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Liban -

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n°22

Par

> celwan@wanadoo.fr

Situation des victimes le 05 Août 2006 à 11h00: 976 civils libanais tués.
L'aviation israélienne continue de se déchaîner contre plusieurs régions.
Massacre à Kaa, violents affrontements dans la région frontalière.
Trois blessés dans le bombardement d'un camp palestinien du Liban.
Les réfugiés palestiniens de Tyr accueillent les déplacés libanais.

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'Information n°22


Le Liban après les bombardements des barbares. Voir les autres photos


Massacre à Kaa, violents affrontements dans la région frontalière (L'orient le Jour 05 Août 2006)

La journée d'hier a encore été particulièrement meurtrière pour la population civile, prise sous le feu des avions israéliens qui ont étendu leurs raids à plusieurs régions du pays.

Outre le bombardement des ponts du Kesrouan, de Jbeil et de Batroun (voir notre reportage par ailleurs), la journée a été marquée par un nouveau massacre, commis par les chasseurs israéliens à la frontière libano-syrienne, qui a coûté la vie à 40 personnes (bilan officiel et non définitif).

Et sur le terrain, le Hezbollah continuait d'opposer au Liban-Sud une résistance tenace face aux incursions de l'armée israélienne, notamment à Taïbé, Aïta el-Chaab et Bint Jbeil.

Le raid israélien a visé le bâtiment des douanes à Kaa, tuant et blessant plusieurs personnes, en majorité des ouvriers syriens.

Le bilan pourrait s'alourdir encore dans la mesure où des personnes pourraient se trouver ensevelies sous les décombres d'une chambre frigorifique attenante au bâtiment des douanes et qui s'est effondrée, selon les secours. Les blessés ont été évacués vers la Syrie.

Le raid est intervenu alors que des ouvriers, libanais et syriens, employés d'une exploitation agricole libanaise, triaient fruits et légumes dans une chambre froide et remplissaient un camion frigorifique stationné près des douanes, selon une source de sécurité. Les avions israéliens ont tiré quatre missiles lors de deux piqués, a précisé la même source.

Un premier raid avait auparavant visé l'exploitation agricole elle-même, dans le village de Kaa, et, avant l'aube, la chasse israélienne avait mené six raids sur des routes secondaires menant vers la Syrie.

D'autres massacres ont été commis par l'aviation israélienne dans plusieurs villages frontaliers, dont Taïbé et Aïta el-Chaab, où des habitants se sont retrouvés pris sous les ruines d'immeubles visés par les bombardiers. Ainsi, sept personnes ont été tuées et 10 blessées dans le bombardement d'un immeuble de deux étages à Taïbé.

Les raids israéliens se sont multipliés dans différentes régions du Liban-Sud et de la Békaa, et des centaines d'obus se sont abattus, notamment sur Tyr, Nabatiyé, Marjeyoun ou le Arkoub, faisant des dizaines de blessés.

Auparavant, Israël avait mis ses menaces à exécution : après avoir lâché des tracts jeudi soir sur la banlieue sud, l'aviation a pilonné tard dans la nuit de jeudi à vendredi le secteur d'Ouzaï-Bir el-Abed. Une trentaine de raids, dont certains particulièrement violents, ont été menés, visant un même objectif non identifié, selon les habitants. D'immenses nuages de fumée se sont élevés au-dessus de la zone. Les chasseurs-bombardiers ont en outre franchi le mur du son à basse altitude au-dessus de Beyrouth, semant la panique parmi la population.

Les quartiers de Roueiss et Haret Hreik ont également été la cible d'au moins sept raids destructeurs. Un soldat a d'ailleurs été tué dans un bombardement d'une position de l'armée. Les raids ont partiellement détruit les sièges de quatre institutions caritatives chiites.

Six raids ont également été effectués contre la centrale électrique Ibrahim Abdel Aal, située à Sohmor, près du Karaoun, et qui dessert le sud de la vallée de la Békaa et une grande partie du Liban-Sud, où le courant a aussitôt été coupé.

Parallèlement, l'aviation israélienne a bombardé les abords du poste-frontière de Masnaa. Dans le même temps, la chasse israélienne a mené sept raids dans la région montagneuse de Nahlé, au nord-est de Baalbeck, visant des routes qui mènent à la Syrie, a indiqué la police.

Elle a aussi bombardé, pour la seconde fois depuis le début de l'offensive, la route Ouyoun al-Simane-Afqa, au nord-ouest de Baalbeck, qui relie cette région au Kesrouan.

Résistance acharnée du Hezbollah

Sur le terrain, le Hezbollah a continué hier d'infliger des pertes aux troupes israéliennes sur le terrain, même si l'État hébreu a affirmé, par la voix de son ministre de l'Intérieur, Roni Bar-On, "contrôler au Liban-Sud une zone profonde de trois à huit kilomètres".

La Finul a indiqué que des combats violents opposaient les combattants du Hezbollah dans la zone frontalière aux troupes israéliennes.
"De très violents combats se déroulent sans discontinuité dans la région de la Finul depuis 24 heures. Dans certains endroits, l'armée israélienne a pénétré de plusieurs kilomètres à l'intérieur du territoire libanais", précise la Finul dans un communiqué.

Elle a précisé que d'intenses bombardements et des échanges de tirs avaient lieu dans plusieurs localités du Liban-Sud, dont Aïta el-Chaab, dans le secteur occidental de la frontière. Des batailles féroces continuaient également de se dérouler à Taïbé, où l'armée israélienne aurait pénétré, et Bint Jbeil.

Toujours selon la Finul, Israël a renforcé ses troupes dans plusieurs endroits, dont le village de Maroun al-Rass, près de Bint Jbeil, où l'armée israélienne avait pénétré avant de se retirer. Le porte-parole de la Finul, Milos Strugar, a indiqué que l'armée israélienne menait sept incursions en territoire libanais.

Trois soldats israéliens ont été tués et deux blessés, dont un grièvement, dans les combats dans le secteur de Markaba.

La mort de ces trois soldats porte à 44 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l'offensive israélienne au Liban. L'armée israélienne avait dans un premier temps fait état de deux soldats tués et deux autres blessés, dont un grièvement.

Le troisième militaire, dont la mort a été annoncée en dernier, était un officier, a précisé le porte-parole. Les trois soldats faisaient partie des corps d'élite israéliens, selon le quotidien Haaretz.

Selon l'armée israélienne, les soldats tués faisaient partie d'un groupe de fantassins qui ont essuyé des tirs de roquettes antichars du Hezbollah.

Pour sa part, le Hezbollah a affirmé avoir détruit huit chars israéliens, dans les secteurs de Taïbé et de Maroun al-Rass, affirmant que l'armée israélienne avait tenté plusieurs fois d'évacuer ses blessés de la zone, mais avait été à chaque fois contrainte de faire marche arrière.

Cela n'a cependant pas empêché le ministre israélien de l'Intérieur d'affirmer, dans un entretien accordé à la première chaîne publique de télévision israélienne : "Nous contrôlons une zone profonde de trois à huit kilomètres, selon la topographie du terrain, et nous la ratissons pour éloigner la menace du Hezbollah, notamment ses roquettes".

Il a précisé que les forces israéliennes engagées dans ces opérations "comptaient six régiments", soit environ 10 000 hommes.

M. Bar-On a indiqué qu'il pensait que le secrétaire général du Hezbollah ne paraissait plus être "le même personnage arrogant qu'il y a quatre semaines".

De son côté, le général Udi Adam, commandant de la région militaire nord, s'est déclaré "satisfait de la progression" de ses forces au Liban-Sud, estimant une fois de plus que "les opérations au Liban pouvaient se poursuivre encore plusieurs semaines".

Selon l'armée israélienne, "sept hommes armés du Hezbollah" auraient été touchés durant les combats, mais le porte-parole de Tsahal n'a pu dire s'ils étaient morts ou blessés. La télévision israélienne a enfin diffusé des images de combattants les yeux bandés, affirmant qu'il s'agissait de combattants du Hezbollah fait prisonniers par Israël.

Les tirs de roquettes se poursuivent

Le Hezbollah a par ailleurs poursuivi ses tirs de roquettes sur différentes localités israéliennes. Trois civils israéliens ont été tués dans le nord du pays.

Selon le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld, "195 roquettes ont été tirées depuis le Liban sur le nord d'Israël" jusqu'à 15h30 GMT seulement. Outre les trois tués, ces engins ont fait huit blessés, dont deux grièvement atteints.

Une personne a été tuée par des roquettes qui sont tombées sur la localité arabe israélienne de Majd al-Kroum et une autre dans le village arabe voisin de Bouana. Une troisième personne, une Arabe israélienne, a péri dans la localité de Mghar.

Ces morts portent à 30 le nombre de civils israéliens tués par des roquettes du Hezbollah depuis le début du conflit.

Par ailleurs, selon une source militaire israélienne, plusieurs roquettes tirées par le Hezbollah se sont écrasées sur les secteurs contrôlés respectivement par Israël et la Syrie dans la ville de Quneitra, sur le plateau occupé du Golan. Le Hezbollah a précisé que la cible de ses tirs étaient une base du commandement de l'artillerie israélienne.

En soirée, une salve de missiles à moyenne portée tirée à partir du Liban est tombée dans le secteur de la ville de Migdal Haemek, à une soixantaine de km de la frontière libanaise, faisant deux blessés légers.
Toujours en soirée, d'autres missiles seraient tombés sans faire de victimes dans des agglomérations situées au sud de Haïfa, notamment à Zikhron Yaacov, Byniamina et Pardes Hanna.

Trois missiles se sont enfin abattus sans faire de blessés à Hadera, à quelque 40 km au nord de Tel-Aviv, a indiqué la chaîne 10 privée de la télévision israélienne.

Le Hezbollah a pour sa part indiqué qu'il avait pris pour cible la base aérienne de Ramat David située à 47 kilomètres de la frontière.



La censure israélienne pèse sur les médias au Liban (Armées.com 04 Août 2006)

Un missile qui s'abîme en mer, une installation stratégique militaire touchée, la visite d'un ministre sur la ligne de front...

Certaines informations sur le conflit opposant IsraJel au Hezbollah peuvent ne jamais être relayées par les médias, soumis à la censure de l'armée israélienne, dont la responsable détient selon ses propres mots un "pouvoir extraordinaire".

"Je peux par exemple donner l'ordre qu'aucun élément ne soit publié. Je peux faire fermer un quotidien ou une station de radio. Je peux pratiquement tout faire et je peux faire emprisonner des gens", assène la colonelle Sima Vaknin.

Israël, petit pays quasiment toujours en situation de conflit, juge capital pour sa sécurité de contrôler la diffusion des informations, et particulièrement d'empêcher le Hezbollah d'utiliser les médias pour rendre plus efficaces ses tirs de roquettes sur l'Etat hébreu, mais d'aucuns dénoncent une pente dangereusement glissante qui sied mal à une démocratie.

Afin de conserver l'autorisation de travailler en Israël, l'agence Associated Press se plie aux règles, comme les autres médias présents dans l'Etat hébreu. Cet article n'a pas été soumis à la censure -sinon AP le précise en début de papier- mais en cas de doute, le journaliste peut demander l'avis des autorités, qui peuvent supprimer des informations jugées sensibles. Celui qui passe outre doit en supporter les conséquences.

Il est ainsi interdit de faire état en temps réel des lieux d'impact exacts des missiles, de frappes sur les bases militaires israéliennes, les cibles stratégiques ou de tirs manqués, ou de révéler à quelle heure les habitants sont autorisés à sortir des abris pour le ravitaillement.

Les journalistes n'ont pas le droit non plus de livrer des détails sur les déplacements de hauts responsables israéliens dans le nord du pays, où s'abattent les roquettes du Hezbollah, tant que la visite est en cours, ni de signaler le manque d'abris ou les faiblesses de la défense civile en certains lieux.

Jusqu'à présent, les milliers de roquettes tirées à l'aveuglette par le Hezbollah ne parviennent qu'environ une fois sur cent à tuer un Israélien, et cette imprécision satisfait évidemment l'Etat hébreu.

Or l'information en direct change tout, selon les censeurs : que les médias annoncent qu'un missile est tombé dans la Méditerranée et les combattants disposant d'Internet savent qu'ils doivent corriger leur angle de tir ; que l'on signale une raffinerie de pétrole en flammes à Haifa, et les miliciens tireront de plus belle ; que l'on évoque la venue d'un haut responsable dans le nord de l'Etat juif et une pluie de roquettes s'abattra sur le secteur en un rien de temps.

Ainsi va la logique de la censure, qui n'est pas l'apanage d'Israël - les journalistes embarqués avec l'armée américaine en Irak s'engagent par écrit à ne pas signaler en temps réel les mouvements des troupes.

Mais à une époque où les téléphones mobiles prennent des photos et où l'ennemi possède ordinateurs portables et moyens vidéo, la colonelle Vaknin reconnaît qu'il est difficile d'étouffer totalement les informations.

Les critiques de la censure, eux, jugent le système non seulement non démocratique mais aussi contre-productif : Rohan Jahasekera, rédacteur associé à l'Index of Censorship, une revue de la censure dont le siège se trouve à Londres, estime que ce n'est pas aider le Hezbollah que de montrer que ses roquettes atteignent rarement leur cible.

"Les gens ont le droit d'obtenir autant d'informations que possible sur ce qui se passe dans un conflit", observe-t-il.

Pour Bob Steele, membre du Poynter Institute qui étudie les médias, "on devrait toujours repousser la censure"



Trois blessés dans le bombardement d'un camp palestinien du Liban (AFP 05 Août 2006)

Trois Palestiniens ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi dans un bombardement israélien du camp de réfugiés de Rachidiyé, près de Tyr, au Liban sud, a-t-on appris de source palestinienne.

Quatre obus, tirés par l'artillerie stationnée en territoire israélien, sont tombés dans le camp, blessant trois personnes, a-t-on précisé.

Dans le même temps, une dizaine de bombes éclairantes, tirées par l'armée israélienne, illuminaient le ciel au-dessus de ce camp, situé sur le littoral, à une vingtaine de km de la frontière du Liban avec Israël, a-t-on ajouté.

Le chef du Fatah au Liban, Sultan Aboul Aynaïn, qui réside à Rachidiyé, a affirmé à l'AFP que l'état d'alerte a été décrété dans les camps de réfugiés de la région de Tyr où les permanences des organisations palestiniennes ont été vidées, de crainte que ces manoeuvres ne soient un prélude à une frappe israélienne.

Le camp de Rachidiyé, à l'instar des deux autres camps de réfugiés palestiniens autour de Tyr, ont jusque-là été épargnés par le pilonnage israélien de cette région, qui se poursuit depuis le déclenchement, le 12 juillet, de l'offensive israélienne contre le Liban.

Un seul bombardement, sur la limite sud du camp, avait, la semaine dernière, fait un mort et neuf blessés parmi ses habitants.

Quelque 7 à 8.000 déplacés des localités de la région de Tyr, désormais vidées de plus des deux tiers de leurs habitants, ont trouvé refuge dans le camp de Rachidiyé, celui de Bass, à l'entrée nord de Tyr, et celui de Bourj ach-Chamali, à l'est de la ville portuaire, où vivent près de 55.000 Palestiniens.

Près de 8 000 personnes reçues dans trois camps


Les réfugiés palestiniens de Tyr accueillent les déplacés libanais (L'orient le Jour 05 Août 2006)

Les réfugiés palestiniens de Tyr, exilés depuis près de 60 ans, accueillent dans leurs camps les déplacés libanais, contraints à quitter leurs maisons depuis 25 jours, rapporte Béatrice Khadige, de l'AFP.

Ironie de l'histoire : quelque 7 à 8 000 déplacés libanais ont trouvé un gîte dans les trois camps où sont parqués depuis 1948 environ 55 000 Palestiniens, selon le chef du mouvement Fateh au Liban, Sultan Aboul Aynaïn. Un millier d'autres se sont installés dans le camp de Aïn el-Heloué.

À la guerre comme à la guerre, les Palestiniens, qui sont légalement bannis de 72 métiers et des professions libérales, occupent provisoirement les milliers de postes abandonnés par des Libanais qui ont pris la fuite.

Momentanément, bien sûr, car le travail des quelque 400 000 réfugiés palestiniens officiellement enregistrés au Liban est strictement réglementé.

"Il y a des emplois que nous ne pouvons pas occuper et beaucoup travaillent au noir », confie Mohammad Abdel Al, responsable de l'Office des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), un ingénieur qui ne peut pas lui-même exercer son métier.

Plusieurs Palestiniens ont remplacé, par exemple, le personnel du Rest House de Tyr, quartier général des journalistes dans la région et lieu de rendez-vous des visiteurs de marque. « Nous sommes cinq à faire fonctionner l'hôtel qui serait paralysé sans nous », confie l'un d'eux.
Ils sont présents à tous les échelons, de la direction au nettoyage.

Si dans la ville de Tyr, vidée de plus des deux tiers de ses 50 000 habitants, quelques épiceries ouvrent quelques heures par jour, en revanche, dans les camps, les commerces accueillent sans discontinuité le chaland.

Ainsi, pour acheter son pain, sa viande, ses piles et le menu quotidien, autant se rendre au camp de Bass, à l'entrée de la ville portuaire. Tout y est encore disponible : des habits à la lessive et, derrière sa machine à coudre, le couturier répare en un tour de main une fermeture-éclair déchirée.

Hussein, un des rares restaurateurs ouverts, s'y approvisionne. "Bien sûr, comme ils savent que j'ai un restaurant, ils gonflent la facture, confie-t-il en souriant. Mais il n'y a pas de raison que je fasse des affaires tout seul. Au moins, je ne suis pas obligé de tout faire venir de Beyrouth, où tout est très cher."

Comme la quasi-totalité des boulangeries de la ville ont fermé, 1 500 sacs de pain sont quotidiennement produits par un four du camp palestinien de Rachidiyé, au sud de Tyr.

Dans les trois camps qui entourent la ville, les milliers de déplacés libanais s'entassent maintenant dans les écoles de l'Unrwa, qui leur distribue une partie de l'aide fournie aux Palestiniens depuis 1948.

"Le plus difficile est de faire venir les colis de Beyrouth" en raison des combats et des routes détruites par les raids israéliens, explique Mohammad Abdel Al.
Des familles palestiniennes ont également ouvert la porte de leur maison.
Samar Chamma accueille ainsi depuis onze jours à Bass trois familles de Bazouriyé, un village au sud-est de Tyr. Ils sont maintenant plus de 25 personnes à vivre dans trois chambres à coucher et un salon-salle à manger.

"Je ne pouvais pas les laisser dormir dans la rue", explique-t-elle. "Personne ne se connaissait avant, raconte l'une de ses invitées, Amné Mahmoud Basma. Tout est partagé, la nourriture, la cuisine et le ménage."
"Ces Libanais, eux, ont pu fuir. Mais nous, nous sommes tenus de rester dans nos camps, même si les combats s'en approchent", remarque Youssef, un voisin.



Au moins 30 ouvriers agricoles tués dans un raid israélien à Qaa (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA 04 Août 2006)

L'ennemi israélien a commis aujourd'hui un nouveau massacre qui s'ajoute à son registre sanguinaire criminel et terroriste en ciblant dans des raids de son aviation de guerre des ouvriers agricoles et leurs familles, au moment où ils étaient en train de charger des fruits et légumes sur des camions dans la localité libanaise de Qaa dans le secteur de la Bekaa du nord.

Selon des sources policières, l'aviation de l'ennemi a effectué deux raids successifs d'un intervalle de dix minutes sur le site où travaillaient les ouvriers faisant au total 33 morts et des dizaines de blessés parmi les ouvriers syriens et libanais. Ces mêmes sources ont expliqué que le nombre des martyrs parmi les ouvriers syriens a atteint 23 dont 18 hommes, 5 femmes, deux d'entre elles très âgées, et 3 filles, en plus de 10 blessés dont 7hommes et 3 femmes.

Auparavant on annonçait qu'au moins 30 ouvriers agricoles ont été tués aujourd'hui dans un raid israélien perpétré dans la région des projets à Qaa (Bekaa oriental)

L'aviation de guerre israélienne a ciblé avec des missiles dans deux raids successifs d'un intervalle de dix minutes le regroupement des ouvriers qui étaient en train de charger des pêches d'une chambre froide sur un camion appartenant à la ferme à proximité du site.

Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux en Syrie, alors que le bilan peut augmenter car des corps ensevelis sous les décombres n'ont pas pu être dégagés faute de moyens.



Croissant rouge syrien / les services accordés aux Libanais venant en Syrie (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA 05 Août 2006)

L'Organisation du croissant rouge syrien a mis toutes ses capacités au service des frères libanais venant en Syrie et ce pour alléger leurs souffrances à cause de l'agression israélienne sauvage contre le Liban.

Les statistiques du Croissant rouge syrien montrent que le nombre de Libanais venant en Syrie a atteint environ 50 mille libanais, dont 65% vit avec des familles syriennes qui les accueillent.

Les statistiques indiquent que le nombre des Libanais vivant dans 81 centres d'abri, soutenus par le croissant rouge syrien, est estimé de 16 mille libanais, et chez des familles syriennes de 31 mille libanais.

Dans la banlieue de Damas, les volontaires visitent les Libanais dans les centres d'abri et dans les maisons syriennes qui les accueillent, en oeuvrant pour assurer les matières de secours à plus de 7000 libanais se trouvant dans les centres d'abri et à environ 11mille libanais résidents chez des familles syriennes.


Situation des victimes le 05 Août 2006 à 11h00: 976 civils libanais tués

Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr

Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

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