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Liban - 8 août 2006
Par AFCGK
Situation des victimes le 08 Août 2006 à 11h00: 1 078 civils libanais tués.
Plus de 20 morts et 50 blessés à Chiyah, les bombardements s'étendent à presque toute la Békaa.
Le gouvernement prêt à déployer 15 000 militaires au Liban-Sud.
Conférence de presse de l'émissaire chinois à Damas.
Journée sanglante sur fond de négociations.
Le Liban après le passage des BARBARES !
Plus de 20 morts et 50 blessés à Chiyah, les bombardements s'étendent à presque toute la Békaa
Le sud du Litani totalement isolé du reste du pays (L'orient le Jour 08 Août 2006)
Le 27e jour de l'offensive israélienne a été essentiellement marqué par la destruction du pont provisoire de Qasmiyeh au nord de Tyr, qui constituait la seule voie praticable qui existait encore entre le sud du Litani, où l'armée israélienne a imposé le couvre-feu en soirée, et le reste du pays.
Parallèlement, le caza de Tyr a été également isolé du reste du Sud par les bombardements israéliens.
Quant aux raids aériens des dernières vingt-quatre heures, ils ont été axés hier sur Chiyah - où on déplore 20 morts - et sur la Békaa, notamment à Brital, où 11 personnes ont trouvé la mort.
Le Hezbollah a pour sa part tiré quelque 90 roquettes sur le nord d'Israël.
C'est un peu avant vingt heures que deux violentes explosions ont secoué la banlieue sud, plus précisément la rue Assaad el-Assaad à Chiyah, où deux immeubles ont été totalement détruits par un bombardement israélien, tuant 20 personnes et en blessant 50, a indiqué un secouriste de la Croix-Rouge libanaise, jugeant toutefois que le bilan pourrait être beaucoup plus lourd.
Plusieurs organismes de secours se trouvaient sur les lieux et, dans un chaos total, des habitants aidaient les secouristes à extraire des blocs de béton pour retirer les habitants d'un immeuble qui s'est effondré, a constaté un photographe de l'AFP.
Dans un immeuble attenant, fendu en deux par le bombardement, des occupants terrifiés attendaient d'être secourus. Le feu s'était en outre déclaré dans une mosquée voisine et la ruelle avait été dévastée par les bombes, a-t-il ajouté.
Un homme criait "Fatmé, Fatmé", et demandait à la foule de faire silence en espérant entendre la voix de sa femme ensevelie.
Dans la journée, l'armée israélienne a frappé les régions de Brital, Nabi Chit et Chmestar, dans la Békaa.
On déplorait hier en soirée parmi les civils 11 morts et 30 blessés autour de Baalbeck, pendant qu'à Brital, on dénombrait 10 civils tués et 23 autres blessés.
Un civil a en outre été tué à Chmestar et 7 autres blessés, où un immeuble jouxtant la mosquée du village a été bombardé.
Aux premières heures du jour, l'aviation israélienne avait également frappé les routes reliant la plaine de la Békaa à la Syrie. Deux raids ont ainsi visé la route principale Beyrouth-Damas.
Les appareils israéliens avaient en outre mené cinq raids en moins d'une heure sur la banlieue sud. Trois immeubles se sont totalement effondrés, et l'avenue Hadi Nasrallah a été totalement dévastée. Le bombardement, particulièrement violent, a généré d'immenses nuages de fumée noire.
Le sud du Litani isolé soumis à un couvre-feu
"Le pont provisoire au nord de Tyr, sur le fleuve Litani, et qui reliait cette localité à Saïda est maintenant coupé", a affirmé hier à l'AFP le porte-parole de l'ONU, Milos Strugar. Les appareils israéliens ont en effet détruit un pont de fortune qui avait été construit à la hâte, il y a deux semaines, par l'armée libanaise.
D'autre part, selon M. Milos, le trafic est aussi interrompu au sud de Tyr en raison d'un "bombardement intense" sur la route côtière reliant Naqoura à Tyr. Au moins cinq civils auraient trouvés la mort dans l'effondrement de trois immeubles, cibles de deux raids, au nord de la ville.
Un couvre-feu a par ailleurs été décrété par l'armée israélienne dans toute la région sud du Litani, à partir de 22 heures. Il a été décidé "suite à l'intention d'étendre les opérations contre le Hezbollah au Liban- Sud", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.
Cette mesure "concerne essentiellement la circulation de véhicules de tout type dans cette région" et restera en vigueur « jusqu'à nouvel ordre", précise le communiqué.
Pilonnage de Houla, Ghaziyé et Ghassaniyé
Le village frontalier de Houla a failli devenir tristement célèbre hier puisque le Premier ministre, Fouad Siniora, y avait déploré 40 morts parmi les civils.
En fin de soirée, la Finul révisait le bilan à la baisse et ne déplorait que 5 morts. 65 personnes ont en effet été retrouvées vivantes dans un abri après l'arrêt des bombardements, selon des sources policières.
Néanmoins, les corps de 14 civils ont été dégagés des décombres d'un pâté de maisons détruites par l'aviation israélienne à Ghaziyé, sur le littoral au sud de Saïda.
À Ghassaniyé, toujours au sud de Saïda, sept personnes sont mortes sous les décombres de leur maison, détruite dans un raid mené à l'aube par des chasseurs-bombardiers israéliens, toujours selon la police.
Quatre civils ont été tués et quatre autres blessés dans un bombardement similaire à Kfar Tebnit, village au sud-est de la ville de Nabatiyé. Une femme et son enfant de trois ans ont aussi été tués dans les décombres de leur maison à el-Kfour, cette fois à l'ouest de Nabatiyé, selon la police.
Cinq soldats israéliens ont par ailleurs trouvé la mort lors de combats dans le village de Houla, où de violents accrochages les ont opposés aux combattants du Hezbollah. À Bint Jbeil, un soldat de l'État hébreu a péri lors de combats avec le Hezbollah.
À noter que les villages de Houla, Bint Jbeil et Aïta el-Chaab ont été hier le théâtre des principaux combats terrestres qui ont opposé Israël au Hezbollah.
Les roquettes du Hezbollah se sont abattues sur le nord d'Israël, principalement Kfar Giladi, Kyriat Shmona et le plateau du Golan. Les tirs du Hezbollah ont également visé Haïfa, en représailles au bombardement de la banlieue sud de Beyrouth.
CONSEIL DES MINISTRES - La décision a été précédée de deux entretiens téléphoniques de Siniora avec Blair et Douste-Blazy
Le gouvernement prêt à déployer 15 000 militaires au Liban-Sud (L'orient le Jour 08 Août 2006)
C'est un Conseil des ministres quelque peu historique qui s'est tenu hier soir, de façon inopinée, à quelques heures d'un débat public prévu aujourd'hui au Conseil de Sécurité de l'ONU en vue de discuter du projet de résolution franco-américain portant sur un règlement global du conflit actuel.
Réuni en soirée au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre Fouad Siniora, le gouvernement s'est ainsi déclaré prêt à déployer l'armée libanaise au Liban-Sud une fois que les forces israéliennes se seront retirées des régions qu'elles ont occupées depuis le 12 juillet dernier.
Cette décision, prise à l'unanimité (y compris, donc, les deux ministres du Hezbollah), revêt un caractère historique (dans toute l'acception du terme) à un double titre.
Elle revient pratiquement, d'abord, à mettre en évidence la détermination du gouvernement à interdire désormais toute présence militaire illégale au Sud, dans le cadre du plan en sept points préconisé par M. Siniora, ce qui implique par le fait même la fin de la présence des combattants du Hezbollah dans la région après le retrait israélien.
Parallèlement, ce déploiement des troupes régulières dans la région méridionale revient à restaurer l'autorité et la souveraineté totale du pouvoir central sur l'ensemble du Liban-Sud pour la première fois depuis le début de la crise libanaise, à la fin des années 60.
"Nous attendons une telle décision depuis près de 40 ans", s'est exclamé le député et ancien ambassadeur du Liban à l'ONU, Ghassan Tuéni, à l'antenne de la LBCI, dès qu'il a pris connaissance de la décision du Conseil des ministres.
En effet, depuis le début des opérations menées contre Israël par les organisations armées palestiniennes à partir du territoire libanais, en 1968-1969, le Sud a constamment échappé, dans son intégralité, au contrôle de l'armée.
En 1978, Israël s'était opposé à l'envoi de la troupe dans les régions frontalières et avait bloqué à Kawkaba les unités régulières dépêchées par Yarzé. Et sous le mandat du président Élias Hraoui, la Syrie avait opposé une fin de non- recevoir à une décision prise par le cabinet Hariri de déployer l'armée au Sud.
En se déclarant ainsi prêt à envoyer non moins de 15 000 militaires dans la région méridionale, le gouvernement a voulu manifestement adresser à la communauté internationale, à la veille du débat au Conseil de sécurité, un message clair portant sur sa détermination à mettre réellement en application le plan en sept points présenté par M. Siniora lors de la récente conférence internationale de Rome.
Ce plan, rappelle-t-on, prévoit, notamment, le rétablissement de l'autorité de l'État sur "tout le territoire libanais" (donc sur tout le Liban-Sud), le renforcement du mandat et des effectifs de la Finul (donc des forces Onusiennes préconisées par la communauté internationale) et la réactivation de l'accord d'armistice de 1949, ce qui implique nécessairement la fin des opérations menées par le Hezbollah contre Israël.
L'initiative prise hier soir par le gouvernement à cet égard vise dans l'immédiat à accroître la marge de manouvre du Liban dans la bataille diplomatique qu'il mène actuellement afin d'obtenir des amendements au projet de résolution franco-américain.
Effectivement, Paris a demandé hier soir à Washington d'ajourner le vote de la résolution - qui devait avoir lieu, en principe, aujourd'hui - afin d'y apporter certains amendements.
La réunion du Conseil des ministres, note-t-on, avait été précédée en fin d'après-midi d'une réunion ministérielle informelle présidée par M. Siniora. Les contacts politiques et diplomatiques urgents entrepris à plus d'un niveau ont rendu nécessaire la tenue d'une réunion officielle du gouvernement afin de prendre la décision du déploiement de l'armée, comme prélude à un éventuel amendement de la résolution franco-américaine.
Fait marquant de la séance d'hier soir : les ministres du Hezbollah n'ont pas opposé de résistance notable à la décision de l'envoi de la troupe au Sud, alors que jusqu'à présent, cette mesure était rejetée fermement par le directoire du parti. Cette position était partagée également par le président Émile Lahoud.
Or, avant la réunion du gouvernement, M. Siniora a eu un entretien téléphonique avec le président Émile Lahoud qui a donné son aval à la tenue du Conseil des ministres extraordinaire afin d'annoncer la diposition de l'État libanais à déployer la troupe au Sud, après le retrait israélien, cette décision étant nécessaire pour accroître les chances d'un amendement de la résolution Onusienne dans un sens conforme aux requêtes libanaises.
Selon les sources du palais de Baabda, le chef de l'État a entrepris certains contacts afin de faciliter la décision du gouvernement.
De fait, lors de la séance du cabinet, le ministre de la Défense, Élias Murr, a souligné sans détour que l'armée ne pourrait pas se déployer au Sud si des combattants, quels qu'ils soient, maintenaient leur présence dans la région. Une discussion a suivi avec les deux ministres du Hezbollah qui ont finalement donné leur accord à la décision.
Il convient de relever dans ce contexte qu'avant la réunion du Conseil des ministres, le chef du Quai d'Orsay, Philippe Douste-Blazy, est entré en contact avec M. Siniora afin de souligner la nécessité d'une décision officielle du gouvernement concernant le déploiement de l'armée au Sud.
Le Premier ministre britannique, Tony Blair, est également entré en contact avec M. Siniora dans le même but.
Signalons, enfin, qu'à l'issue de la séance du cabinet, le ministre de l'Information, Ghazi Aridi, a donné lecture d'un communiqué officiel annonçant que le gouvernement se déclare prêt à envoyer 15 000 militaires au Sud. En réponse aux questions des journalistes, M. Aridi a souligné que cette décision signifie que l'armée sera seule présente dans la région, précisant sur ce plan que la troupe est fin prête à assumer cette mission.
Mettant l'accent sur le fait que cette décision a été prise à l'unanimité, M. Aridi a souligné que le déploiement de la troupe ne signifie pas que le Hezbollah ne pourra pas continuer à exercer ses activités en tant que parti politique.
Emissaire chinois- Conférence de presse (Agence de Presse Arabe Syrienne SANA 08 Août 2006)
L'émissaire chinois au Moyen-Orient a qualifié de "très réussis" ses entretiens avec le vice-président de la République, M. Farouk al-Charaa, soulignant que les points de vue étaient identiques à l'égard de la situation détériorée dans la région suites à l'agression israélienne contre le Liban.
Dans une conférence de presse tenue hier au siège de l'ambassade chinoise à Damas, l'émissaire chinois a affirmé que son pays suit avec intérêt les développements actuels et mène des contacts avec plusieurs pays de la région pour parvenir à un cessez-le-feu.
L'émissaire chinois a souligné la nécessité de fixer le cadre politique pour le règlement du conflit libano- israélienne en vue d'arriver à la stabilité dans la région, affirmant que tout règlement doit être basé sur l'accord des parties concernées.
Il a mis l'accent sur l'importance de la reprise du processus de paix dans la région dans les plus brefs délais, affirmant le souci de son pays de réaliser la paix juste et globale dans la région conformément aux résolutions de la légalité internationale et au principe de la terre contre la paix.
L'émissaire chinois a exprimé l'appui de son pays à la lutte juste du peuple arabe pour la récupération des droits nationaux légitimes, affirmant la disposition de son pays à fournir toute assistance possible dans ce cadre.
Il a, en outre, exprimé l'appréciation par son pays des positions de la Syrie à l'égard de la politique de la Chine et de son appui dans les différents domaines.
A signaler que l'émissaire chinois est en visite en Syrie dans le cadre d'une tournée qui le conduira en Egypte, en Arabie Saoudite, dans les territoires palestiniens et en Israël.
Journée sanglante sur fond de négociations (La Presse Canada 08 Août 2006)
À l'issue d'une autre journée sanglante au pays du Cèdre, qui a fait au moins 69 morts, le gouvernement libanais s'est dit prêt à déployer 15 000 soldats dans le sud du pays, dès le retrait des troupes israéliennes.
Cette décision, qui a reçu l'appui du Hezbollah, a été annoncée peu avant l'entrée en vigueur d'un couvre-feu imposé par l'armée israélienne aux Libanais vivant au sud du fleuve Litani. Cette mesure a été prise dans la perspective d'une " extension des opérations " contre la milice du parti chiite libanais, a indiqué l'armée israélienne.
Le fleuve Litani coule d'est en ouest à une distance de 5 à 30 km de la frontière avec Israël.
Toute la journée, les responsables israéliens ont répété qu'ils voulaient en finir avec les tirs de roquettes du Hezbollah. La veille, ceux-ci avaient fait 15 morts dans le nord d'Israël, dont 12 soldats, un sommet depuis le début du conflit actuel.
"Il faut mettre fin aux tirs de roquettes. Il n'est pas acceptable qu'un million d'habitants vivent dans des abris", a déclaré le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, donnant toute la latitude à Tsahal.
"À mon avis, nous sommes à un stade crucial de la guerre. Je crois que la décision la plus importante est d'éloigner les roquettes et les lanceurs de roquettes au-delà du Litani", a pour sa part déclaré le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz.
Au cours de cette 27e journée de guerre, Israël a également intensifié ses bombardements, ciblant les routes, les villages du Sud, la plaine de la Bekaa à l'est et la banlieue sud de Beyrouth.
Au moins 69 personnes ont été tuées dans ces raids. Les bombardements les plus meurtriers ont eu lieu dans un quartier de la banlieue sud de la capitale, où au moins 20 personnes ont été tuées dans la soirée, et à Ghaziyé, dans le sud du Liban, où 14 ont péri dans la destruction d'un pâté de maisons. Onze autres sont mortes dans des bombardements près de Baalbek.
Du côté israélien, trois soldats ont été tués dans des combats avec le Hezbollah à Bint Jbeil, dans le sud du Liban.
Selon le ministre libanais de la Défense, Elias Murr, la décision d'envoyer 15 000 soldats dans le Sud se veut "un message fort à la communauté internationale et au Conseil de sécurité de l'ONU".
"Là où l'armée sera déployée, elle sera la seule force sur le terrain", a pour sa part déclaré le ministre libanais de l'Information, Ghazi Aridi, évoquant implicitement le retrait des milices du Hezbollah de la région.
Le Conseil de sécurité doit tenir cet après-midi un débat public sur le conflit au Liban. Le projet de résolution franco-américain, rejeté dimanche par Beyrouth, sera au centre des discussions. Dans sa dernière mouture, le texte permettait à l'armée israélienne de rester dans le sud du Liban jusqu'au déploiement d'une force internationale dans la région.
Fort de l'appui des pays arabes, Beyrouth demande que le projet soit amendé pour exiger le retrait des forces israéliennes du territoire libanais immédiatement après la cessation des hostilités.
Il réclame en outre que le Conseil de sécurité appelle au retrait immédiat d'Israël des fermes de Chebaa et leur placement sous contrôle de l'ONU en attendant un accord sur la délimitation de la frontière entre le Liban et la Syrie.
"Nous devons faire notre possible pour que le Liban ne soit plus un exutoire pour Israël et d'autres", a déclaré le premier ministre libanais, Fouad Siniora, devant les ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Beyrouth.
À l'ouverture de cette réunion, le chef du gouvernement libanais a accusé Israël d'avoir tué 40 personnes à Houla dans un "bombardement délibéré".
Il a de plus éclaté en sanglots en faisant état d'un millier de morts depuis le début du conflit.
Il a par la suite déclaré à la presse qu'une personne seulement avait péri à Houla. "On avait pensé que tout l'immeuble s'était effondré sur 40 personnes. Dieu merci, ils ont été sauvés", a-t-il dit.
Face aux critiques du monde arabe, la France s'est dite prête à modifier le projet de résolution sur l'arrêt des combats.
"Nous disons aux Américains: "Ne déposons pas encore cette résolution tant que nous n'avons pas pris quelques amendements de la Ligue arabe, en tout cas du gouvernement libanais"", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, à la télévision française hier soir.
"Il s'agit du retrait des forces israéliennes du sud du Liban et aussi d'être plus précis sur les fermes de Chebaa. Nous pensons que nous pouvons aller plus loin."
Les pays arabes seront représentés au Conseil de sécurité par le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et les ministres des Affaires étrangères qatari, Cheikh Hamad ben Jassem al-Thani, et émirati, Abdallah ben Zayed al-Nahayane. Le Qatar est actuellement le seul pays arabe parmi les 15 membres du Conseil de sécurité.
La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, est également attendue aujourd'hui à New York. Hier, à Crawford, au Texas, elle n'a pas fermé la porte à des amendements au projet de résolution franco-américain.
"Bien sûr, nous allons prendre un peu de temps pour écouter les inquiétudes des différentes parties et voir comment nous pouvons y répondre", a-t-elle déclaré au cours d'une conférence de presse en compagnie du président américain, George W. Bush.
Celui-ci s'est dit en faveur d'une résolution "le plus vite possible".
Situation des victimes le 08 Août 2006 à 11h00: 1 078 civils libanais tués
Soutien aux Palestiniens du Liban
Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.
Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.
Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr
Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK
contact : celwan@wanadoo.fr
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