


Personne ne peut nier le fait que les Sionistes empoisonnent délibérément les habitants d’Azzun et d'autres villes de Cisjordanie .

Azzun touche un secteur qui est sous la juridiction de l'armée. Sans leur connivance, il est impossible que cela ait lieu. Selon des témoignages de témoins oculaires, chaque nuit, des camions arrivent de l'ouest (le côté israélien) et vident leur cargaison mortelle à la porte d'Azzun.

Ce n'est pas un incident isolé. Les Sionistes ont perpétrés des crimes semblables ailleurs. Les punitions collectives sont une tactique communément utilisée contre les civils.

L'artillerie à longue portée est employée pour faire exploser les maisons palestiniennes quand les gens suspectés d’actions de résistance contre les occupants sionistes sont connus pour y avoir vécu.
Souvent, non seulement la famille proche - qui peut être grande - est punie mais même les voisins sont soumis à cette stratégie terroriste sioniste.


Pendant les descentes sur les maisons palestiniennes, les soldats israéliens mélangent habituellement du kérosène la farine pour l'abîmer de façon délibérée et la rendre inapte à la consommation.

Des Palestiniens sont aussi soumis à d'autres formes de torture. Jamal al-Khamisi, qui a été libéré de la prison de Ramle le 21 juillet, s’est effondré et est décédé cinq jours plus tard.
La Commission des Droits de l'Homme Palestinienne (PHRC) pense qu'on lui aurait refusé le médicament approprié pour le cancer du foie.


Un mois plus tôt le 21 juin, Yousef al-Arear, est mort 10 heures après avoir été envoyé à la prison de Ramla. Il avait eu une opération du coeur et a été libéré de l'hôpital un mois plus tard. Transféré à la prison, il est mort 10 heures plus tard, encore le résultat du mauvais traitement et de la torture entre les mains des occupants sionistes.


En janvier 1997, le journal hébreu israélien, Ha'aretz, avait indiqué que les médecins israéliens avaient délibérément injecté du sang infecté par le SIDA à des enfants palestiniens en traitement dans les hôpitaux. 350 enfants au moins seraient infectés de cette façon.

Les Sionistes, cependant, ne vont pas échapper aux effets du poison vidé près des villages palestiniens. Azzun, Qalqilya et Tulkarm forment une triangle de désolation écologique.

'Qalqilya et Tulkarm sont situés sur les plus importantes couches aquifères de la région,' selon Mohammed al-Hmaidi, directeur général de Palestinian Environment Authority (PEA).

'Cela alimente les Israéliens et les Palestiniens. S'il est pollué, cela affectera tout le monde.'


Mais ce sont les Palestiniens qui sont le plus durement affectés. Mohammed Abu-Hanieh, un fermier local et un parent éloigné du docteur, a cité une longue liste de parents qui étaient morts du cancer ces dernières années, y compris son épouse, son frère et son cousin.

Le ministère de l'Environnement israélien, tout comme l’armée et la police répondent aux accusation de torture, rejette les allusions que vider des déchets est toléré dans les secteurs palestiniens. Mais les Sionistes sont des menteurs et avides.

Vider des déchets toxiques a aussi une dimension économique. Cela coûte environ 65 $ US pour employer un conducteur (habituellement un Palestinien) pour vider un camion de cinq-tonne de déchets chimiques en Cisjordanie .

Pour transporter le même volume jusqu’à Ramat Hovav dans le désert du Negev (le seul site de décharge approuvé par Israël pour les produits chimiques toxiques) coûte plus de 11.000 $.


'Des décharges sont fermées en Israël, augmentant l'incitation à aller décharger en Cisjordanie ' a dit Gidon Bromberg, directeur israélien du groupe d'action environnementale, Ecopeace.

Les écologistes disent que la Cisjordanie souffre des effets excessifs d'une profonde crise écologique israélienne.


L'usine de pesticide, les Industries Gishuri ,en est un exemple éclatant. Après des protestations environnementales israéliennes, elle s'est déplacée il y a environ 10 ans de Tel Aviv à Tulkarm, où elle émet maintenant quotidiennement un nuage des déchets au-dessus des secteurs palestiniens.

Source : www.muslimedia.com/

Traduction : ISM

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