Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2605 fois

Liban -

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'information n° 26

Par

> celwan@wanadoo.fr

Combats meurtriers dans plusieurs villages limitrophes de la ligne bleue.
Les chars israéliens font mouvement à l’intérieur du Liban-Sud.
Israël veut "nettoyer" le Sud-Liban.
Violents combats au Liban sud un mois après l'offensive israélienne.

Agression Sioniste au Liban : Bulletin d'information n° 26


Est-ce le monde que nous voulons pour nos enfants ?".
Pour télécharger l'affiche afin de l'imprimer ou de l'envoyer autour de vous, cliquez ici.


Les chars israéliens font mouvement à l’intérieur du Liban-Sud (L'orient le Jour 10 Août 2006)

Des colonnes de blindés israéliens se sont engouffrées hier dans la nuit en plusieurs points du Liban-Sud. D’importants mouvements de troupes israéliennes ont été en même temps signalés entre le nord d’Israël et le Liban-Sud, notamment à la hauteur de Metoulla.

Mais pour l’armée israélienne il ne s’agissait pas "de l’offensive d’envergure en direction du Litani autorisée par le cabinet de sécurité". "Cette nouvelle opération s’inscrit dans le cadre géographique de la précédente", a déclaré Jacob Dallal, porte-parole de l’armée israélienne, précisant que les blindés israéliens étaient entrés en territoire libanais pour empêcher les tirs de roquettes que les combattants du Hezbollah effectueraient à Khiam.

Tout le long de la journée d’hier, les combats se sont poursuivis entre l’armée israélienne et les militants du Hezbollah dans plusieurs localités frontalières, notamment à Maiss el-Jabal, Aïta el-Chaab et Debel où le mouvement chiite a indiqué avoir « tué ou blessé » trente Israéliens, alors qu’un porte-parole de l’armée israélienne a reconnu la mort de quinze soldats.

Par ailleurs, le pilonnage des localités au sud et à l’est de Tyr s’est poursuivi tout au long de la journée d’hier pour s’intensifier en fin d’après-midi. Parallèlement, l’armée israélienne a bombardé encore une fois le quartier de Chiyah, dans la banlieue sud, au moment de l’enterrement des victimes de lundi.

Dans la Békaa, Machghara a été, tôt dans la matinée, la cible de l’aviation israélienne. Pour sa part, le Hezbollah a lancé une centaine de roquettes sur la Galilée et sur l’extrême nord de la Cisjordanie .

Les affrontements entre Israël et le Hezbollah ont, depuis le début du conflit le 12 juillet, causé la mort de près de 1 100 personnes au Liban, en majorité des civils, et 101 personnes côté israélien.

De violents combats opposaient dans la nuit de mercredi à jeudi des miliciens du Hezbollah aux unités israéliennes qui tentaient de progresser au Liban-Sud sur deux axes, a indiqué à l’heure de mettre sous presse la police libanaise. Des soldats israéliens, appuyés par des chars, ont pénétré en territoire libanais et tentent de conquérir la colline dite al-Hardane, proche de la localité de al-Jibbaine, à cinq kilomètres à l’intérieur du Liban, a noté la police.

Des bombardements intensifs de l’artillerie israélienne accompagnent les troupes de Tsahal. D’autres unités israéliennes tentaient d’avancer en direction de la ville de Khiam qui a été pilonnée en début de soirée par un millier d’obus.
Les artilleurs du Hezbollah ont tiré une salve de 20 roquettes Katioucha sur une colonne de blindés partie de la colonie de Metoulla, en direction de Khiam.

Selon des témoins, des blindés ont atteint le village de Klayaa.

Le porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que "l’armée mène une opération ponctuelle contre des positions du Hezbollah à Khiam à partir desquelles ont été tirées plus de 60 roquettes Katioucha contre Kyriat Shmona".

"Il ne s’agit pas de l’offensive d’envergure autorisée par le cabinet de sécurité", a-t-il insisté. Mais il a souligné que "les troupes israéliennes se battent par ailleurs dans un secteur limitrophe au Liban-Sud".

Pour en revenir à la journée d’hier, l’aviation israélienne a pilonné la banlieue sud, semant la panique pendant l’enterrement des victimes du bombardement meurtrier de lundi dernier.

Deux bombes sont tombées sur l’avenue Nasrallah, alors que quelques centaines de personnes suivaient l’enterrement des 26 des 32 victimes du pilonnage de Chiyah.

Le cimetière retentissait de cris de vengeance contre Israël. Après les deux premières explosions, et un moment de flottement, la foule s’était remise à scander : "Israël est l’ennemi de Dieu."

Après un second passage, quand cinq bombes sont tombées à quelques centaines de mètres du cimetière, les porteurs et l’assistance se sont dispersés en courant pour se mettre à l’abri.

Moins de deux cents personnes avaient convergé plus tôt vers la husseiniyeh. Une à une, les dépouilles mortelles venues des hôpitaux voisins avaient été descendues des ambulances par des volontaires au visage protégé de l’odeur de décomposition par un masque blanc.


La frontière

Des combats rapprochés et particulièrement meurtriers ont opposé l’armée israélienne et le Hezbollah aux abords de plusieurs localités frontalières.
Selon la Finul, "les échanges de tirs se sont poursuivis avec une intensité soutenue au cours des dernières 24 heures et l’armée israélienne a détruit dix maisons à Maiss el-Jabal et renforcé sa présence dans la région de Marwahine et celle de Sadra".

Pour sa part, le Hezbollah a indiqué que les combats les plus violents avaient lieu à Debel, et affirmé avoir "tué ou blessé 30 soldats israéliens" dans ce secteur. La milice chiite a en outre affirmé que 10 soldats israéliens avaient été tués et un char détruit à Qantara. La Résistance islamique a annoncé la mort de quatre de ses combattants, sans en préciser les circonstances.

Quinze soldats israéliens ont été tués dans les combats avec le Hezbollah, l’armée israélienne enregistrant ses plus lourdes pertes en une seule journée depuis le début du conflit au Liban, a annoncé un porte-parole de l’armée israélienne. 38 soldats ont également été blessés dans ces combats, a ajouté le porte-parole de l’armée, soulignant que le Hezbollah a perdu trente de ses combattants.

Ce bilan de décès est le plus lourd enregistré en une seule journée par l’armée israélienne depuis le déclenchement le 12 juillet de la campagne militaire contre le Hezbollah.


Tyr et Machghara

À Kharayeb, localité côtière au nord de Tyr, l’armée israélienne a procédé à un débarquement. À l’aube du mercredi, les soldats ont investi le domicile d’un vieux couple et l’ont interrogé sur la présence de "terroristes à l’intérieur du village" avant de quitter les lieux. Tout au long de la journée d’hier, des localités au sud et à l’est de Tyr ont été bombardées. Le pilonnage s’est intensifié en fin d’après-midi.

À Tyr comme à Beyrouth, l’aviation israélienne a largué des tracts pour fustiger le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. "Hassan joue avec le feu et le Liban brûle, Hassan s’est lancé dans une aventure dangereuse et est revenu bredouille, Hassan a joué avec votre avenir et vous en payez le prix", est-il écrit.

Toujours, au Liban-Sud, le camp de Aïn el-Héloué a été visé. Deux projectiles tirés dans la nuit de mardi à mercredi par un navire israélien ont détruit un immeuble et un centre pour enfants, faisant deux tués et seize blessés.

Les victimes ont été retirées des décombres d’une maison détruite, attenant au centre relevant du dissident du Fateh et l’un des créateurs des Brigades des martyrs d’al-Aqsa, Mounir Maqdah, dont la tête est mise à prix depuis une dizaine d’années par Israël. Le gardien du centre, Saïd Abou Nasser, 55 ans, a été tué, ainsi qu’un enfant, Anwar Awad, 12 ans, touché dans la maison attenante. Il avait fui avec sa famille le quartier de Jall el-Bahr, à l’entrée de Tyr.


Kyriat Shmona

Toujours dans la nuit de mardi à mercredi, un cadre politique du Hezbollah, sa femme et ses cinq enfants ont été tués dans un bombardement israélien qui a détruit leur maison à Machghara. "La famille a péri sous les décombres de son appartement, situé dans un immeuble de quatre étages, qui s’est effondré à la suite d’un raid mené par des chasseurs-bombardiers israéliens", a précisé la police.

Pour en revenir aux missiles lancés par le Hezbollah, une centaine de roquettes, dont certaines de longue portée, se sont abattues hier sans faire de blessés sur le nord d’Israël. "97 roquettes se sont abattues à la mi-journée sur le nord d’Israël sans faire de blessés. Dix-sept d’entre elles ont touché des localités et au moins une roquette à longue portée s’est abattue dans le secteur de Beit Shéan, dans le nord de la vallée du Jourdain", a indiqué Mickey Rozenfeld, porte-parole de la police israélienne.

Des sources sécuritaires palestiniennes ont indiqué que des roquettes étaient tombées dans l’extrême nord de la Cisjordanie , à proximité de Beit Shéan.

Au moins cinq roquettes se sont abattues aux abords de villages palestiniens dans la région de Jénine, à la lisière du territoire israélien.



Le chef du Hezbollah insiste sur l’unité nationale et réaffirme la capacité de sa formation à résister à l’offensive israélienne

Nasrallah se rallie au déploiement de l’armée au Liban-Sud (L'orient le Jour 10 Août 2006)

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a confirmé hier l’approbation par sa formation de la décision du gouvernement de déployer l’armée au Liban-Sud, ainsi que le renforcement de la Finul.
Sayyed Nasrallah a toutefois exhorté le gouvernement à ne pas céder face aux pressions internationales, réaffirmant la capacité du Hezbollah à résister à l’offensive israélienne sur terre. Il a enfin appelé les habitants arabes de Haïfa à quitter cette ville.

Dans une intervention télévisée quelques heures après l’annonce de l’approbation de l’extension de l’offensive terrestre par le cabinet de sécurité israélien, le chef du Hezbollah a déclaré sur un ton de défiance que les combattants de sa formation transformeraient le sol libanais en "cimetière" des troupes israéliennes.

"Vous ne serez pas en mesure de rester sur notre terre et, si vous y entrez, nous vous en expulserons par la force", a-t-il dit, avant d’ajouter : "Nous transformerons notre précieuse terre du Sud en cimetière pour les envahisseurs sionistes."

Hassan Nasrallah a accusé Washington de vouloir imposer des revendications israéliennes relatives au Liban dans le projet de résolution de l’ONU visant à faire cesser les hostilités.

"Le moins qu’on puisse dire de cette résolution, c’est qu’elle est injuste et oppressive », a-t-il affirmé. « Si tout le monde considère que le déploiement de l’armée contribuera à trouver une issue politique ayant pour effet de mettre fin à l’agression (...), ce sera pour nous une sortie nationale honorable », a ajouté sayyed Nasrallah.

"Le déploiement de l’armée libanaise est la meilleure alternative et la plus adéquate au déploiement de forces internationales dont on ignore d’où elles prendront leurs ordres et quelle sera leur mission", a déclaré Hassan Nasrallah, en expliquant que s’il s’était opposé par le passé au déploiement de la troupe sur la zone frontalière, c’était de "crainte pour elle".

"Renforcer la Finul aidera l’armée libanaise à remplir sa mission ", a-t-il ajouté.

Il s’est toutefois abstenu de donner la moindre indication sur les intentions du Hezbollah de livrer ou non ses armes.

Se félicitant de l’unanimité au sein du Conseil des ministres au sujet du déploiement de l’armée, le chef du Hezbollah s’est tout au long de son intervention montré très attaché à la préservation de l’unité nationale libanaise, soulignant qu’il n’avait pas l’intention de polémiquer avec ceux qui critiquent l’action du Hezbollah.

Il a également exhorté le gouvernement à ne pas céder aux pressions extérieures en vue de faire passer tel quel le projet de résolution actuellement à l’étude au Conseil de sécurité, affirmant que "la situation sur le terrain militaire est bonne".

"Nous avons prouvé que notre puissance de feu est intacte. Au cours des deux derniers jours, nous avons lancé 350 roquettes sur le nord d’Israël et ce soir une nouvelle salve est partie », a-t-il affirmé.
Il a ensuite envoyé "un message spécial aux Arabes de Haïfa". "Nous avons été attristés pour vos martyrs et vos blessés. Je vous exhorte à quitter cette ville. Dans le passé, votre présence et ce qui vous est arrivé nous a fait hésiter à attaquer la ville", a-t-il lancé.



Israël veut "nettoyer" le Sud-Liban (La Libre Belgique 10 Août 2006)

Les jusqu'au-boutistes l'ont emporté: vu les pluies de roquettes que le Hezbollah continue à tirer à partir de tout le Sud-Liban, le gouvernement Olmert a décidé d'étendre sa campagne terrestre. Du moins, si les efforts diplomatiques restent infructueux.

Réuni en session spéciale, mercredi, le cabinet de sécurité a donné son feu vert au plan proposé par le chef d'état-major de l'armée, Dan Haloutz, et le ministre de la Défense, Amir Peretz.

Ce plan prévoit d'aller jusqu'à la rivière Litani, et même au-delà si nécessaire, c'est-à-dire à une trentaine de kilomètres au-delà de la frontière israélienne. Cela, pour "nettoyer" le Sud-Liban des Katiouchas à courte portée qui demeurent l'arme principale du Hezbollah.

Le cabinet n'a, cependant, pas décidé quand débutera cette amplification qui pourrait ajouter 40 000 hommes au champ de bataille. Le coup d'envoi incombera à MM. Olmert et Peretz, qui fixeront l'étendue précise de la campagne et sa progression au gré des développements diplomatiques. Or, les deux hommes compteraient encore donner une chance aux travaux actuels du Conseil de Sécurité de l'Onu.

Décision cruciale

M. Olmert, il faut dire, et d'autres ministres, dont Shimon Pérès, n'ont pas approuvé l'extension militaire de gaîté de coeur. L'armée argue que les pilonnages par l'aviation et l'artillerie ne suffisent pas pour détruire les roquettes à courte portée, qui sont faciles à déplacer et à cacher. Le seul moyen d'éliminer les lanceurs est de les atteindre de près, par voie terrestre. Mais cela prendra du temps: au moins un mois, disent les militaires.

Et cela risque de coûter la vie à des centaines de soldats israéliens. Rien qu'à proximité de la frontière israélienne, l'armée se bat déjà depuis trois semaines et a perdu au moins 40 hommes. La plupart, touchés par des missiles antitank dont le Hezbollah possède un arsenal inattendu. Par ailleurs, les analystes sont unanimes : impossible de liquider entièrement la force de frappe du Hezbollah.

Des missiles de longue portée pourront toujours être tirés à partir du nord du Litani.

Mais le général Haloutz est résolu à aller de l'avant. Mardi, à la surprise générale, il a «parachuté» son adjoint, le général Moché Kaplinsky, aux commandes du front nord, désavouant le chef de ce front, le général Oudi Adam, qui, selon lui, menait la campagne terrestre de façon timorée.

Entre-temps, les Katiouchas ont continué à bombarder le nord d'Israël. Certaines à longue portée (Fadjr 1 ou Haïbar 1) ont de nouveau atteint la région de Beth Chéane, à quelque 70 km à l'intérieur d'Israël, et ont aussi atterri en Cisjordanie , dans des espaces non habités près de Jénine.

Plus de 160 roquettes, mercredi, qui ont surtout fait des dégâts matériels et quelques blessés; plus de 3 300 depuis le début des hostilités, qui ont fait 51 morts et plusieurs centaines de blessés.



Violents combats au Liban sud un mois après l'offensive israélienne (AFP 10 Août 2006)

De violents combats opposaient jeudi dans le sud du Liban l'armée israélienne aux miliciens du Hezbollah dont la résistance ne faiblit pas, un mois après le lancement de l'offensive israélienne.

Israël assure cependant qu'il n'a pas encore lancé les opérations plus étendues à l'intérieur du territoire libanais, décidées mercredi par le cabinet de sécurité, officiellement pour donner une chance d'aboutir aux difficiles tractations à l'Onu pour un règlement du conflit lancé le 12 juillet.

Les blindés israéliens sont partis jeudi à l'assaut de Khiam, un bastion du Hezbollah, et ont pris le contrôle de la ville voisine de Marjayoun, a annoncé la police. Les colonnes israéliennes ont progressé dans la nuit de sept kilomètres en territoire libanais et sont parvenues aux portes de Khiam, a indiqué la police libanaise. De violents combats l'opposent au Hezbollah à l'entrée ouest de la ville. Un communiqué de la formation chiite a affirmé avoir détruit sept chars israéliens.

Une colonne israélienne a également pris le contrôle de la ville de Marjayoun, à 10 km au nord-ouest de Khiam, selon la police.

Une colonne de blindés, appuyée par des tirs d'artillerie, a affronté toute la nuit les tirs de roquettes antichars des miliciens chiites, alors que Khiam était pilonné par les bombardiers israéliens.

Le Hezbollah a de facto confirmé la percée de Tsahal en affirmant que ses "combattants mènent d'âpres combats" à Khiam avec les unités israéliennes "faisant des morts et des blessés".

Mercredi soir, l'armée israélienne avait procédé à d'importants mouvements de troupes à la frontière entre le nord d'Israël et le Liban sud, tandis que l'artillerie israélienne pilonnait systématiquement le sud du pays du Cèdre.

L'annonce de ces combats a suscité des interrogations sur un début de l'offensive terrestre d'envergure, après le feu vert donné par le cabinet israélien de sécurité à une extension des opérations militaires.

Un porte-parole de l'armée israélienne a cependant assuré que cette offensive n'avait pas encore été lancée et qu'il s'agissait d'une "opération ponctuelle" contre les positions du Hezbollah.

Selon les médias israéliens, jeudi, citant des responsables politiques, la décision d'étendre les opérations terrestres au Liban sud a été momentanément suspendue pour donner une chance aux efforts diplomatiques en cours à l'Onu.

De violents combats ont également opposé le Hezbollah aux soldats israéliens qui tentent d'avancer sur un autre axe, à l'ouest de Khiam, près de al-Jibbaine.Cette région du sud est celle où le gouvernement libanais s'est dit prêt à déployer 15.000 hommes dès le retrait d'Israël dans le cadre d'un règlement du conflit qui va entrer dans son deuxième mois.

Mercredi soir, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah s'est rangé à cette proposition. Ce projet, prôné par Beyrouth pour reprendre le contrôle du sud du pays, bastion du Hezbollah, vise à arracher un amendement au projet franco-américain de résolution qui prévoit l'arrêt des hostilités mais sans demander le retrait de Tsahal.

Ce projet de résolution dont le gouvernement libanais demande une modification permettrait à Israël de maintenir temporairement ses troupes au Liban, où 10.000 soldats israéliens sont déjà déployés.

"Si le gouvernement libanais est prêt à envoyer 15.000 soldats dans tout le sud du Liban, cela aidera beaucoup le Liban, et les amis du Liban, à faire pression pour modifier le projet de résolution" au Conseil de sécurité de l'Onu, "ce qui ouvrira la voie à une solution politique à la crise", a déclaré M. Nasrallah.

Le chef du Hezbollah a aussi exhorté les habitants arabes de Haïfa, la troisième ville d'Israël, déjà visé par plusieurs salves de roquettes, à partir de chez eux. Côté israélien, le cabinet de sécurité a décidé mercredi d'élargir son offensive terrestre au Liban sud.

Celle-ci, selon le vice-Premier ministre et ministre du Commerce Eli Yichaï, devrait durer encore "plus de 30 jours". Il a ajouté que le Premier ministre Ehud Olmert et le ministre de la Défense Amir Peretz "doivent maintenant décider du moment opportun pour étendre les opérations".

Alors que ses combattants continuent à défier Israël avec des tirs de roquettes quotidiens sur le nord du pays, Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah avait conservé sa capacité de frappe.

"Nous allons transformer la terre du sud en tombeau pour les soldats de l'adversaire", a-t-il assuré. Au Liban sud, des combats rapprochés entre le Hezbollah et l'armée israélienne ont infligé mercredi les pires pertes enregistrées en une seule journée à Tsahal avec 15 morts et 38 blessés. A New York, les efforts au Conseil de sécurité en vue de la rédaction d'un projet de résolution retouché sur un cessez-le-feu semblaient piétiner.

Et les cinq "Grands" du Conseil de sécurité ont terminé leurs discussions mercredi en faisant état de progrès modestes, décidant de se réunir à nouveau jeudi matin.

La France et les Etats-Unis divergent sur les moyens de prendre en compte le point de vue libanais, et le président français Jacques Chirac a averti qu'en cas de blocage, Paris pourrait faire cavalier seul et déposer son propre texte.

Selon une source diplomatique à l'Onu, la France a proposé un aménagement du projet de résolution suggérant que le retrait des forces israéliennes ne s'effectue que graduellement.



"On se rassemble parce que la guerre continue" (Ouest-France 10 Août 2006)

Une centaine de personnes étaient rassemblées hier soir devant le monument des 50 otages pour dénoncer la politique israélienne et défendre les Libanais et les Palestiniens. Premier rassemblement unitaire à l'initiative d'une quinzaine d'associations, syndicatset partis politiques hier soir au monument des 50 otages.

"On est ici pour protester contre cette guerre. On est persuadé que s'il n'y a pas de mobilisation populaire, les choses ne bougeront pas". François Prenaud n'a pas la langue dans sa poche. Ce syndicaliste Sud tient fermement sa banderole et annonce la couleur : "Liban-Palestine solidarité. Stop à la guerre".

Comme la centaine de personnes présentes sur le parvis du Cours des 50 otages, il est venu s'élever contre "la politique israélienne au Liban et contre les Palestiniens".
Près de deux semaines après le rassemblement des étudiants libanais, on affiche la solidarité.

Solidarité de divers mouvements concernés par le peuple libanais et la cause palestinienne parmi lesquels : CGT44, FSU44, Ligue des droits de l'homme, Collectif Marée Noire, Association France Palestine Solidarité, etc.

Peu de drapeaux libanais flottent au-dessus des têtes. Mais les représentants de cette communauté sont quand même présents comme Rima et Hind, étudiantes à Nantes depuis quelques années et qui ont leur famille au Liban. "C'est la moindre des choses de venir ici, explique Hind. On veut exprimer notre déception en voyant que personne ne bouge."

Et Rima d'ajouter avec un brin de pessimisme. "Nos familles restées là-bas sont inquiètes par la situation économique. Il n'y a plus d'essence et de moins en moins de nourriture."



Défense des Palestiniens et des Libanais.

Ce sont tantôt le scepticisme "on ne sait pas comment ça va se passer", tantôt la colère qui prévaut parmi les manifestants à l'image de Céline Saint-Gal, membre des Amis de la fondation culturelle Ghassan Kanafani, une ONG libanaise.
Sur son autocollant on peut lire "Sanctions immédiates contre Israël".

Cette militante s'est déjà rendue plusieurs fois au Liban pour visiter des camps de réfugiés palestiniens. Elle est inquiète du sort de cette communauté au Liban. "On a des amis palestiniens là-bas qui nous disent Manifestez pour montrer qu'on ne se fait pas bombarder en toute impunité et sans réaction."

Et d'avouer .
"Le problème est très complexe on ne peut s'arrêter à un cessez-le-feu et la paix. En fait c'est toute la politique de l'État d'Israël que nous dénonçons."

Les mots d'ordre ne manquent pas quand une Libanaise et François Prenaud prennent le micro. « Contre l'immobilisme de la communauté internationale » ; « Pour l'application du droit international ; « Envoi d'une aide humanitaire d'urgence par la France. » Et pour finir, un appel est lancé : « Rassemblement mercredi 16 août à 18 h devant le monument aux 50 otages. »




Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr

Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Liban

Même sujet

Incursions

Même auteur

AFCGK

Même date

10 août 2006