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Israël - 19 mars 2004
Par Lily Galili
"Un responsable de projet dans sa vie quotidienne", comme un entraîneur personnel, c'est le genre de professionnel que tout le monde aimerait avoir à sa disposition et appeler.
La plupart d'entre nous n'en ont pas, mais les Palestiniens, oui.
Il s'appelle Shaul Peretz et il est le responsable de projet pour la vie quotidienne des Palestiniens depuis un an et demi.
Son boulot c'est de trouver des solutions quand les habitudes quotidiennes sont désorganisées par les déplacements du mur de séparation d'un point à un autre.
Le lieutenant colonel Peretz a appris le métier au cours d'une longue période au Liban où il faisait plus ou moins la même chose pour l'armée du Sud Liban (SLA). Au bout de sept ans, il a été chargé de toute une série de problèmes : depuis la restitution aux familles des dépouilles mortelles des soldats de la SLA, jusqu'à l'organisation de leçons d'informatique pour leurs enfants.
On dit que c'est un chic type. Il en a l'air effectivement. "Je fais tout mon possible pour aider ces gens" dit-il.
Peretz n'a rien à dire sur le tracé du mur. Il ne fait que résoudre les problèmes que soulèvent les périmètres déterminés. A Hirbet Jabara, assiégée, près de Tul Karm, par exemple, il a été bouleversé de voir des écoliers jouant des coudes à l' entrée unique qui s'ouvre deux fois par jour, le matin et l'après midi , quand ils vont à l'école et en repartent. Il y a actuellement des bus scolaires qui passent les prendre chez eux.
Récemment le pouvoir, ayant accepté une recommandation, a déplacé le mur plus près de la Ligne Verte pour que le village refasse partie intégrante de la Cisjordanie . "Je suis arrivé au stade où je connais le nom de tous les enfants de la famille" assure Peretz, qui n'est pas à court d'exemples.
L'accusation selon laquelle Israël commence par faire des choses et qu'ensuite il est obligé de chambouler, exaspère Peretz. "C'est faux" dit-il " Dès le début, le souci majeur a été la sécurité. Aujourd'hui, je peux vous assurer qu'aucune nouvelle section du mur n'est construite sans qu'on en ait pesé toutes les retombées sur la vie quotidienne .Et bientôt, vous en constaterez les résultats".
Le seul résultat pour l'heure, c'est qu'une requête des villageois du nord-ouest de Jérusalem - dénonçant le mur qui transforme leur village en enclave, et l'énorme réquisition (de terres) qui laisse plus de 30000 personnes, presque tous des fermiers, sans terre est actuellement - a été déposée devant les tribunaux.
Les manifestations anti-mur dans la région ont déjà conduit à la mort de trois Palestiniens qui étaient allés à la rencontre des bulldozers il y a trois semaines.
Mais les protestations ont aussi conduit à une surprenante alliance. Pour la première fois, les habitants de Mevasseret Zion, Har Adar et Nataf des colonies voisines ont ajouté leurs noms à la requête et se sont joints à la protestation contre le tracé du mur.
Cette semaine, dans sa délicieuse maison de Har Adar, qui touche pratiquement le village palestinien de Qatana, le juge Shalom Savyon a fait un pas supplémentaire : "Les habitants de Mevasseret n’ont pas fait le tour du problème. Leur réflexion ne devrait pas avoir pour objet le tracé du mur cent mètres de ce côté ou de l'autre mais la construction d’un mur dans cette région, point. Nous sommes en tain de devenir une ville frontière, et il n’y a absolument aucune raison à ça".
"Notre Abu Ghosh"
David Efrati, maire de Har Adar et ancien chef du Bureau de la population au Ministère de l’Intérieur, se joint à la conversation. Ils décrivent ensemble les liens très forts tissés avec leurs voisins Palestiniens depuis vingt ans.
Ils parlent d’Abun Naïm de Biddu qui surveillait les maisons juives en construction, d'aller à Jérusalem en passant par Biddu, et c'était un raccourci pratique ; de l’excellent accueil qu’ils recevaient quand ils passaient pour faire des courses ou pour boire une tasse de café. "Biddu, c’était notre Abu Gosh" dit Efrati, comparant le village palestinien à la colonie israélo-arabe toute proche.
Même aujourd¹hui, après que ce soit évanoui le fantasme d'une occupation éclairée, 500 travailleurs des villages palestiniens environnants ont des permis de travail dans la construction, le jardinage et le nettoyage à Har Adar. Trois Palestiniens sont employés au conseil local de Har Adar. Il n’y a jamais eu de problème de sécurité dans cette région.
A Har Adar, construit sur une terre occupée en 1967 et protégé par son propre mur de sécurité, l’unité de défense locale fonctionne plutôt comme des Boy-Scouts.
Depuis cinq ans qu'il est à la mairie, Efrati a invité chaque année les mukhtars palestiniens aux célébrations de Mimouna de la colonie. Chaque année, ils le remerciaient mais refusaient.
Il y a dix jours les mukhtars se sont réunis avec le conseil local d’Har Adar.
Après quoi, Efrati, avec le concours des Palestiniens qui travaillent à Har Adar, a distribué des prospectus en Arabe assurant les villageois de leur soutien : "Nous resterons à vos côtés et essaierons à sauvegarder vos terres même après la construction du mur. Nous espérons et prions pour la paix, et attendons le jour où toutes les barrières physiques s'effondreront pour permettre que les relations entre nous s’épanouissent et que nos visites mutuelles recommencent comme par le passé".
L’implication des voisins juifs a eu un impact inattendu. Le Conseil pour la Paix et la Sécurité auquel appartiennent beaucoup d'anciens leaders importants de la Défense, a aussi rejoint les actions anti-mur. Le conseil qui avait toujours travaillé avec une prudence déprimante pour ne pas souligner l’image «Gauchiste» qui lui est accolée, a bondi sur cette occasion de légitimité créée par les habitants juifs eux-mêmes.
L’avocat israélien arabe qui représente les requérants, Muhammad Dahla, avait besoin de témoignage pour répertorier d'autres alternatives de défense que l’actuel tracé du mur.
Les habitants de Mevasseret Zion ont pris contact avec le conseil. "Ecoutez ce que disent ces généraux à la retraite" , a conseillé la Haute Cour aux avocats des Forces israéliennes de défense (IDF) qui sont intervenus devant le tribunal cette semaine.
Ainsi, sur l’ordre de la Haute Cour qui a donné aux parties en présence une semaine pour trouver un compromis, un étrange groupe a parcouru la colline et la vallée pour contrôler le tracé controversé du mur de séparation : une équipe de l’IDF, conduite par le lieutenant colonel Danny Tirza ; l’avocat Dahla, Conseiller des Palestiniens ; les Généraux à la retraite du Conseil pour la Paix et la Sécurité et plusieurs habitants de Mevasseret Zion devenus les stratèges d’une nuit.
Mis à part les objections pratiques, cette association humaine brave les schémas habituels de l’IDF et de la société israélienne. Shaul Givoli, l’ancien gouverneur militaire de Naplouse qui est maintenant le directeur général du Conseil est venu participer à une de ces sorties à bord du véhicule utilitaire (SUV) de l’avocat Dahla. "Changé de bord ?" a demandé le lieutenant colonel Tirza. Il plaisantait évidemment, ce qui n’a pas fait rire Givoli.
Cette semaine, toutes les parties se sont mises d’accord dans le bureau du Procureur de Jérusalem pour une rencontre de nuit. Dahla du village de Touran en Galilée, s’est montré de nouveau avec les généraux du Conseil parmi lesquels Givoli et Avraham Aden.
Dans le bureau, les avocats de l’IDF l’ont provoqué : "Regardez-vous, armé jusqu’aux dents avec des généraux qui ont organisé votre Nakba !". Dahla s’est offusqué mais pas les généraux. Il vaut mieux se faire accuser d’être un responsable sioniste de la Nakba que d’être un ami des arabes.
"Tout ce que nous faisons, c’est dans l’intérêt de la sécurité d’Israël." déclare Givoli avec insistance.
"Les options auxquelles nous sommes parvenues sont basées sur l’idée que le mur doit rester aussi près que possible de la Ligne Verte, ce qui est aussi la route la plus courte et la moins gênante pour les Palestiniens. Le tracé actuel avec toutes ces entrées, est un piège pour les soldats.
C’est la même chose pour la distance entre le mur et les maisons palestiniennes.
Danny Tirza pense que le mur devrait être déplacé plus près de leurs maisons «afin que nous ayons assez de temps pour réagir si quelqu’un essayait de s’infiltrer. Nous disons que ce n’est pas une question de distance.
Ce dont nous avons besoin, c’est d’un obstacle physique, comme des barbelés, sur notre côté du mur. Si on se rapproche trop des Palestiniens ,on mettra seulement les soldats en danger ".
Dans leur déposition à la seconde audience cette semaine, ils ont soutenu que le mur doit s’élever à distance des maisons et des villages : "La proximité du mur est problématique pour différentes raisons. Avec une zone construite très près, il serai plus facile de saboter le mur et de viser les soldats en patrouille.
Les villageois ne pourrons pas atteindre leurs terres.
Des entrées et des carrefours seront nécessaires, créant des conflits et une sorte de menace sécuritaire que le mur lui-même est supposé éliminer ou réduire.
Un mur le long d’une telle route posera de sérieux problèmes opérationnels.
N’importe quel enfant jouant à la balle près du mur risque d’activer le système d’alarme et de déclencher une alerte militaire inutile. Rendre plus difficile pour les habitants de gagner leur vie ne fera qu’augmenter leur amertume et leur colère...
Ce qui en soi créé une sérieuse menace pour la sécurité israélienne».
Aujourd’hui encore, disent les membres du Conseil, la seule chose qui ait empêché un grand nombre d’attentats-suicides n’est pas le manque de candidat mais celui des ceintures explosives.
Après avoir fait le tour de la zone controversée cette semaine, Givoli déclare : "Il n’y a que deux raisons pour la construction du mur le long du tracé actuel : premièrement, l’appropriation de la terre pour agrandir les colonies dans le futur, ou faire naître tellement de difficultés que les Arabes aient envie de partir ce qui est encore plus préoccupant".
Une étincelle d’espoir
Jamala Mustafa, une habitante de Beit Surik, l’une des principales signataires de la requête, ne prévoit d’aller nulle part.
Ce lundi, elle était à la lisière du village dans sa tenue traditionnelle, regardant sa terre avec inquiétude, cette terre qui est en train de lui échapper.
Mustafa a deux motifs d'orgueil, dans la vie : son fils médecin qui a obtenu son diplôme à l’université du Wisconsin avec mention très bien, diplôme qui orne ses murs ; et la terre d’où elle tire son existence. Des douzaines de pots de confitures faites maison, ses mélanges d’épices et sa délicieuse huile d’olive remplissent sa cuisine. Et maintenant, on va réquisitionner sa terre, comme on dit dans le langage froid de la loi.
"Le mur arrive jusqu'aux maisons de Beit Surik et ne respecte pas la réglementation" disent les membres du Conseil pour la Paix et la Sécurité,
"La sécurité des troupes en patrouilles ne peut pas être garantie ; les villageois sont coupés de la majorité de leur terre ; la vie des villageois est bouleversée ; le mur est une offense pour le regard, et un gâchis pour le paysage. ; et il sera difficile à surveiller dans la durée."
"Cette terre, c’est notre vie" disent les habitants de Beit Surik. Le trésorier du Conseil local, Muhammad Jamal Abu-Dib explique que 80% des 4 000 habitants du village tirent leur gagne pain de l'agriculture.
Le village possèdait autrefois 31 000 dunams de terre.
A la suite de toutes les expropriations, il ne reste plus que 1400 dunams.
Le mur prévu sera à 20 ou 30 mètres de leurs maisons.
Au milieu de toute leur détresse et de tous leurs soucis, le soutien inattendu de Mevasseret Zion a fait naître une étincelle d'espoir chez les villageois. Ils se sentent moins seuls dans leur lutte.
Ce tout nouveau sentiment de force leur a permis d’en appeler aux organisations internationales et ils ont aussi envoyé une lettre au roi de Jordanie.
Abu-Dib dit qu’il a travaillé dans une colonie pendant des années, montant des maisons en pré-fabriqué. Il a même connu Margalit Har Sheffi quand elle était enfant. (N Tr : soldate, elle a été accusée de n'avoir pas empêché l'assassinat de Rabbin)
Et maintenant ? «Nous mourrons sur notre terre» dit-il.
Maintenant la balle est dans le camp du lieutenant colonel Tirza , chef du projet Keshet Tzava’im (Arc-en-ciel), et comme on l'appelle, «l’homme du mur». Il est responsable, entre autres choses, des changements prévus dans le tracé du mur.
L’idée qui sous-tend ces changements, c’est d¹éliminer les enclaves qui «créent une pression psychologique» ainsi qu’il l’a déclaré.
Le mur près de Qalqilya est un exemple flagrant.
"Quand nous avons compris l’importance du traumatisme psychologique qu’une enclave dans la région peut créer, nous avons décidé que, même si c’est moins efficace en terme de sécurité, nous conserverions
Qalqilya ouvert à l’Est et déplacerions le barrage sur la route de Naplouse.
Un passage souterrain est en construction au sud de Qalqilya vers Habla".
Un autre changement dans le tracé du mur va être fait sur six kilomètres entre Baka al-Gharbiyeh et Baka al-Sharkiyeh.
"Nous espérons que nous n’aurons pas à le regretter", dit Tirza.
Il y aura aussi un changement dans la région de Hirbet Jabara : quatre kilomètres de mur seront déplacés à l’Est. Non seulement les gens sont touchés par ces jeux de déviation.
Mais il y a aussi de l’argent en jeu. Les deux changements déjà décidés vont coûter 50 millions de nouveaux shekels israéliens.
D’autres changements à venir incluent l’annulation du mur au nord de la Route 443 qui devait créer une enclave hermétiquement fermée de 11 villages palestiniens, et le mur à l’Est des colonies de Nili et de Na’aleh.
Les enclaves n’ont pas bonne mine sur la carte : la ressemblance avec des ghettos fait frissonner et ne troublera que l’opinion publique locale.
"Après avoir considéré la situation comme un tout, l’armée a décidé que l’action préventive avec les patrouilles et les engins électro-optiques sera suffisante". dit Tirza. "Rien n'est improvisé. Tout est soigneusement étudié".
Dans quelle mesure la pression de l'opinion publique et des Américains a-t-elle joué sur ces décisions ?
Tirza cherche la réponse. Il s'en tire en racontant sa version : "Les Américains n’ont pas de problème avec le mur Est, qui doit protéger l’aéroport Ben Gourion".
En septembre, juste avant le vote du gouvernement sur cette section, je suis allé avec Dov Weissgalss et Amos Yaron rencontrer Condoleezza Rice.
Nous lui avons expliqué nos besoins de sécurité dans cette région, et elle a déclaré qu’il y avait d¹autres moyens de protéger l’aéroport que de construire un double mur.
Elle a dépêché une équipe d’experts de haut niveau appartenant au nouveau Homeland Security Office. Ils nous ont présenté des modèles de première classe pour sécuriser les aéroports concordant avec le niveau de sécurité le plus sensible l'atterrissage du jet du Président.
Nous leur avons dit que le contexte était différent ici.
Dans ce pays, le président peut être à bord d’un vol à l’atterrissage sans que quiconque en soit prévenu à l'avance.
Notre préoccupation, c’était de sécuriser le seul aéroport International d’Israël : une seule tentative d’attaque par missile suffirait à paralyser complètement tout le trafic aérien en Israël. L’équipe est repartie aux Etats-Unis et depuis on n’a pas reçu d’autres propositions américaines».
Sur la section du mur concernée par le recours devant la Haute Cour, Tirza n’a pas voulu s’exprimer.
Il n'a pas voulu dire non plus quoique ce soit sur la dispute avec le Conseil pour la Paix et la Sécurité.
"Il y a des sections qui ne peuvent être changées et d’autres que nous devons réexaminer.
J’ai écouté attentivement ce que disent les membres du Conseil pour la Paix et la Sécurité.
Certains d’entre-eux ont grandi avec les mêmes théories de la stratégie militaire que moi, mais ils ne sont pas à la place du commandant de District de l’IDF."
D’après ce qu’il dit, cependant, il paraît clair que le mur qui longe si étroitement les maisons du village de Duku pour laisser assez de place à la sécurisation de la future colonie de Emek Ha’ayalot (officiellement définie comme un nouveau quartier de Givat Ze’evi ) ne sera pas dévié .
"S’ils nous avaient demandé s'ils pouvaient bâtir un quartier ici, je ne suis pas certain de la réponse qu'on aurait donné" dit Tirza. "Mais les choses étant ce qu’elles sont, le seul moyen de protéger Emek Ha’ayalot, c’est d'installer l’IDF sur la colline d'en face" .
L’expropriation de la terre de Hirbet al-Jabel à la périphérie de Beit Surik semble aussi inévitable. Les villageois qui ont leurs cultures en haut de la colline connaissent déjà les principes de la stratégie militaire.
"L’armée n’abandonnera jamais une colline qui lui permet de contrôler toute la zone des environs" dit l’un d’entre eux.
L’avocat Dahla dit que la bataille se livre théoriquement sur un mur de séparation, mais il a fait le compte du nombre de fois où le mot «Shalat» (contrôle) ou un mot connexe est apparu dans la réponse de l’armée devant la Haute Cour : 39% fois.
Source : www.haaretz.com
Traduction : CS pour ISM-France
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Lily Galili
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