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Cisjordanie - 11 mars 2006
Par OCHA
OCHA - Territoires Palestiniens Occupés fournit des informations humanitaires, des cartes et des analyses par le biais d’une gamme de services, de produits et de briefings. Son siège est à Jérusalem et OCHA possède des bureaux dans les villes suivantes : Jérusalem, Gaza, Hebron, Ramallah, Naplouse et Tulkarem.
Ce rapport passe en revue les obstacles qui font partie du système de bouclage interne au sein de la Cisjordanie au 13 janvier 2006 et les compare à la situation en août 2005,(1).
Le système de bouclage est la première cause de pauvreté et de crise humanitaire en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et limite l'accès des Palestiniens aux services de santé et d'éducation, à l'emploi, aux marchés et aux réseaux sociaux et religieux.
Les types d'obstacles incluent des checkpoints surveillés de façon permanente et partielle, des barrages routiers (composés de rangées de blocs de béton d'1-metre de haut), de portes métalliques, de monticules de terre, de murs de terre (une longue série de monticules de terre), de fossés, de barrières de route et de permis rectrictifs.
Le but de ces obstacles, comme le déclare le gouvernement, est de protéger les citoyens israéliens contre les attaques de militants palestiniens qui ont tué près de 1000 Israéliens depuis septembre 2000.
Les équipes de terrain de l'OCHA rassemblent les localisations exactes de chaque obstacle avec un système de positionnement global (GPS).
L'information est alors intégrée dans un système d'information géographique (GIS) et est utilisée pour positionner sur une carte chaque obstacle.
2 - Principaux résultats
2.1 Le système de bouclage en Cisjordanie comporte 471 obstacles physiques placés par les Forces de Défense Israéliennes (IDF) sur des routes pour contrôler et limiter le trafic des véhicules palestiniens, comparé aux 376 obstacles physiques, indiqués dans le rapport d'OCHA en août 2005 - une augmentation de 95 obstacles soit 25%.
2.2 - Le nombre de checkpoints surveillés est demeuré le même pendant la période de cinq mois - avec 50 checkpoints contrôlés en permanence par des soldats et 8 checkpoints contrôlés temporairement en Cisjordanie .
2.3 - L'augmentation se trouve dans les obstacles physiques non-contrôlés
Obstacles physiques en Cisjordanie : Décembre 2003 - Janvier 2006
L'ajout des obstacles physiques est le plus perceptible dans le Gouvernorat d'Hébron (2) où il y a eu une augmentation de 55 obstacles, et dans le nord de la Cisjordanie : Gouvernorat de Naplouse (une augmentation de 16 obstacles), Gouvernorat de Salfit (une augmentation de 11 obstacles) et Gouvernorat de Tulkarem (une augmentation de 10 obstacles).
2.4 - Le nombre d'obstacles physiques dans la région centre est demeuré stable.
Cependant, la Barrière pose de plus en plus des problèmes d'accès dans le Gouvernorat de Ramallah et à Jérusalem-Est.
À peu près 299 kilomètres (soit 45% de la longueur totale de la barrière) ont été construits, dont 53 kilomètres ont été construits depuis octobre 2005. 124 autres kilomètres sont en construction (19% de la longueur totale de la barrière).
3 - Pourquoi cette augmentation ?
3.1 - Il y a eu une augmentation des barrières de route – composées de longues clôtures ou de barrières en béton le long des routes - sur les principales routes de Cisjordanie .
3.2 - Certains obstacles qui ont été installés immédiatement avant le désengagement israélien (3) sont demeurés en place et entravent l'accès des Palestiniens
3.2.1 - Avant le désengagement, le trafic Nord-Sud pouvait contourner la ville de Naplouse parce que le checkpoint de Shave Shomeron avait été enlevé. Cependant, pendant le désengagement (à partir du 15 août 2005) cette section de route a été complètement bloquée et demeure fermée.
Le résultat est que le Nord de la Cisjordanie est fermé aux régions du centre et du sud et les voyageurs doivent passer par Naplouse.
3.2.2 - Deux portes à l'origine installées pour sécuriser l'évacuation de deux colonies demeurent en place et entravent maintenant la circulation des Palestiniens entre les gouvernorats de Jénine et de Tulkarem, en particulier sur la route 585
3.3 - L'IDF déclare que la raison de l'augmentation du nombre d'obstacles physiques est l'augmentation de la violence des Palestiniens. En même temps, ils reconnaissent que certains des obstacles physiques et des restrictions sont indépendants des besoins de sécurité
4 - Autres moyens de bouclage
4.1 - L'augmentation observée des checkpoints temporaires ou aléatoires a été remarquée dans le rapport sur les bouclages d'août et s'était stabilisée à un niveau élevé (entre 60 et 70 par semaine).
Cependant, depuis décembre 2005, ce nombre s'est élevé à plus de 100 par semaine.
Au moins cinq checkpoints temporaires sont devenus plus permanents dans le sens où ils ont été présents quotidiennement depuis novembre 2005
4.2 - Les barrières de route sont un dispositif plus commun au sein de la Cisjordanie .
L'IDF déclare qu'elles ont deux fonctions : la protection des colons israéliens qui circulent sur les routes entourées de communautés Palestiniennes et la sécurité routière.
Néanmoins, ces obstacles bloquent l'accès des communautés palestiniennes aux principales routes de Cisjordanie et causent des problèmes aux habitants pour l'accès aux urgences et à d'autres services, aux marchés et aux emplois.
Les Palestiniens doivent faire de plus longues distances pour atteindre les passages dans les barrières de route, où la circulation est souvent contrôlée par un checkpoint de porte ou un checkpoint temporaire de l'IDF.
4.3 - En janvier 2006, 27 tunnels et ponts étaient construits et 19 sont prévus ou en construction. Ces tunnels relient entre eux les secteurs palestiniens A et B, en général sous les routes dont l'usage est limité aux Israéliens, qui passent par le secteur C et la Barrière.
La tendance est que le trafic palestinien est canalisé sur peu de routes qui mènent aux tunnels. Ces routes n'ont pas la capacité d'absorber une plus grande charge de trafic.(4)
4.4 - En janvier 2006, 52 tours d'observation ont été remarquées, soit une augmentation de 7 depuis août 2005.
Bien qu'elles ne soient pas comprises dans le calcul d'obstacles physiques, ces hautes tours militaires sont utilisées pour surveiller et contrôler les piétons et le trafic routier Palestiniens.
En raison du système de bouclage, qui inclut mais n'y est pas limité : des checkpoints, des autorisations, des routes à accès limité et la Barrière, les tendances suivantes ont été observées :
5 - Analyse des dynamiques de bouclage
5.1 - Les diverses fonctions du bouclage
Israël a déclaré que le système de bouclage est une mesure de sécurité pour protéger les citoyens israéliens contre des attaques palestiniennes.
Cette justification ne semble pas toujours conforme aux développements sur le terrain.
Par exemple, les nouvelles barrières de route sur les routes 317 et 60 dans le sud du Gouvernorat d'Hébron sont expliquées par les Israéliens comme une mesure de sécurité routière instituée par les autorités civiles (et non les militaires).(5)
Dans la Vallée du Jourdain, qui a été témoin récemment du renforcement des restrictions d'accès, la raison reste peu claire étant donné l'absence d'attaques de Palestiniens dans la région depuis plusieurs années.
5.2 - La séparation du trafic israélien et palestinien
Le trafic palestinien est séparé des routes de Cisjordanie qui sont limitées à l'usage des Israéliens par une combinaison d'obstacles physiques, d'autorisations de déplacement et de barrières de route.(6)
Le trafic palestinien est canalisé par un nombre réduit de routes alternatives (7) où la circulation est régulée par un obstacle qui peut être ouvert ou fermé par l'IDF, tel un checkpoint ou une porte contrôlé de façon permanente ou ponctuelle.
Une série de tunnels et de ponts permet aux Palestiniens d'utiliser ces routes alternatives pour traverser le secteur C et les routes dont l'accès est limité aux Israéliens, tout en restant à l'écart..
Beaucoup de tunnels ont une porte à l'intérieur ou un checkpoint temporaire est placé à leur entrée - de cette façon, ils fonctionnent comme une barrière ou un passage pour l'accès.(8)
5.3 - Analyse spatiale
5.3.1 - Division en 3 parties horizontale de la Cisjordanie
La Cisjordanie apparaît divisée en trois secteurs distincts : le Nord, le Centre et le Sud.
La circulation est plus facile à l'intérieur de ces secteurs mais la circulation entre eux est entravée par une combinaison de checkpoints et d'autres obstacles physiques et autorisations qui agissent en tant que goulots d'étranglement à la circulation inter-régions de la Cisjordanie .(9)
5.3.1.2 - Accès au Nord de la Cisjordanie :
Depuis le rapport d'août 2005, la circulation entre le Nord et le Centre de la Cisjordanie s'est détériorée.
Le checkpoint de Shave Shomeron est fermé.
Depuis décembre jusqu'à présent, les habitants des Gouvernorats de Jénine et de Tulkarem n'ont pas été autorisés à passer par le nouveau checkpoint du carrefour Tappuah/Zaatara en direction du Sud.
En effet, ces deux mesures ont coupé les liens entre les secteurs Nord et Centre.
5.3.2 - Rétrécissement vertical :
L'accès aux régions fortement limitées de la Cisjordanie , dont la Vallée du Jourdain, Jérusalem-Est et le secteur entre la Barrière et la Ligne Verte ('Zones Fermées') s'est détérioré depuis août 2005.
5.3.2.1 - Vallée du Jourdain :
En octobre 2005, il est devenu nécessaire d'obtenir un permis pour passer par les quatre checkpoints qui canalisent le le trafic dans la région et des retards fréquents et plus longs sont constatés aux checkpoints.(10)
L'IDF a imposé de nouvelles conditions d'identification pour l'accès à la Vallée du Jourdain.
Un fossé entre Tammoun, Tubas et la Vallée du Jourdain a été rallongé.
5.3.2.2 - Jérusalem-Est :
La combinaison de la Barrière, des colonies israéliennes, des restrictions d'autorisations et des obstacles physiques servent à séparer Jérusalem-Est de la Cisjordanie .
Les détenteurs de permis Cisjordanie ns ne peuvent maintenant accéder à Jérusalem-Est que par quatre passages dans la Barrière.(11)
5.3.2.3 - Zones Fermées :
De plus en plus, Israël diminue les conditions d'acceptabilité pour les Palestiniens voulant passer par la barrière.
En outre, le fonctionnement irrégulier des portes de la Barrière signifie que ceux qui ont réussi à obtenir une autorisation ne sont pas garantis d'un accès régulier à ces Zones Fermées.(12)
6 - Impact humanitaire des nouveaux obstacles physiques
Les nouveaux obstacles physiques ont restreint encore plus l'accès à la terre, aux marchés, aux services et aux relations sociales.
6.1 - Accès à la terre :
La construction des tours d'observation militaires, des nouvelles barrières de route, de la Barrière de Cisjordanie et d'autres obstacles physiques ont eu comme conséquence la réquisition de 7.884 dunums (788 hectares) de terre dans l'ensemble de la Cisjordanie depuis août 2005.
Les nouveaux obstacles physiques et de permis restrictifs rendent problématique l'accès à la terre disponible.
les Palestiniens qui possèdent des terrains ou des propriétés dans la Vallée du Jourdain mais vivent en Cisjordanie ne peuvent plus accéder au secteur sans autorisation spéciale.
Les autorisations ne permettent pas le séjour durant la nuit.
Les temps d'attente aux checkpoints de la Vallée du Jourdain vont de 30 à 90 minutes.
Dans le Gouvernorat de Salfit, les habitants du village de Marda affrontent des difficultés à passer la barrière de route installée sur la route 505 afin d'accéder aux 250 dunums (25 hectares) de terre situés du côté nord de la route.-(13)
La nouvelle barrière de route dans le Sud du Gouvernorat d'Hébron crée des problèmes pour les fermiers qui veulent accéder aux 80.000 dunums (8.000 hectares) de terres agricoles situés de l'autre côté de la route 317.
6.2.- Fermeture des groupes de villages ruraux :
Les nouveaux obstacles physiques isolent les communautés rurales.
Au Sud du Gouvernorat d'Hébron, les 22 communautés (population : 1.900 personnes) sont situées entre la la Barrière et la barrière de route en construction sur la route 317.
Dans le Gouvernorat de Naplouse, les villageois d'Asira ash Shamaliya doivent utiliser la route indirecte d'Al Badhan pour accéder à Naplouse (un voyage de 30 minutes), en raison de la fermeture de la route traditionnelle (un voyage 10 minutes).
La présence presque continuelle d'un checkpoint temporaire sur la route d'Al Badhan, impliquant un retard d'une heure ou plus, triple le temps nécéssaire pour atteindre la ville.
6.3 - Accès aux marchés :
Ayant perdu l'accès aux marchés israéliens, les fermiers comptent de plus en plus sur les marchés locaux de Cisjordanie e. Ils sont plus difficiles à atteindre.
Avec l'imposition des mesures israéliennes de bouclage en septembre 2000, suivies de la construction de la barrière au Nord de la Cisjordanie en 2004, les habitants ont perdu leurs marchandises essentielles et le marché du travail en Israël.
Les habitants se sont tournés vers Ramallah pour les marchés et le travail mais la fermeture de Shave Shomeron et les nouvelles restrictions au checkpoint de Zaatara ont signifié que ce n'était plus possible.
Deux portes sur la route 585 rendent plus difficile l'accès au marché du gouvernorat voisin de Tulkarem.
La Barrière et le régime associé autour de Jérusalem Est érode le rôle de la ville comme centre pour le commerce, l'éducation, la santé et d'autres services.
Cela signifie également que la circulation entre les parties Nord et Sud de la Cisjordanie implique de faire un détour long et coûteux autour de Jérusalem Est.
Dans le sud du Gouvernorat d'Hébron, la vie des ruraux dépendent de l'élevage et de la vente de viande et des produits laitiers à Yatta et dans le vieux Souq d'Hébron.
Cependant, ils peuvent plus n'accéder à ces marchés parce qu'ils sont empêchés de traverser les routes 317 et 60.
De façon générale, le lien entre les producteurs ruraux et les marchés se détériore.
6.4 - Accès aux services :
Avant septembre 2000, les habitants du village de Saffarin dans le Gouvernorat de Tulkarem prenaient la route 557 pour accéder aux services médicaux de Tulkarem.
La fermeture de cette route a signifié pour les habitants de prendre un itinéraire alternatif plus long.
Depuis décembre 2005, un checkpoint temporaire qui est devenu un checkpoint partiel occasionne un retard de plus de 45 minutes pour les ambulances et autres véhicules.
La plupart des professeurs travaillant dans deux écoles primaires au Sud de la route 317 (situées à At-Tuwani et à Imneizel au Sud d'Hébron) sont des non-résidents et sont souvent empêchés d'atteindre leur travail par des obstacles physiques le long de la route 317.
6.5 - Accès aux relations sociales : Les restrictions de circulation ont mené à une rupture des relations sociales
En raison des nouvelles restrictions de carte d'identité sur la résidence dans la Vallée du Jourdain, les Palestiniens qui y vivent sans adresse correcte sur leurs cartes d'identité affrontent des problèmes pour accéder à leurs maisons d'ils viennent d'autres régions de la Cisjordanie .
C'est le cas pour les femmes qui se sont mariées et se sont installées dans les familles de la Vallée du Jourdain ou les gens qui sont nés dans d'autres régions de la Cisjordanie mais sont partis vivre dans la Vallée du Jourdain.
Ces personnes craignent de quitter leurs maisons pour rendre visite à leurs parents dans d'autres parties de la Cisjordanie parce qu'elles risquent de ne pas être autorisées à rentrer chez elles.
NOTES :
1 - L'Accord sur le Déplacement et l'Accès conclu entre le gouvernement israélien et l'Autorité Palestinienne le 15 novembre 2005 déclare que : "En tenant compte des besoins de sécurité d'Israël, pour faciliter le déplacement des personnes et des marchandises au sein de la Cisjordanie et pour réduire au minimum l'interruption de la vie des Palestiniens, les travaux permanents entre Israël et les Etats-Unis afin d'établir une liste acceptée d'obstacles au déplacement et développer un plan pour les ramener à une quantité maximum possible seront accélérées de sorte que les travaux puissent être terminés le 31 décembre".
Les réunions entre OCHA et l'IDF sur le recensement de chaque partie des obstacles physiques se poursuivent.
2 - Cela a été confirmé lors d'une réunion avec le DCL Israélien à Hébron le 17 Janvier 2006.
3 - Dans le Gouvernorat de Jénine, le désengagement israélien a eu un certain impact positif. L'évacuation de deux colonies (Ganim et Kaddim) a amélioré l'accès pour les habitants qui peuvent maintenant circuler sur des routes menant à la ville de Jénine sur lesquelles précédemment, seuls les colons pouvaient circuler. Tandis que la circulation interne dans le Gouvernorat de Jénine s'est améliorée, la liaison vers le Gouvernorat de Tulkarem et le Centre de la Cisjordanie est devenue difficile après la fermeture de Shave Shomeron et de la Route 585.
4 - En raison des méandres de la Barrière, quand elle sera achevée, les habitants de l'enclave de Biddu dans le Gouvernorat de Ramallah, devront passer par la Barrière quatre fois avant d'atteindre Ramallah en utilisant une série de ponts et de tunnels,
5 - Lors d'une réunion avec l'IDF, OCHA a appris que les barrières de route ont été instituées par Mahleket Avodot Tziburiot (Ma'atz), le Département des Travaux Publics du Ministère des Transports.
En fait, une société anonyme nouvellement créée, Ha Hevra ha Leumit Le Drachim Be Israël ba'am', l'Entreprise des Routes Nationales en Israël, a remplacé Ma'atz.
6 - Dans la Vallée du Jourdain, l'IDF interdit le déplacement des Palestiniens sur la Route 90 et dévie le trafic palestinien vers des routes parallèles alternatives.
7- Par exemple, dans le passé, les villages situés à l'Ouest de Bethlehem : Nahhalin, Wadi Fuqin, Husan et Battir utilisaient quatre routes différentes pour se rendre à Bethlehem et à ses abords.
Quand la barrière sera achevée, ces villages devront circuler sur une route commune pour atteindre le tunnel qui passe sous la barrière, ayant pour résultat une tension croissante sur une route agricole non conçue pour une circulation aussi dense.
Il est possible qu'à l'avenir, alors que d'autres barrières de route seront construites, peu d'obstacles seront nécessaires pour empêcher l'accès aux routes limitées aux Israéliens, avec comme conséquence une diminution réelle du nombre total des barrières physiques.
8 - Le réseau de tunnels et de routes qui y mènent restant séparé des routes limitées aux Israéliens rend difficile d'envisager un retour à la situation pré-2000 comme présenté dans la Feuille de Route.
La Feuille de Route exige que : " Israël se retire des zones palestiniennes occupées depuis le 28 septembre 2000, et les deux parties rétablissent le statu quo existant à l'époque, pendant que progressent la coopération et la réalité de la sécurité."
9 - Voir OCHA, Restrictions sur la circulation des personnes et des marchandises au sein de la Cisjordanie , Note Technique, Novembre 2005.
10 - Avant 2000, les Palestiniens pouvaient circuler librement entre la Vallée du Jourdain et les autres régions de Cisjordanie et aucune restriction de permis n'était imposée
11 - Voir OCHA, Rapport Humanitaire, Février 2006
12 - UNRWA / OCHA, Passer la Barrière : Accès des Palestiniens aux Terres Agricoles, Janvier 2006.
13 - Environ 50 familles qui possèdent des terrains sur lesquels elles cultivent des céréales pour le fourrage animal et la consommation humaine, doivent maintenant passer par une porte pour atteindre leur terre. Quelques fermiers craignent qu'on ne leur permette pas de récolter la moisson ou faire paitre le bétail. Au moins deux familles ont vendu leurs troupeaux parce que les bergers ont été effrayés par des soldats à l'entrée du village et ont peur de traverser la route.
Source : http://www.humanitarianinfo.org/opt/
Traduction : MG pour ISM
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Rapports
OCHA
11 mars 2006