Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2617 fois

Moyen Orient -

Gaza : Mauritanie et Qatar suspendent leurs liens avec Israël

Par

La Mauritanie et le Qatar ont décidé vendredi de suspendre leurs relations avec Israël pour protester contre l'offensive à Gaza, lors d'une réunion de pays arabes et islamiques à Doha. Présent à la rencontre, Khaled Mechaal, le chef du Hamas qui contrôle la bande de Gaza, a déclaré que son mouvement rejetait les conditions d'Israël à un cessez-le-feu.

"La Mauritanie et le Qatar ont décidé de suspendre leurs relations avec Israël lors de la séance à huis clos" de la rencontre, a déclaré à l'AFP le responsable mauritanien qui a requis l'anonymat, confirmant une information donnée par la chaîne qatarie Al-Jazira.

La Mauritanie est liée par des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu et le Qatar abrite un bureau commercial israélien.

Lors de la séance d'ouverture de la réunion organisée par le Qatar, M. Mechaal avait déclaré que "malgré toutes les destructions à Gaza, nous n'accepterons pas les conditions d'Israël en vue d'un cessez-le-feu car la résistance à Gaza n'a pas été vaincue".

Il a de nouveau énuméré les exigences du Hamas -- qui contrôle la bande de Gaza -- en réclamant "l'arrêt de l'agression (...), le retrait (israélien) de Gaza, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passages notamment celui de Rafah" à la frontière égyptienne.

D'autres chefs de l'opposition radicale palestinienne basée à Damas étaient présents, de même que les présidents iranien, syrien et sénégalais Abdoulaye Wade (président de l'Organisation de la conférence islamique), ainsi que des représentants du Venezuela, de l'Indonésie et de la Turquie.

Le président syrien, Bachar al-Assad, dont le pays est avec l'Iran, le principal soutien du Hamas, a appelé les pays arabes ayant des relations avec Israël à "fermer les ambassades d'Israël et à rompre tout contact direct ou indirect avec l'Etat hébreu".

L'Egypte et la Jordanie, signataires d'un traité de paix avec Israël, accueillent des ambassades de l'Etat hébreu.

Le président Assad a également affirmé que son pays avait décidé "de suspendre sine die les négociations indirectes avec Israël", engagées par l'intermédiaire d'Ankara.

Il a en outre affirmé que l'initiative de paix arabe (de 2002) qui prévoit une normalisation des relations arabo-israéliennes en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967, "a été tuée par Israël et on doit la considérer comme morte".

Israël y avait trouvé "des aspects positifs" mais ne l'a pas formellement acceptée.

Seule une douzaine des 22 membres de la Ligue arabe participent à la rencontre, boudée par les deux poids lourds l'Arabie saoudite et l'Egypte, ainsi que par le président palestinien, Mahmoud Abbas.

Dans son intervention, l'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, avait proposé aux pays arabes de reconsidérer leurs relations avec Israël.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a lui demandé que les dirigeants israéliens soient poursuivis pour "crimes" à Gaza.

Il a en outre appelé les pays arabes et musulmans à "boycotter les produits de l'entité sioniste, les sociétés traitant avec cette entité" et à "rompre les relations" avec Israël.

Les gouvernements arabes sont partagés entre un courant partisan du Hamas, et un camp allié aux Etats-Unis, qui soutient le Fatah.

Réunis de leur coté à Koweït dans le cadre de la Ligue arabe, les ministres arabes des Affaires étrangères ont adopté vendredi un appel à faire cesser "l'agression israélienne" à Gaza.

Ils appellent à la levée du blocus israélien et l'ouverture des points de passage avec Gaza ainsi qu'à la mise en place d'un fonds de deux milliards de dollars pour la reconstruction du territoire.

Ils doivent soumettre leur appel à un sommet économique arabe prévu de longue date qui se tient la semaine prochaine à Koweït.

bur-tm/feb/jlb
AFP 161700 JAN 09

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Moyen Orient

Même sujet

Boycott

Même auteur

AFP

Même date

17 janvier 2009