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Israël -

La justification d'Israel au sujet des bombes à fragmentation n'est pas surprenante

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L'avocat de l'armée israélienne, le Général Avihai Mendelblit, a déclaré que l'utilisation par l'armée de bombes à fragmentation pendant la guerre au Liban en 2006 était en conformité avec le droit international humanitaire. Des groupes des droits de l'homme et les Nations Unies ont fermement condamné l'utilisation des bombes.

La justification d'Israel au sujet des bombes à fragmentation n'est pas surprenante


Photo : Human Rights Watch - Bombes à fragmentation M41 et M46 trouvées le 15 août 2006 dans les villages libanais de Kfar Roummane et Tabnine. Ces bombes sont très dangereuses et peuvent exploser si vous les touchez. La présence de l'une d'elles est la confirmation absolue de la présence de nombreuses autres à proximité
Voir les autres bombes trouvées par Human Rights Watch

Dans une déclaration publiée le 24 décembre dernier, l'armée israélienne a déclaré qu'elle avait utilisé des bombes à fragmentation pour combattre le Hezbollah, qui avait "largement camouflé" ses sites de lancement pour les tirs de roquettes en direction d'Israël.

L'armée israélienne "a dû faire usage d'armes qui tenaient compte d'une réponse immédiate aux tirs de roquettes tout en offrant une couverture maximale au sein de la zone ciblée", dit la déclaration, en ajoutant que l'arme "est conforme au droit international."

La "majorité des bombes à fragmentation ont été tirés sur des zones inhabitées et découvertes", mais dans certains cas, l'armée a frappé des quartiers résidentiels, en réponse aux attaques à la roquette du Hezbollah, revendique la déclaration.

A Maroon al-Ras, les bombes ont été utilisées pour "permettre l'évacuation" de soldats israéliens, ajoute-t'elle.

Amnon Vidan d'Amnesty International en Israël dit qu'il n'est pas surpris par la décision, en notant que, dans de tels cas, au lieu que ce soit l'armée qui enquête elle-même, il est préférable que ce soit une enquête internationale.

"La quantité de bombes à fragmentation utilisées dans des zones civiles, ainsi que les témoignages de soldats sur l'utilisation de ces bombes et le refus d'Israël de remettre à l'ONU les cartes des endroits où il a tiré les bombes pour aider les efforts de déminage, permettent des conclusions différentes de celles de l'armée", dit-il.

Les bombes à fragmentation sont des armes anti-personnelles, qui répandent des petites bombes sur une large zone, d'une manière volontairement imprécise, où elles explosent. Les bombes elles-mêmes ne sont pas interdites par le droit international, mais les pays n'ont pas le droit de les utiliser dans des zones civiles.


En août 2006, M. Jan Egeland, le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires et Coordinateur de l'aide d'urgence des Nations Unies, avait sévèrement condamné l'utilisation des bombes à fragmentation par Israël, qu'il avait qualifié de "choquante et totalement immorale."

"Quatre-vingt-dix pour cent des bombes à fragmentation ont été lâchées au cours des 72 dernières heures du conflit, alors que nous savions qu'une résolution alait être votée", en ajoutant que les zones peuplées, comme les maisons et les fermes sont maintenant recouvertes de bombes non explosées.

Selon les estimations des Nations Unies, environ 40% des des bombes à fragmentation n'ont pas explosé, même si une large opération de déminage est en cours.

Le conflit entre Israël et le Liban de l'été 2006 a duré 34 jours, jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu soit déclaré mi-août. Plus de 1200 Libanais ont été tués pendant les combats, la plupart d'entre eux étaient des civils, et plus de 100 Israéliens sont morts, pour la plupart des soldats.

Depuis la fin de la guerre, plus de 30 personnes ont été tuées et plus de 200 autres ont été blessées par des munitions non explosées abandonnées après les combats au Liban, selon les statistiques des Nations Unies.

Source : http://www.dailystar.com.lb/

Traduction : MG pour ISM

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