Fermer

S'inscrire à la mailing list ISM-France

Recevez par email les titres des derniers articles publiés sur ISM-France.

Votre adresse courriel

Fermer

Envoyer cet article

Votre adresse courriel
Envoyer l'article à
Votre message
Je profite de l'occasion pour m'abonner à la newsletter ISM France.
ISM France - Archives 2001-2021

Imprimer cet article Envoyer cet article
Article lu 2947 fois

Israël -

Vérifier la mort jusqu’au bout

Par

Témoignage traduit de l’hébreu vers l'anglais par Mark Marshall et diffusé par Kibush à l'adresse suivante : http://www.kibush.co.il/show_file.asp?num=884. Paru également le 8 mars dans Maariv.

La vérification de la mort est l’une des procédures dont est "instruit"chaque soldat de combat de l’IDF. En dépit des démentis et en dépit des versions contradictoires, chaque soldat qui participe à une prise d’assaut d’une cible sait qu’il "peut s’attendre" à mettre une balle dans la tête, à bout portant.

Un des témoignages que le mouvement "Briser le Silence" a recueilli est lié à un incident sérieux à Hebron, dans lequel un soldat de l’IDF, Matan Gaderi, paix à son âme, a été tué.

Il était clair pour le commandant de la force et pour tous ses soldats qu'ils devaient vérifier la mort, plus d’une fois, parce que tels sont les procédures et les ordres.

(Pour entendre l'incident sur le système de communications opérationnel, cliquez ici
http://video.nrg.co.il/lib/2005/news/kodkod.wma)

“Il n'y avait aucune discussion”
Hébron 2003

L'incident a commencé quand deux terroristes sont sortis d'une des portes de la Casbah et ont ouvert le feu vers la caverne de Machpelah.
Nous avons naturellement sauté, tout comme les autres forces dans la zone.
Nous avons bouclé la Casbah et nous avons commencé à fouiller à l'intérieur.
D'abord nous n'avons trouvé vraiment rien, nous étions là depuis environ sept heures de fouilles.

Vers la fin, nous étions plusieurs équipes dans le secteur: une équipe en observation sur un bâtiment à l’extérieur de la Casbah, et encore trois ou quatre équipes sur le terrain qui effectuaient les fouilles.

À un moment ; nous avons entendu un tir très proche, et nous nous sommes immédiatement mis à couvert. Nous avons entendu la rencontre à la radio; nous avons entendu que quelqu'un avait été touché.
La force à l'intérieur de la maison, c’était l’unité Nahal, elle a tiré dans les escaliers.

Nous sommes sortis, et les observateurs nous ont dirigés vers eux. Nous y sommes arrivés par le dessus des toits.

La force qui a fait l'identification était l’unité Golani. Leur tireur d'élite a tiré sur les terroristes et les a touchés .

À cette distance, il devait y avoir au moins un `tireur d'élite.*

Les deux équipes qui étaient sur le toit ont commencé à s'approcher des terroristes grâce aux conseils des observateurs.

Après quelques minutes de conseils, la première équipe a atteint le balcon, qui se situait au-dessus de l’endroit où étaient les terroristes.

C'était à trois ou quatre mètres. Le commandant a tiré quelques balles sur chaque terroriste pour vérifier leur mort.

Après la force Nahal qui avait tiré dans les escaliers est montée, quand ils ont estimé que monter ne posait pas de danger.`

Le commandant du bataillon est celui qui a donné l'autorisation à la radio.
Il a dit à la force : "Vous montez, sans grenades pour pour ne pas nuire à la force qui est déjà là. Les grenades propagent trop d’éclats et sont susceptibles de mettre en danger l'autre force."

A un certain moment, il y a eu un rapport à la radio que les terroristes avaient été tués. Après que la première force arrivée ait ouvert le feu, j'étais tout à fait sûr qu'ils avaient déjà été tuées.
Il n'y a aucune vérification - ça a été vérifié par le tir.

Le premier qui est arrivé sur place était le commandant de la force Nahal. Il avait déjà atteint les corps, et il avait tiré deux balles sur chacun d'eux. C’est celui qui a vraiment vérifié qu'ils étaient morts et qu'ils n’avaient pas de ceintures explosives ou quelque chose comme ça. Il a pris leurs armes et les a déchargé.

Les commandants n'ont pas parlé de l'incident et il n'y avait aucune discussion sur la vérification de la mort. C'était une procédure de routine.`


Au sujet de `Briser le Silence`

Ce ne sont pas des refuzniks. Ce ne sont pas des politiciens. Ils aiment l'état. Ce sont juste des soldats qui étaient là, qui sont également ici, et ils ont décidé que cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Que quelqu'un devait se lever et crier : Réveillez et voyez ce qu’il nous arrive.
Chen Kotas-Bar de "Briser le Silence" ramène chaque mardi des témoignages de la guerre dans les Territoires, et de ce qu'elle leur fait.



* `... au moins un `tireur d’élite` ` (Hebreu : qala`) ce n’est pas un `sniper` (Hebreu : tzalaf), qui est bien plus qualifié au tir précis, qui a effectué les tirs. Cette observation fait référence à la grande distance d’où les balles ont été tirées. Un soldat ordinaire sans formation spéciale dans le tir n’aurait pas pu le faire -

Source : http://www.nrg.co.il/online/1/ART/880/905.html

Traduction : MG pour ISM

Faire un don

Afin d'assurer sa mission d'information, ISM-France fait appel à votre soutien.

Oui ! Je soutiens ISM-France.


Contacter ISM France

contact@ism-france.org

Suivre ISM France

S'abonner à ISMFRANCE sur Twitter RSS

Avertissement

L'ISM a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées.

Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'ISM ne saurait être tenu responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes.

D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont il n'a pas la gestion, l'ISM n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites.

A lire également...
Même lieu

Israël

Même sujet

Objecteurs de conscience

Même auteur

Briser le silence

Même date

18 mars 2005