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ISM France - Archives 2001-2021

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USA -

Dennis Ross, ancien envoyé américain chargé du "processus de paix" travaille aujourd’hui pour l’Agence Juive et Israël

Par

Vous vous souvenez de lui, maintenant ? Oui : il s’agit bien de l’ « Ambassadeur » Dennis Ross, en personne, de celui que les Américains, ces « courtiers équitables », comme chacun sait, avaient insisté à nommer chef « négociateur du processus de paix » entre Israël et les Palestiniens, pour une décennie et des poussières. Souvenez-vous aussi que c’est ce fameux « processus de paix » dirigé par ce même Ross – objet de tant d’illusions constamment démenties – qui a explosé, voici quelques années, produisant le pire des chaos et des bains de sang jamais encore connus dans la région – issue que nous avions prédite depuis le début, à Middle East Realities.

C’est aussi ce même « processus de paix » qui a placé le peuple palestinien dans des conditions pires que l’apartheid et causé une escalade dans la haine et dans ce que les Américains aiment à appeler de manière simpliste « le terrorisme », sans le moins du monde se préoccuper de ses causes, de ses différentes tendances partisanes, de ses variantes régionales et de ses réalités de terrain.


Et voilà qu’aujourd’hui, immédiatement après avoir cessé d’émarger au budget du gouvernement américain pour émarger au budget du puissant lobby juif de Washington – avec lequel son association ne date pas d’hier, signalons-le au passage – Ross est allé directement travailler à l’Agence juive, et chez les responsables israéliens qui pressent de manière toujours plus lourdement insistante les juifs, dans le monde entier, « de retourner en terre promise » et d’aller s’installer dans l’ « Etat juif ».


L’Agence juive, d’ailleurs, existait avant la création de l’Etat d’Israël, et elle avait pour objectif principal de pousser des juifs d’où que ce soit dans le monde à s’installer dans ce que le monde entier appelait alors la Palestine. Et donc, que ce soit de prime intention, ou par voie de conséquence, à chasser le peuple arabe palestinien qui vivait à l’époque dans ce pays.


La responsabilité historique doit aujourd’hui être imputée à qui de droit, en particulier au vu des conséquences des événements survenus dans l’ensemble du Moyen-Orient, événements dans lesquels les Etats-Unis et Israël assument une part considérable de responsabilité politique.


Il n’est pas douteux (quelles que soient les dénégations publiques des responsables officiels en la matière) que ces politiques ont considérablement contribué à alimenter la haine toujours croissante envers les Etats-Unis et Israël, ainsi que – oui, c’est très triste, mais il faut le dire – envers « les juifs », dans le monde entier.


La terrifiante machine de propagande qui a tellement encensé Ross et son « équipe de négociateurs (presque exclusivement juifs et sionistes) », est devenue encore plus audacieuse et plus outrageusement arrogante, durant ces dernières années. Elle a tragiquement réussi, pour l’instant, à prendre le contrôle du discours et du commentaire « acceptables », dans les milieux officiels de Washington.


Les médias américains n’en feront rien : c’est, par conséquent, au-delà des rives américaines que les médias doivent se mettre à enquêter beaucoup plus profondément, à faire des reportages beaucoup plus objectifs et à dénoncer beaucoup plus courageusement tous les mensonges et toutes les duplicités qui interdisent, en réalité, de comprendre les conflagrations historiques contemporaines. En effet, à moins d’un changement radical et rapide en la matière, c’est sans doute une aspiration catastrophique dans des chutes du Niagara historiques qui risque fort de nous attendre au tournant.



Un nouvel institut prévoit l’avenir juif
par Jessica Steinberg Jewish Telegraphic Agency
in Jewish News of Greater Phoenix, 17.05.2004 / 6 Sivan 5762, Vol. 54, n° 35
http://www.jewishaz.com/jewishnews/020517/new.shtml


Jerusalem - Dennis Ross, qui fut l’envoyé de l’administration Clinton au Moyen-Orient, tient aujourd’hui un rôle totalement différent, auprès d’une boîte à idées qui a été créée par l’Agence Juive (pour Israël).

Ross était au premier plan, lorsque l’Institut de Planification Politique du Peuple Juif [Policy Planning Institute for the Jewish People] a ouvert ses portes, le 14 mai dernier, à Jérusalem.

Cet institut « étudiera les défis, les menaces, les besoins et les opportunités » auxquels les juifs sont confrontés dans le monde entier, a indiqué l’Agence juive.

Il veillera également à « définir une politique pour le peuple juif, en assurant la réalisation d’études d’un grand professionnalisme » et en encourageant « la réflexion stratégique à long terme ».

D’après Ross, tout récemment nommé secrétaire du bureau des secrétaires (d’associations juives, ndt) et directeur de l’Institut Washington pour la Politique moyen-orientale, « Nous devons penser aux problèmes qui ne manqueront pas de surgir devant nous, sur notre route. »

Un groupe comportant Ross, Sallai Meridor, président de l’Agence juive et Yehezkel Dror, professeur de science politique, préparait la mise sur pied de cet institut depuis plus d’un an.

Ses membres, de quinze à vingt personnes, environ – la moitié originaires d’Israël, l’autre moitié de pays du monde entier – se sont réunis à plusieurs occasions pour discuter des problèmes majeurs auxquels les juifs sont confrontés, notamment l’évolution démographique israélienne et les problèmes relatifs à l’identité juive. L’idée de cet Institut fut lancée avant le début de la seconde Intifada, en septembre 2000. A l’époque, les dirigeants communautaires juifs se préoccupaient du manque d’outil de long terme, nécessaire pour planifier stratégiquement l’avenir.

« Nous (= les juifs) sommes une nation qui excelle dans la réponse du tac au tac », a ainsi expliqué Meridor. « Mais nous devons aussi penser au futur, et le planifier. »

Des délibérations émergea la décision collective de créer l’institut, qui recevra de l’Agence juive un budget de fonctionnement annuel d’un million de dollars, des fonds additionnels étant attendus de philanthropes juifs.

La boîte à idée est en train d’être structurée sous la forme d’une entreprise publique, à but non lucratif.

Les sujets de recherche envisagés comportent, en tout premier lieu, la démographie israélienne (le problème étant la croissance de la population arabe israélienne, plus rapide que celle de la population juive) ; la cohésion du peuple juif ; l’action collective et son financement ; les technologies de l’information dans le monde juif des affaires, et le bien-être, de manière générale, de la nation juive.

Ross a indiqué avoir décidé de travailler pour cet institut parce qu’ « il s’agissait là du minimum qu’il pouvait faire « en tant que membre du peuple juif ». »

« Si je ne pensais pas qu’il s’agisse là de quelque chose de très important, je ne le ferais pas », a-t-il expliqué, concluant : « Je pense que l’avenir le démontrera ».

MID-EAST REALITIES
www.MiddleEast.Org
Phone: (202) 362-5266
Fax: (815) 366-0800

Source : www.MiddleEast.org

Traduction : M. Charbonnier

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