Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 3237 fois

Egypte -

Pétition : Le démantèlement d'Israël ; Israël est une entité hors la loi

Par

Au nom de Dieu Le Seigneur de tous les êtres humains

Les auteurs de ce document sont des jeunes qui n'appartiennent pas à une tendance politique ou à un parti, et n’ont pas d’ordre du jour ethnique, raciste ou religieux. Nous défendons l'humanité et le droit de tous les humains à vivre dans la dignité et en paix, indépendamment de leur religion, couleur, race, convictions politiques, appartenance ethnique et nationalité.

Pétition : Le démantèlement d'Israël ; Israël est une entité hors la loi

Nous respectons tous les principes et croyances, et nous soutenons la droiture et la justice face à l'oppression, la répression, le meurtre, l'usurpation des droits, et la distorsion des faits.

En tant que défenseurs des droits de l'homme et des valeurs, nous croyons dans le démantèlement de ce qui est internationalement reconnu comme étant "l'État d'Israël".

Ce document précise les arguments légitimes et humanitaires.

Premièrement : Israël n'est pas un Etat selon la définition internationale.
La définition d'un Etat est : "Un Etat est une association politique avec une réelle souveraineté sur une zone géographique et représentant une population."

En référence à la définition ci-dessus, nous pouvons considérer que :

Israël n'est pas une association politique, c'est une association religieuse-ethnique raciste,

Israël n’est pas un État souverain, il dépend entièrement du soutien politique, économique et militaire des Etats-Unis, ce qui en fait une colonie américaine, plutôt que d'un État souverain.
Les administrations américaines consécutives ont déclaré inlassablement leur engagement envers la sécurité d'Israël. Selon les normes internationales, chaque État est engagé seulement dans sa propre sécurité, et aucun Etat sur terre ne s'est engagé sur la sécurité d’un autre Etat, à l'exception des États-Unis d'Amérique, qui se sont engagés à assurer la sécurité d'Israël.


Deuxièmement : Israël est une entité illégale et doit être poursuivie.
Même si Israël a été créé par l'Organisation des Nations Unies – créé après que des groupes terroristes sionistes aient assassiné Folke Bernadette, le comte de Weisberg qui avait acquis les preuves juridiques pour empêcher la création d'Israël - pourtant, Israël, depuis sa création, a été une entité pervertie qui n'a jamais respecté les lois internationales ou les résolutions du Conseil de sécurité, en s'appuyant sur le veto américain.

1 - Israël a été fondé par des groupes terroristes poursuivis suite à des attaques à la bombe contre des civils dans des hôtels, des cinémas et des marchés : le groupe Lehi, le groupe Stern, un groupe révisionniste sioniste, l’Irgun et la Haganah.

2 - Israël a violé 35 résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et, étant protégé par le veto américain, n'a pas été poursuivi.

3 - Israël maintient son occupation, vise délibérément des civils, des journalistes, et des médecins, et empêche l'arrivée de l'aide aux blessés.

4 - Israël n'a pas signé le Traité de non-prolifération Nucléaire. Israël développe des armes de destruction massive, des armes nucléaires, et vise délibérément des civils avec des armes internationalement interdites.

5 - Israël viole les droits politiques et civils de ses propres citoyens, en dépit de ses affirmations d'être une démocratie. Israël a interdit un certain nombre de partis politiques israéliens de se présenter lors des dernières élections parce que les membres de ces partis sont d'origine arabe. Ce décret a été émis conformément à des mesures discriminatoires et racistes qui sont contre le droit international et sont des réminiscences du système obsolète d'apartheid en Afrique du Sud.

Les responsables israéliens annoncent ouvertement qu'ils croient en l’« épuration » des citoyens non-juifs de l’« Etat juif ». Tzipi Livni a déclaré que dans le cas de la création de l'État palestinien, tous les Israéliens d'origine arabe devront quitter Israël pour l'Etat palestinien en vue de « purifier » Israël.

Troisièmement : le sionisme contredit les articles de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, le Pacte International relatif aux Droits civils et politiques et le Pacte international relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels.


1- La Déclaration Universelle des Droits de l'homme :

Articles violés par Israël :


Article 1.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2.
1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.


- Le sionisme est essentiellement basé sur la discrimination. Il est enraciné dans l'idée du "peuple élu". Une telle erreur d'interprétation de la Torah explique la discrimination pratiquée par Israël contre les Palestiniens et les citoyens Arabes d'Israël-comme on le voit dans l'occupation, le blocus, le ciblage des civils, la confiscation de terres, la construction du Mur de l'apartheid, et la privation des droits politiques, sociaux et économiques. Toutes ces atrocités sont dirigées vers les Arabes à cause de leur appartenance ethnique et leurs religions.

- NB : Ces violations sont totalement condamnées par les Juifs religieux, et en tant qu'êtres humains, nous pensons que le sionisme et Israël sont les plus antisémites au monde puisqu’ils diffament le judaïsme, faussent l’image des juifs, et monopolisent ce qu'ils pensent être la bonne interprétation du judaïsme, ce qui est complètement rejeté par les Juifs antisionistes.


Article 3.Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

- A partir du moment où Israël a été créé, il a été principalement basé sur la privation des droits à la vie, à la liberté et à la sécurité du peuple autochtone. Cela a commencé avec le massacre de Deir Yassin, qui a été perpétré par des groupes terroristes sionistes. Ce massacre a été la semence de l'Etat sioniste. Immédiatement après la création d'Israël, plusieurs massacres contre les civils ont eu lieu.
Comme nous n’avons pas assez de place pour tous les mentionner ici, nous n’en citerons donc que quelques uns d'entre eux : le massacre d’al-Dawayma (1948), le massacre de Kafr Kassem (1965), et le plus récent massacre a eu lieu dans la bande de Gaza (2008/2009 ). Les dirigeants israéliens déclarent souvent qu’ils visent délibérément des civils pour qu'ils fassent pression sur les groupes qui leur résistent.

- Israël a bombardé des bâtiments et du personnel des Nations Unies à plusieurs reprises au Liban et en Palestine.

- Israël cible des civils et des bâtiments des Nations Unies avec des armes interdites au niveau international.

- Israël a refusé de recevoir un représentant de l'ONU après le massacre de Jénine (2002).

Article 5.
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

- Israël pratique sans relâche la torture et les traitements dégradants sur des prisonniers palestiniens, des civils arrêtés sur les checkpoints, les enfants sur le chemin de l'école, et la population civile des territoires occupés.

- Les soldats israéliens bandent les yeux et menottent les civils et les enfants arrêtés sur les checkpoints. Ils prennent également des enfants comme boucliers humains pour se protéger des pierres lancées par d'autres enfants.

- Des maisons palestiniennes sont également soumises à des incursions quotidiennes par des soldats israéliens qui pointent leurs fusils sur les enfants et les femmes pour les terrifier.

Article 9.
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

- Israël a, depuis le début expulsé les Palestiniens de leurs terres et démoli leurs maisons. En conséquence, les Palestiniens sont maintenant devenus des réfugiés dans des pays différents.

- Israël refuse aux réfugiés palestiniens le droit de revenir dans leur patrie.

- Israël emprisonne des milliers de Palestiniens, dont beaucoup sont des enfants et des femmes.

- Des rapports, ainsi que des témoins oculaires affirment que lors de la récente agression contre Gaza (2008-2009), Israël a arrêté plus d'un millier de Palestiniens de plus de 16 ans et les a placés dans des zones dangereuses, en les utilisant souvent comme boucliers humains.

- Au cours de la guerre contre Gaza (2008/2009), l'armée israélienne a arrêté des civils blessés et les a délibérément laissés saigner, en empêchant des équipes médicales de les atteindre.

- Les témoins affirment que pendant la guerre (2008-2009), l'armée israélienne a utilisé des civils blessés comme boucliers humains en les plaçant dans des trous creusés juste en face des chars, mettant en danger leurs vies en les plaçant sur la ligne de tirs.

- Des témoins ont affirmé que des soldats israéliens avaient utilisé des familles comme boucliers humains alors qu’ils entraient par effraction dans les maisons de Gaza (2008/2009).

- L'armée israélienne a utilisé des maisons dans la bande de Gaza en tant que postes d'observation militaire et bases militaires, en détenant les familles dans les maisons pour les utiliser comme boucliers humains.

- Jusqu'à présent, il y a plus de 200 citoyens gardés à vue par l'armée israélienne, dont certains ont été soumis à une enquête directe, harcelés et volés.

- L'armée israélienne a refusé de coopérer avec la Croix-Rouge, les autorités palestiniennes, et les organisations des droits de l'homme qui ont demandé à Israël de révéler le nombre et les noms des personnes arrêtées. Un tel rejet de coopération suscite de la crainte par rapport à la sécurité des personnes arrêtées.

Article 13.
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.


- Israël prive les Palestiniens de leur droit à la liberté de circulation et de résidence en les plaçant en garde à vue sur les checkpoints pendant de longues périodes que peuvent atteindre jusqu’à vingt heures ou plus.

- Israël empêche les réfugiés de retourner dans leur patrie.

- Israël limite le droit à la résidence d'un grand nombre de Palestiniens et les empêche de quitter le pays, sans indiquer de motifs.

Article 14.
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.


- Israël bombarde des villes palestiniennes et empêche les civils palestiniens de quitter les endroits dangereux par la fermeture des frontières et le blocus (guerre contre Gaza 2008/2009).

Article 15.
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.


- Israël accorde la nationalité à tout Juif dans le monde sur une base religieuse, alors qu'il menace certains Arabes israéliens de leur retirer leur nationalité, parce qu'ils adoptent certaines opinions politiques avec lesquelles Israël n'est pas d'accord.

- Après l'exil des Palestiniens de leurs terres, Israël refuse de leur accorder le droit de retour.

- Israël impose la nationalité israélienne aux résidents du Plateau du Golan et pratique toutes formes d'intimidation à ceux qui refusent la nationalité israélienne.

Article 17.
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.


- Israël confisque des terres palestiniennes, expulse les Palestiniens, et les bannit de manière à construire ses propres colonies de peuplement dans les territoires occupés.

- Israël, depuis des décennies, déracine et détruit des dizaines de milliers d'oliviers, ainsi que des vergers d'agrumes et de raisins. Ils appartiennent tous à des Palestiniens depuis des siècles.

- Israël a construit un mur d'apartheid sur la terre confisquée aux Palestiniens et a divisé les villages palestiniens en cantons non viables.

Article 21.
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.


Nous avons déjà souligné qu'Israël avait refusé que certains partis arabes israéliens participent aux élections et exercent leurs droits démocratiques en raison de leur origine ethnique. Israël refuse, supprime, et sape toutes les options démocratiques des Palestiniens dans les territoires gouvernés par l'Autorité Palestinienne.
Il a emprisonné des ministres, des députés et des représentants démocratiquement élus, et leur ôte leur liberté sans procès ou avec par des procès militaires formels. Les détenus ne bénéficient pas des droits civils les plus élémentaires en tant qu'individus et en tant que représentants du peuple.

Article 22.
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

- Israël ferme les passages frontaliers et prive les Palestiniens d’accéder à l'aide humanitaire comme l’est la situation actuelle dans la bande de Gaza.

- Israël exploite les ouvriers palestiniens et les fait travailler contre des bas salaires. Les travailleurs palestiniens ne bénéficient d'aucun des droits légaux en Israël, les exposant encore plus aux mauvais traitements et sont licenciés à tout moment sans avoir de droits juridiques.

Article 25.
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.


Israël viole tous ces articles en imposant des restrictions aux travailleurs palestiniens, et en les détenant pendant de longues heures sur les checkpoints. Israël exploite également politiquement la plupart d'entre eux en leur demandant de révéler des informations de sécurité à ses agences de renseignements sur les responsables et les citoyens palestiniens dans le but de les tuer ou de les arrêter, en échange de salaires et des droits des travailleurs.

Israël a transformé la situation humanitaire et les conditions de vie des Palestiniens en enfer.
Beaucoup de femmes palestiniennes enceintes donnent naissance en plein air, sur les passages et checkpoints. L'armée israélienne n’offre pas d'aide ou de facilités pour le transport des femmes enceintes et des malades.

Des centaines de personnes meurent chaque année sur les passages, après avoir essuyées des refus d’accéder aux hôpitaux et de l'aide. Les enfants palestiniens sont nés et grandissent sous les bombardements et le blocus, et parmi les scènes de mort et de destruction, les privant de leurs droits les plus fondamentaux en tant qu’enfants.

Israël impose aux enfants une vie dans un environnement de guerre perpétuelle, les privant de leurs droits à apprendre et à aller sans danger à l'école.

Les écoles ont été bombardées à plusieurs reprises, et la proportion de morts parmi les enfants palestiniens est la plus élevée dans les guerres modernes. Parmi ces enfants, beaucoup d'enfants sont tués à bout portant.

2 - Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques

Israël viole la plupart, sinon tous les articles du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques avec son comportement envers les Palestiniens et les résidents du Plateau du Golan occupé.


PARTIE 1

Article 1
1. Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.
2. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l’intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance.
3. Les États parties au présent Pacte, y compris ceux qui ont la responsabilité d’administrer des territoires non autonomes et des territoires sous tutelle, sont tenus de faciliter la réalisation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, et de respecter ce droit, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies.


- Israël occupe les territoires palestiniens et le Plateau du Golan, en refusant de se conformer aux résolutions du Conseil de sécurité affirmant qu’Israël doit se retirer des territoires occupés.

- Israël refuse aux Palestiniens et aux habitants du Golan leur droit à l'autodétermination, et refuse leurs droits à la liberté de déterminer leur statut politique, de poursuivre leur développement économique, social et culturel, et utilise la force violente et illégale pour les empêcher de pratiquer les droits mentionnés.

- Israël vise des éminentes personnalités palestiniennes de la vie culturelle. En 1970, Israël a assassiné l'éminente personnalité littéraire palestinienne, Ghassan Kanafani. En 1987, Israël a assassiné le grand caricaturiste palestinien Naji Al-Ali.


PARTIE II

Article 2

1. Les États parties au présent Pacte s’engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent Pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. Les États parties au présent Pacte s’engagent à prendre, en accord avec leurs procédures constitutionnelles et avec les dispositions du présent Pacte, les arrangements devant permettre l’adoption de telles mesures d’ordre législatif ou autre, propres à donner effet aux droits reconnus dans le présent Pacte qui ne seraient pas déjà en vigueur.
3. Les États parties au présent Pacte s’engagent à :
a) Garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d’un recours utile, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles ;
b) Garantir que l’autorité compétente, judiciaire, administrative ou législative, ou toute autre autorité compétente selon la législation de l’État statuera sur les droits de la personne qui forme le recours et à développer les possibilités de recours juridictionnel ;
c) Garantir la bonne suite donnée par les autorités compétentes à tout recours qui aura été reconnu justifié.


- Israël viole cet article. Les citoyens arabes en Israël sont privés de tous les droits qui sont accordés à n’importe quel Juif d'Israël. Les Juifs en Israël sont autorisés à posséder et à porter des armes, à pratiquer les rituels de leur religion - même si ces rituels comprennent des activités extrémistes ou racistes, comme maudire d’autres races et religions - et les Juifs sont autorisés à pointer leurs armes sur tout citoyen non-juif se promenant dans la rues. Ces actes ne sont pas illégaux selon la loi israélienne.

- Des citoyens non-juifs forcés de rejoindre l'armée, sont placés dans la ligne de tir, et leurs vies sont délibérément mises en péril, alors que les juifs dans l'armée sont très protégés.

- Des citoyens non-juifs sont contraints de servir dans l'armée dans des quartiers arabes, et obligés d’attaquer leur propre peuple. S'ils refusent, ils risquent l'emprisonnement.

- Israël empêche fréquemment les citoyens non-juifs de pratiquer les rites de leur religion, et s’ils sont autorisés, l’armée assiège l'église ou la mosquée.

- Israël empêche les hommes de moins de cinquante ans de prier dans la mosquée Al-Aqsa et les obliger à prier dans la rue, entourés par des chars et des fusils.

- Les Arabes arrêtés par Israël sont privés de tous leurs droits, exposés à des tourments et bénéficient de procès truqués dans lesquels le juge s’occupe du prisonnier, en fonction de sa religion et de sa race, et non pas en fonction de sa situation juridique.

- Plus de dix mille Arabes sont incarcérés dans les prisons israéliennes en raison de leurs opinions politiques. Beaucoup d'entre eux n'ont pas été jugés.


Article 4
1. Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel, les État parties au présent Pacte peuvent prendre, dans la stricte mesure où la situation l’exige, des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte, sous réserve que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les autres obligations que leur impose le droit international et qu’elles n’entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l’origine sociale.
2. La disposition précédente n’autorise aucune dérogation aux articles 6, 7, 8 (par. 1 et 2), 11, 15, 16 et 18.
3. Les États parties au présent Pacte qui usent du droit de dérogation doivent, par l’entremise du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, signaler aussitôt aux autres États parties les dispositions auxquelles ils ont dérogé ainsi que les motifs qui ont provoqué cette dérogation. Une nouvelle communication sera faite par la même entremise, à la date à laquelle ils ont mis fin à ces dérogations.


Israël viole tous les points de l'article ci-dessus. Sous prétexte de protéger la sécurité israélienne, Israël prive tous les citoyens arabes de la sécurité.
Protégé par droit de veto des États-Unis, Israël n’a respecté aucune résolution du Conseil de sécurité des Nations unies.


Article 9
1. Tout individu a droit à la liberté et à la sécurité de sa personne. Nul ne peut faire l’objet d’une arrestation ou d’une détention arbitraires. Nul ne peut être privé de sa liberté, si ce n’est pour des motifs et conformément à la procédure prévus par la loi.
2. Tout individu arrêté sera informé, au moment de son arrestation, des raisons de cette arrestation et recevra notification, dans le plus court délai, de toute accusation portée contre lui.
3. Tout individu arrêté ou détenu du chef d’une infraction pénale sera traduit dans le plus court délai devant un juge ou une autre autorité habilitée par la loi à exercer des fonctions judiciaires, et devra être jugé dans un délai raisonnable ou libéré. La détention de personnes qui attendent de passer en jugement ne doit pas être de règle, mais la mise en liberté peut être subordonnée à des garanties assurant la comparution de l’intéressé à l’audience, à tous les autres actes de la procédure et, le cas échéant, pour l’exécution du jugement.
4. Quiconque se trouve privé de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d’introduire un recours devant un tribunal afin que celui-ci statue sans délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
5. Tout individu victime d’arrestation ou de détention illégales a droit à réparation.


Les Palestiniens sous occupation israélienne ne bénéficient d'aucune sécurité. Les forces israéliennes entrent par effraction dans les maisons et les civils sont soumis à des arrestations arbitraires. Ils sont privés de leur liberté sans aucun prétexte juridique et sans même connaître les raisons de leur arrestation.
Ils reçoivent un traitement inhumain lors de leur arrestation.

Après avoir arrêté un Palestinien, souvent, l'armée israélienne rase sa maison au bulldozer et maltraite sa famille.
Après leur arrestation, les Palestiniens sont soumis à une torture féroce.

Les tribunaux israéliens n'appliquent pas la loi aux Palestiniens. Ils adoptent une position hostile envers la personne poursuivie en fonction de sa race et de sa religion.


Article 10
1. Toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.
2. a) Les prévenus sont, sauf dans des circonstances exceptionnelles, séparés des condamnés et sont soumis à un régime distinct, approprié à leur condition de personnes non condamnées.
b) Les jeunes prévenus sont séparés des adultes et il est décidé de leur cas aussi rapidement que possible.
3. Le régime pénitentiaire comporte un traitement des condamnés dont le but essentiel est leur amendement et leur reclassement social. Les jeunes délinquants sont séparés des adultes et soumis à un régime approprié à leur âge et à leur statut légal.


- Tout Palestinien ou Arabe arrêté par les forces israéliennes est traité sans aucune dignité et de façon inhumaine.

- Chaque Palestinien arrêté par les forces israéliennes est soumis à la torture.

- Les Palestiniens arrêtés pour des motifs politiques sont mis dans la même cellule que des criminels.

- Les Palestiniens mineurs sont placés dans les mêmes cellules que des adultes criminels.

- Plus de dix mille Palestiniens et Arabes sont emprisonnés et soumis à des conditions inhumaines. Beaucoup d'entre eux sont des enfants, des femmes, et des femmes enceintes.

- Les femmes Arabes enceintes emprisonnées dans les prisons israéliennes donnent naissance dans la prison, et les bébés ne sont pas autorisés à être placés sous la garde de parents à l'extérieur de la prison.


Article 12
1. Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un État a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence.
2. Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien.
3. Les droits mentionnés ci-dessus ne peuvent être l’objet de restrictions que si celles-ci sont prévues par la loi, nécessaires pour protéger la sécurité nationale, l’ordre public, la santé ou la moralité publiques, ou les droits et libertés d’autrui, et compatibles avec les autres droits reconnus par le présent Pacte.
4. Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays.


- Israël prive des millions de réfugiés de retourner dans leurs pays d'où ils ont été expulsés par la force.

- Israël prive arbitrairement des jeunes Palestiniens de quitter le pays pour recevoir une formation à l'étranger. Elle les prive également de recevoir une éducation dans leur pays.


Article 14
1. Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l’intérêt des bonnes mœurs, de l’ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l’intérêt de la vie privée des parties en cause l’exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l’estimera absolument nécessaire, lorsqu’en raison des circonstances particulières de l’affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice ; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l’intérêt de mineurs exige qu’il en soit autrement ou si le procès porte sur des différends matrimoniaux ou sur la tutelle des enfants.

2. Toute personne accusée d’une infraction pénale est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie.

3. Toute personne accusée d’une infraction pénale a droit, en pleine égalité, au moins aux garanties suivantes :
a) A être informée, dans le plus court délai, dans une langue qu’elle comprend et de façon détaillée, de la nature et des motifs de l’accusation portée contre elle ;
b) A disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec le conseil de son choix ;
c) A être jugée sans retard excessif ;
d) A être présente au procès et à se défendre elle-même ou à avoir l’assistance d’un défenseur de son choix; si elle n’a pas de défenseur, à être informée de son droit d’en avoir un, et, chaque fois que l’intérêt de la justice l’exige, à se voir attribuer d’office un défenseur, sans frais, si elle n’a pas les moyens de le rémunérer ;
e) A interroger ou faire interroger les témoins à charge et à obtenir la comparution et l’interrogatoire des témoins à décharge dans les mêmes conditions que les témoins à charge ;
f) A se faire assister gratuitement d’un interprète si elle ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l’audience ;
g) A ne pas être forcée de témoigner contre elle-même ou de s’avouer coupable.


4. La procédure applicable aux jeunes gens qui ne sont pas encore majeurs au regard de la loi pénale tiendra compte de leur âge et de l’intérêt que présente leur rééducation.
5. Toute personne déclarée coupable d’une infraction a le droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité et la condamnation, conformément à la loi.
6. Lorsqu’une condamnation pénale définitive est ultérieurement annulée ou lorsque la grâce est accordée parce qu’un fait nouveau ou nouvellement révélé prouve qu’il s’est produit une erreur judiciaire, la personne qui a subi une peine à raison de cette condamnation sera indemnisée, conformément à la loi, à moins qu’il ne soit prouvé que la non-révélation en temps utile du fait inconnu lui est imputable en tout ou partie.
7. Nul ne peut être poursuivi ou puni en raison d’une infraction pour laquelle il a déjà été acquitté ou condamné par un jugement définitif conformément à la loi et à la procédure pénale de chaque pays.


- Chaque élément de cet article est violé par Israël quand il s’agit des Palestiniens et des Arabes.

- Les tribunaux israéliens neutralisent l'action de la législation israélienne, quand ils s’occupent des Palestiniens et des Arabes. Ils sont considérés comme coupables avant même d'entrer dans la salle d'audience.

- Les tribunaux israéliens rejettent souvent les avocats choisis par les accusés et en assignent d'autres qui sont connus pour leurs préjugés envers les Arabes en tant que race.


Article 17
1. Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.
2. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.


Israël viole cet article, sous couvert international. Les forces israéliennes pénètrent de force dans les maisons palestiniennes sans aucun respect de la vie privée, maltraitent les familles, en particulier les enfants.

Concernant les atteintes illégales à l'honneur et à la réputation d’une personne :
Au cours des dernières années, il y a eu des attaques constantes contre les musulmans et les Arabes qui sont connues sous le nom d '«Islamophobie» et «Arabo-phobie». Un tel dénigrement organisé, représentant les Musulmans et les Arabes comme des «terroristes», des gens «arriérés», et «non civilisés» a pour but de donner des excuses et de justifier toutes les atrocités militaires illégales menées contre la population arabe et musulmane, à commencer par les massacres israéliens, l'invasion américaine de l’Afghanistan, l'occupation illégale de l’Irak et en terminant par les plus célèbres prisons au monde: Abu Ghraib et Guantanamo Bay.

Cette campagne a provoqué beaucoup de tort aux populations Musulmanes et Arabes dans le monde entier. Des Musulmans, des Arabes et même des Sikhs et des Hindous (parce qu'ils ressemblent aux Musulmans du Moyen-Orient dans leur couleur et leurs caractéristiques) ont été soumis à la persécution, à la perte d'emploi, aux arrestations et aux meurtres racistes.

Beaucoup de nations arabes et musulmanes ont été endommagés économiquement, politiquement et militairement, avec le plein soutien des États et des foules.

Des crimes inhumains et des actes interdits par le droit international ont visé les Musulmans et les Arabes, individuellement et collectivement dans le monde.

Les médias internationaux diffusent inlassablement des émissions contenant un discours de haine contre les Musulmans et les Arabes. FOX News diffuse en permanence des émissions suscitant la haine envers les Musulmans.

Maintenant, après les mesures prises pour la fermeture de Guantanamo Bay et le retrait d’Irak, nous demandons:

1 - Des excuses officielles de tous ceux qui ont diffusé du matériel et des atrocités morales contre les Musulmans et les Arabes, ce qui leur causent des dommages très importants au niveau collectif et individuel.

2 – L’arrêt immédiat de toute forme d’action haineuse au niveau militaire ou économique et tout discours de haine.

3 – Une condamnation juridique internationale pour toutes les offensives contre les musulmans et les Arabes.

4 – Cette politique de propagation de la haine est destinée à couvrir les crimes de guerre inhumains perpétrés par Israël et les puissances mondiales. Ces politiques doivent être internationalement condamnées par une déclaration officielle et de nouvelles législations pour protéger les musulmans et les arabes soumis à la persécution.

5 - Les Arabes sont des Sémites, et pourtant, ils ne sont pas autorisés à recourir au droit international sur l'antisémitisme quand ils sont attaqués, par conséquent, il est essentiel d'adopter une nouvelle loi pour protéger les Arabes et les Musulmans.

6 – Des dédommagements financiers, politiques et moraux appropriés doivent être attribués immédiatement aux Arabes et aux Musulmans.


Article 20
1. Toute propagande en faveur de la guerre est interdite par la loi.
2. Tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi.


Les hommes politiques israéliens mènent une guerre de propagande et l'utilisent dans les campagnes électorales dans lesquelles ils ont à maintes reprises répétés des appels à la guerre en utilisant des tons racistes contre les Arabes et en les menaçant de génocide.

En observant les déclarations des politiciens israéliens, depuis la création d'Israël, jusqu'à aujourd’hui, on retrouve constamment des campagnes menées par des responsables politiques religieux contre les Arabes, en les décrivant d’une manière raciste pour inciter les soldats à les tuer pour des raisons racistes, religieuses et sécuritaires.

Article 25
Tout citoyen a le droit et la possibilité, sans aucune des discriminations visées à l’article 2 et sans restrictions déraisonnables :
a) De prendre part à la direction des affaires publiques, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis ;
b) De voter et d’être élu, au cours d’élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l’expression libre de la volonté des électeurs ;
c) D’accéder, dans des conditions générales d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.


Les Palestiniens ne jouissent d'aucun droit politique sous occupation. Israël ne respecte pas les résultats de l'élection palestinienne et ne reconnaît pas les représentants des Palestiniens. En outre, Israël a arrêté des députés élus palestiniens au mépris de leur immunité parlementaire.

Les Arabes israéliens ne sont pas autorisés à occuper des postes de dirigeants, peu importe s’ils sont qualifiés ou non.
En matière d'emploi, les juifs ont la priorité sur tous les Arabes, même si les Arabes sont mieux qualifiés.


Article 27

Dans les États où il existe des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, les personnes appartenant à ces minorités ne peuvent être privées du droit d’avoir, en commun avec les autres membres de leur groupe, leur propre vie culturelle, de professer et de pratiquer leur propre religion, ou d’employer leur propre langue.

Israël viole cet article, comme mentionné ci-dessus dans le document.
Israël viole tous les articles de la partie IV du Pacte. Il ne permet pas la création d'un comité international des droits de l'homme pour assurer le suivi des droits des personnes sous occupation, ou aider à la poursuite des criminels qui prennent part à des massacres, à des génocides, aux arrestations et aux emprisonnements des Palestiniens.

L'Organisation des Nations Unies et la communauté internationale sont responsables de cette partie, mais ne peut pas poursuivre en justice ni Israël, ni ses dirigeants, officiers ou soldats. Dans le même temps, Israël empêche le travail d'un comité d’enquête international, quels que soient ses motifs et objectifs.
Cette partie n'est pas reconnue ou mise en pratique par Israël, ni imposée à Israël par une organisation internationale.

Il est évident pour tout chercheur qu'Israël a clairement violé tous les documents, les chartes et traités internationaux. Il est très étrange en effet qu'Israël et ses dirigeants n’aient jamais été poursuivis ou tenus pour responsables de leurs actions.

3 - Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels

Quant à la partie économique du Pacte international, ci-dessous nous montrons comment Israël traite cet aspect :

Article 1
1. Tous les peuples ont le droit de disposer d'eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.
2. Pour atteindre leurs fins, tous les peuples peuvent disposer librement de leurs richesses et de leurs ressources naturelles, sans préjudice des obligations qui découlent de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'intérêt mutuel, et du droit international. En aucun cas, un peuple ne pourra être privé de ses propres moyens de subsistance.


- Nous avons mentionné plus tôt dans le Pacte relatif aux droits civils et politiques, la façon dont Israël viole cet article, par l'occupation des terres palestiniennes, la construction du mur de séparation, le siège de Gaza, et la construction de colonies sur des terres palestiniennes, dont les propriétaires possèdent des documents de propriété, l’installation de barrages entre les villes et les villages, le blocage pendant de longues heures des Palestiniens sur ces obstacles, y compris la perte de leur travail pour les ouvriers en raison de retards permanents.

- Israël a saisi toutes les ressources en eau douce de la Cisjordanie et du Golan. Il installe des colonies de peuplement sur des terres fertiles après l'expulsion de ses habitants et la confiscation des terres. Il construit ses camps de l'armée près des ressources en eau douce. Israël a arraché et arrache toujours des centaines de milliers d'oliviers et d'agrumes qui appartiennent à des Palestiniens, détruisent leurs vergers et leurs vignes et les confisquent pour la construction du mur de séparation et de colonies ou de casernes militaires.


PARTIE III

Article 6

1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit au travail, qui comprend le droit qu'a toute personne d'obtenir la possibilité de gagner sa vie par un travail librement choisi ou accepté, et prendront des mesures appropriées pour sauvegarder ce droit.
2. Les mesures que chacun des Etats parties au présent Pacte prendra en vue d'assurer le plein exercice de ce droit doivent inclure l'orientation et la formation techniques et professionnelles, l'élaboration de programmes, de politiques et de techniques propres à assurer un développement économique, social et culturel constant et un plein emploi productif dans des conditions qui sauvegardent aux individus la jouissance des libertés politiques et économiques fondamentales.


- La plupart des jeunes Palestiniens sont au chômage en raison du harcèlement sur les checkpoints israéliens. Ils sont retardés pendant de longues heures et doivent fournir des informations sur leurs proches afin de faciliter leur passage et se rendre à leur travail.
Dans le même temps, Israël a bombardé la plupart des usines dans la bande de Gaza après un siège étouffant par lequel il refusé l'entrée dans Gaza de toute les matières premières ou de pièces de rechange pour les machines. Israël bombarde des petits ateliers et les détruit en prétextant que les combattants de la résistance les utilisent pour la fabrication d'explosifs.
Ces affirmations se sont souvent avérées fausses, parce que ces ateliers sont très petits et n'ont pas d'installations pour la fabrication d'explosifs ou autres.

- Tous ces éléments ne sont pas disponibles dans la bande de Gaza ou en Cisjordanie en raison des politiques de l'occupation. Il n’existe pas d’experts ou de technologie dans les écoles et les établissements d'enseignement en raison de la pauvreté, du siège et des restrictions. Un travailleur palestinien ne peut pas trouver un emploi décent, sauf en Israël et la plupart des travailleurs ont perdu leur emploi, pour les raisons mentionnées plus haut (retards sur les checkpoints ou interrogatoires par les services de renseignements israéliens).


Article 7
Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu'a toute personne de jouir de conditions de travail justes et favorables, qui assurent notamment :
a) La rémunération qui procure, au minimum, à tous les travailleurs:
i) Un salaire équitable et une rémunération égale pour un travail de valeur égale sans distinction aucune; en particulier, les femmes doivent avoir la garantie que les conditions de travail qui leur sont accordées ne sont pas inférieures à celles dont bénéficient les hommes et recevoir la même rémunération qu'eux pour un même travail ;
ii) Une existence décente pour eux et leur famille conformément aux dispositions du présent Pacte ;
b) La sécurité et l'hygiène du travail ;
c) La même possibilité pour tous d'être promus, dans leur travail, à la catégorie supérieure appropriée, sans autre considération que la durée des services accomplis et les aptitudes ;
d) Le repos, les loisirs, la limitation raisonnable de la durée du travail et les congés payés périodiques, ainsi que la rémunération des jours fériés.


Ces conditions ne peuvent pas être obtenues dans le cadre des contraintes mentionnées plus tôt en conséquence de l'occupation. Les femmes palestiniennes travaillent dans de très mauvaises conditions sous occupation dans d'anciennes usines délabrées. Les femmes palestiniennes travaillant comme enseignantes sont toujours exposées au danger et susceptibles de cesser de travailler puisque les écoles sont souvent fermées pour des raisons de sécurité.

Les ouvriers ne sont payés souvent parce qu’Israël refuse l'entrée d'argent dans la bande de Gaza et empêche l'entrée des envois de fonds privés pour les salaires des employés. A Gaza, il y a souvent des grèves parce que les employés ne perçoivent pas leurs salaires pendant des mois, par conséquent, ils n’ont donc pas le minimum des conditions d’emploi et de paiements. Ils ne sont pas payés une grande partie de l'année.


Article 10
Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent que:
1. Une protection et une assistance aussi larges que possible doivent être accordées à la famille, qui est l'élément naturel et fondamental de la société, en particulier pour sa formation et aussi longtemps qu'elle a la responsabilité de l'entretien et de l'éducation d'enfants à charge. Le mariage doit être librement consenti par les futurs époux.
2. Une protection spéciale doit être accordée aux mères pendant une période de temps raisonnable avant et après la naissance des enfants. Les mères salariées doivent bénéficier, pendant cette même période, d'un congé payé ou d'un congé accompagné de prestations de sécurité sociale adéquates.
3. Des mesures spéciales de protection et d'assistance doivent être prises en faveur de tous les enfants et adolescents, sans discrimination aucune pour des raisons de filiation ou autres. Les enfants et adolescents doivent être protégés contre l'exploitation économique et sociale. Le fait de les employer à des travaux de nature à compromettre leur moralité ou leur santé, à mettre leur vie en danger ou à nuire à leur développement normal doit être sanctionné par la loi. Les Etats doivent aussi fixer des limites d'âge au-dessous desquelles l'emploi salarié de la main-d'oeuvre enfantine sera interdit et sanctionné par la loi.


- Il n'y a aucune protection pour les individus ou les familles vivant sous occupation israélienne. Presque chaque famille palestinienne est divisée dans plusieurs pays en raison du déplacement, et chaque maison palestinienne a des victimes en raison des bombardements israéliens. Cet article et beaucoup d'autres ne peuvent même pas être appliqués aux Palestiniens en raison des délocalisations, des déplacements, des meurtres, des bombardements, et des intimidations.

- Beaucoup de mères palestiniennes, qu'elles travaillent ou non, ont accouché sur des checkpoints et sur le chemin vers l’hôpital en raison de la politique de restriction sur les passages et des longues périodes d'attente, sans distinctions entre les malades et les femmes enceintes ou les gens ordinaires.

- Les enfants palestiniens sont exposés à la mort dans les rues et sur le chemin de l'école. Beaucoup d'entre eux sont contraints de quitter l'école et de travailler pour soutenir leurs familles en raison du décès du père ou de la mère, ou en raison de l'extrême pauvreté causée par le blocus continuel et de la politique de la famine imposée à Gaza par Israël.


Article 11
1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à un niveau de vie suffisant pour elle-même et sa famille, y compris une nourriture, un vêtement et un logement suffisants, ainsi qu'à une amélioration constante de ses conditions d'existence. Les Etats parties prendront des mesures appropriées pour assurer la réalisation de ce droit et ils reconnaissent à cet effet l'importance essentielle d'une coopération internationale librement consentie.
2. Les Etats parties au présent Pacte, reconnaissant le droit fondamental qu'a toute personne d'être à l'abri de la faim, adopteront, individuellement et au moyen de la coopération internationale, les mesures nécessaires, y compris des programmes concrets :
a) Pour améliorer les méthodes de production, de conservation et de distribution des denrées alimentaires par la pleine utilisation des connaissances techniques et scientifiques, par la diffusion de principes d'éducation nutritionnelle et par le développement ou la réforme des régimes agraires, de manière à assurer au mieux la mise en valeur et l'utilisation des ressources naturelles ;
b) Pour assurer une répartition équitable des ressources alimentaires mondiales par rapport aux besoins, compte tenu des problèmes qui se posent tant aux pays importateurs qu'aux pays exportateurs de denrées alimentaires.


- Nous l'avons dit précédemment, et il est bien connu que le blocus israélien rend impossible l'application de ces articles. Israël a bombardé les entrepôts d’aide, même ceux appartenant à l'UNRWA, comme cela s'est produit récemment dans la bande de Gaza.

- Israël a imposé un siège étouffant, bombardé des organisations d’aide et des entrepôts, et empêché les Palestiniens d'importer de l’étranger des marchandises, de la nourriture et des médicaments.


Article 12
1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu'a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu'elle soit capable d'atteindre.
2. Les mesures que les Etats parties au présent Pacte prendront en vue d'assurer le plein exercice de ce droit devront comprendre les mesures nécessaires pour assurer :
a) La diminution de la mortinatalité et de la mortalité infantile, ainsi que le développement sain de l'enfant ;
b) L'amélioration de tous les aspects de l'hygiène du milieu et de l'hygiène industrielle ;
c) La prophylaxie et le traitement des maladies épidémiques, endémiques, professionnelles et autres, ainsi que la lutte contre ces maladies ;
d) La création de conditions propres à assurer à tous des services médicaux et une aide médicale en cas de maladie.


- Les hôpitaux et cliniques palestiniens n'ont pas d'équipement moderne, et il n'y a pas d'électricité, la plupart du temps, car Israël empêche le carburant et le gaz d'entrer dans la bande de Gaza. Il empêche également l'importation de matériel médical. Souvent les malades palestiniens meurent suite à de simples maladies qui pourraient être facilement guéries, puisque beaucoup de médicaments ne sont pas disponibles et ne peuvent pas être importés en raison du blocus.

- Nous avons déjà décrit la situation dans les hôpitaux et la façon dont les bébés sont nés dans des conditions primitives sur les checkpoints ce qui a causé leur mort en raison de l'absence de conditions de vie élémentaires dont les nouveau-nés ont besoin et d’équipements de surveillance spéciale et de soins dans les hôpitaux.

En plus de ces raisons, Israël a bombardé des zones palestiniennes peuplées avec des armes interdites au niveau international comme des bombes au phosphore qui constituent une menace pour la santé de la population ainsi que pour l'environnement en général.

Israël a bombardé des ambulances et des ambulanciers ont été tués et empêchés d'atteindre les victimes qui, suite à cela, sont décédées. Cela s'est passé dans toutes les guerres israéliennes au Sud-Liban, en Cisjordanie , à Jénine et récemment à Gaza.

Dans toutes les guerres, Israël a pris pour cible les ambulances et les ambulanciers, les archives de ces guerres sont disponibles.


Article 13
1. Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit de toute personne à l'éducation. Ils conviennent que l'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et du sens de sa dignité et renforcer le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Ils conviennent en outre que l'éducation doit mettre toute personne en mesure de jouer un rôle utile dans une société libre, favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux, ethniques ou religieux et encourager le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.


En plus de l'état précédemment des écoles et des étudiants palestiniens, les programmes scolaires israéliens sont remplis de cours, chants et récits racistes qui incitent à la haine à l’égard des Arabes, en les décrivant comme des criminels primitifs qui méritent d'être tués, déplacés et victimes de la violence. C’est sans doute la chose la plus dangereuse au monde pour des enfants que de leur enseigner la culture de la haine et le racisme.

Ces enfants ne feront pas la paix à l'avenir et ils n’auront aucune pitié envers ceux qu'ils considèrent comme des ennemis. Ils grandissent et apprennent que les « autres » méritent d'être tués.
Les programmes scolaires qui contiennent énormément de racisme peut être contrôlés pour plus de détails. Des photos ont également été publiées par des agences de presse qui montrent comment les jeunes enfants israéliens ont signé leur nom sur les missiles de l'armée israélienne pendant la guerre du Liban en Juillet 2006.

Il convient de noter ici qu’Israël a violé et viole la plupart des articles de la Convention de Genève relative au statut des personnes et à la façon de traiter avec eux pendant les guerres et les conflits. Toutes les violations qui ont été mentionnées précédemment dans le présent document sont expressément des violations des dispositions de ce traité, qui est connu de tous les pays et de toutes les organisations internationales des droits de l'homme.

En raison de ce qui précède, nous estimons qu'il est clair que le soi-disant Etat d'Israël, est une entité raciste qui n'a pas le droit de vivre. Il empêche un niveau de vie décent et la paix à tous ses voisins et aux personnes sous son contrôle, en particulier les non-Juifs.

Il s'agit d'une entité qui n'est pas gouvernée sur des bases juridiques ou normes éthiques, comme le reste du monde.

Israël est une entité criminelle basée sur le meurtre et la destruction, et constitue un danger pour l'humanité, l'environnement, et pour toutes formes de vie.


Alors que nous présentons ce document devant l'humanité tout entière, nous exprimons clairement notre ressentiment et notre rejet du silence évident de la plupart des organisations internationales et humanitaires, et même de la partialité de certaines de ces organisations contre la victime et leur soutien à l'agresseur.

Nous mettons cette responsabilité devant tous ceux qui croient en l'humanité et dans les droits des personnes à jouir de toutes les nobles standards de la civilisation.


Premiers signataires de la pétition "Le démantèlement d'Israël : Israël est une entité hors la loi"

Nawara Negm
Joe Ghanem
Iman Badawi
Mohammad Shaltaf
Mohammad Qandiel
Asem Al Kassem
Rehab Elfawkhry



Signez la pétition :
http://www.petitiononline.com/mod_perl/signed.cgi?ttwpdi&1

Source : http://justicenownetwork.blogspot.com/

Traduction : MG pour ISM

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Egypte

Même sujet

Résistances

Même date

1 mars 2009