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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

En attendant Godot

Par

Un projet palestinien prétendant être un Etat et imitant les rituels de souveraineté israéliens, tout en étant dépourvu d’Etat.
"Mais la libération, elle est où ?" s’interroge Azmi Bishara
La question de savoir si Oslo a mis le projet de l’OLP en crise, ou bien si ce n’est pas plutôt une crise inhérente à ce projet qui a conduit à Oslo : telle est la teneur de l’une de ces discussions du type "est-ce la poule qui fait l’œuf, ou est-ce l’œuf qui fait la poule ?" portant sur des phénomènes sociaux complexes.
Il est cependant clair que ce projet n’a émergé d’Oslo ni intact, ni en bonne santé.

Il y a eu toute une période au cours de laquelle le keffiyéh d’Arafat recouvrait bien plus que sa tête.

Et, une fois Arafat disparu, l’Autorité palestinienne n’avait plus rien à sa disposition pour dissimuler des réalités amères.


Arafat était le deus ex-machina d’Oslo. Il était convaincu que cet accord pourrait servir le projet d’Etat qu’il avait fait sien dès les années 1970.

Ce projet d’Etat en lui-même se fondait sur une corruption à grande échelle de l’esprit et des valeurs de la libération. Toutefois, Arafat continuait à donner aussi à des combattants de la liberté, à l’intérieur de l’establishment de l’OLP, de l’argent, des armes et un soutien moral. En retour, ils lui apportaient leur soutien.
D’aucuns disaient que sa politique était duplice.
D’autres affirmaient qu’elle était à multiples facettes.
D’autres encore disaient qu’il n’y avait pas de politique du tout, dans un monde arafatien essentiellement fait de pragmatisme. Nous ne le saurons probablement jamais avec certitude.

Mais une chose est sûre : Arafat participait, à parts égales, d’au moins deux traditions antithétiques.


A Ramallah, le jour du dernier anniversaire de la Naqbah (la "catastrophe", c’est-à-dire la défaite arabe de 1948, consécutive à la création de l’Etat d’Israël), les sirènes se sont mises à hurler, à une heure largement annoncée à l’avance.

Les télévisions satellitaires arabes étaient sur place, afin de couvrir l’occasion (pouvait-il en aller autrement ?).
Les gens étaient supposés laisser en plan tout ce qu’ils étaient en train de faire, où qu’ils se soient trouvés, afin d’observer une minute de silence.



Si ce comportement traduit quelque chose, c’est bien la tragédie de la politique palestinienne découlant de la Naqbah. Je ne suggère pas ici qu’il ne demeure rien d’autre qu’un souvenir de la naqbah, ni que ce jour ne devrait pas être commémoré.

Ni qu’il y aurait quelque chose d’intrinsèquement erroné à commémorer ce jour, comme les Israéliens commémorent l’Holocauste, d’une manière qui les fait apparaître fallacieusement comme s’ils étaient idéologiquement identiques entre eux.

Toutefois, c’est pousser les choses un peu trop loin que de singer le rituel israélien jusque dans les moindres détails: tout se fige, tout le monde est cloué sur place, au hululement d’une sirène, dans tous les lieux, publics comme privés. On dirait bien que la victime a décidé que la seule manière de commémorer sa tragédie consiste à reproduire les cérémonies de celui qui a perpétré ladite tragédie.



Ce phénomène me rappelle ce fameux passe-temps palestinien consistant à inventer une solution magique au "problème palestinien", comme s’il s’agissait d’une charade qui requerrait une seule réponse pertinente.

Presque inévitablement, les joueurs qui se croient particulièrement malins à ce petit jeu proposent des « solutions » imitées du modèle sioniste : "On pourrait créer une Agence palestinienne, comme l’Agence juive !", ou bien : "Il faut qu’on prenne le contrôle des médias !".

Un dirigeant palestinien m’a dit, un jour, qu’il envisageait "la convocation d’une conférence… Tiens, pourquoi pas à Bâle" !

Tout ce que je puis faire, c’est qualifier de colonisation des esprits cette attraction qu’exerce l’entreprise de colonisation sur un peuple de colonisés, tant sont enfiévrées leurs imaginations, à un point tel qu’ils semblent tout à fait incapables d’imaginer une quelconque forme de résistance.



A aucun moment, le projet de l’OLP n’a atteint son objectif. Et pourtant, il a perdu tous les avantages d’un mouvement de libération.
Les phénomènes décrits plus haut sont les manifestations évidentes de ce dilemme. La naqbah a été transformée en un rite officiel, modelé d’après les cérémonies d’un Etat qui a trouvé sa concrétisation dans la réalité, tandis que la tragédie palestinienne, elle, perdure.

Aujourd’hui, en réalité, nous sommes en présence d’un projet national palestinien qui prétend être un Etat, et qui imite les Israéliens – même dans leurs rituels nationaux – mais sans avoir atteint lui-même à la nationalité.

Non seulement ce projet national palestinien a éliminé le mouvement de libération, en tant que programme (politique) possible, mais il a fini par se reposer entièrement sur les diplomaties américaine et israélienne.



Ceci, nous le savons tous, vise non pas à trouver une solution au problème, mais à le dissoudre et c’est ce sur quoi certains de nos amis les moins fiables au Liban sont en train de miser lorsqu’ils soulèvent la question des réfugiés palestiniens (première conséquence de la naqbah : il conviendrait de nous en souvenir, si nous voulons que nos commémorations aient une quelconque signification).

Comment le problème palestinien peut-il être dissout, plutôt que résolu ?

Très simplement : il suffit de créer un Etat palestinien. Dès lors, les réfugiés peuvent être transformés en "expatriés", simplement en leur fournissant des passeports.

Leurs papiers d’identité portent l’emblème d’un Etat, il est totalement indifférent que cet Etat ait été créé en tant que phase intérimaire de long terme, ou en tant que solution définitive.

L’important, ici, étant que ces papiers d’identité obèrent toute possibilité d’un retour. Cela ne doit rien à la coïncidence si l’on parle aujourd’hui d’une "solution au problème des réfugiés", et non pas "du droit au retour"…



Quant aux questions de Jérusalem, des colonies israéliennes et des autres sujets de négociations listés par Oslo sous le titre de "questions du statut final" – un de ces nombreux termes abscons entrés dans le pauvre lexique diplomatique palestinien – ce sont là aussi des questions qu’il est tout aussi aisé de diluer.

Créez un Etat palestinien, et ces questions deviendront, toutes, de simples sujets de 'dispute territoriale' entre deux Etats. Dès lors, tout ce qui restera, ce sera une minute de silence quand les sirènes se déclencheront, exactement de la même manière que les Israéliens commémorent les victimes de l’holocauste et leur "guerre de libération", que les Palestiniens nomment, pour leur part, "la naqbah".



Nous pouvons dès lors avoir, vivant côte à côte, deux mémoires, deux narrations – chacune avec leurs vérités relatives et toutes sortes d’inventions qui transforment la subjectivité de la défaite en une forme de pluralité culturelle, et le conflit entre un mouvement de libération nationale et une entreprise coloniale en différentes versions également valables (fussent-elles conflictuelles entre elles) d’une réalité inéquitable.

Comment convaincrions-nous ceux qui ont subjectivé la défaite de rentrer chez eux, si ne nous imposions ces rituels, lesquels signifient que nous acceptons cette défaite ?



Si beaucoup de termes ont fait leur entrée dans le lexique officiel palestinien, d’autres ont disparu, tel le mot "ennemi", comme dans "ennemi israélien", pour ne pas parler de l’"ennemi sioniste".
Comment ne l’auraient-ils pas fait, dès lors qu’un traité a été signé entre "les deux parties" ?

Ce traité n’a certes pas apporté de paix juste, mais il a fait des "deux parties" des "partenaires", étant entendu qu’il revenait à la "partie" palestinienne de démontrer au monde et à Israël qu’elle méritait d’être qualifiée de "partenaire".

Le "partenariat en vue de la paix" englobe l’économie, les projets conjoints, la société civile ("civile": ô combien !), les modérés, les extrémistes et encore beaucoup d’autres choses.



Ce n’est pas l’Autorité palestinienne qui a publié l’appel à un boycott universitaire et culturel d’Israël ; ce sont des militants palestiniens qui l’ont fait, de leur propre initiative.

Mais quelle est la position de l’Autorité palestinienne, sur ce boycott ?

Le président de l’Université Al-Quds s’est élevé véhémentement contre la décision prise par l’Association Britannique des professeurs d’université (AUT – Association of University Teachers) de boycotter des universités israéliennes.

Cette condamnation n’était pas sans importance, formulée comme elle l’était par le président de l’université palestinienne située à Jérusalem Est.
Elle était par conséquent extrêmement offensante, non seulement pour les sympathisants de la cause nationale palestinienne, mais même pour les sympathisants de toute cause humanitaire.

Néanmoins, aussi longtemps que des organisations universitaires ou des syndicats seront tentés de gueuler contre telle ou telle individualité, cela ne les dispensera nullement de se poser la question de la position adoptée par l’Autorité palestinienne sur ce boycott.

Le soutient-elle ? Bien sûr que non !

Non que l’on sache à quoi, précisément, appelle l’Autorité palestinienne.
Elle appelle à une cessation de la lutte armée, mais elle ne cherche pas pour autant à organiser une lutte civile collective contre l’occupation israélienne, qui pourrait s’y substituer.

On le sait, elle n’a jamais appelé à des mesures punitives internationales contre Israël, pas même au niveau de l’opinion publique mondiale.

Elle préférerait que tous les militants unis contre les Etats-Unis et Israël le fassent à sa place, s’épargnant, du même coup, l’embarras d’être prise sur le fait, après avoir laissé toutes ses cartes dans les mains de Washington et de Tel Aviv.


Le plus que je comprenne, c’est que si l’Autorité palestinienne appelle à quelque chose, c’est à la patience. "Wait and see", nous intime-t-elle, jusqu’à ce que les élections américaines soient passées, ou que la visite de Sharon à Washington soit derrière nous, jusqu’à ce que l’on sache les résultats de sa prochaine visite à Washington et de ses rencontres avec Avi, Yossi et Dani – ces officiers d’état major auxquels on s’adresse familièrement par leur prénom – jusqu’à ce que telle ou telle conférence ou tel ou tel sommet ait eu quelque chance de montrer à quoi ils pouvaient bien servir.


Quand on est un (vrai) dirigeant, perd-on son temps à attendre ? Peu vraisemblable. Mais nous ne devons pas minimiser l’importance de l’attente ; cela occupe le brave monde beaucoup plus que vous ne l’imagineriez. D’aucuns tirent sur leur clope, totalement absents, à l’arrêt de bus. D’autres font de l’attente un art qu’ils mettent au service de leurs projets d’auto-promotion.
Le projet national palestinien a été entièrement privatisé avant même d’être atteint.
Cela a ouvert les portes devant toutes sortes de possibilités : élever les échelons de positions sociales existantes, voire en créer de nouvelles, produire des élections et des lois électorales qui autorisent la réélection de ceux qui ont la patience d’attendre, des projets économiques [nationaux]par dizaines et des centaines de projets [individuels] pour les Palestiniens, en Palestine et à l’étranger.

Au lieu de privatiser le secteur de la production matérielle, le monde arabe a privatisé le secteur de la conscience individuelle. En même temps, l’Etat est devenu le domaine des entreprises détenues par des particuliers, mais gérées par ses élites politiques et militaires, et leurs familles.


Dans le monde entier, les gouvernements procèdent à des privatisations.
Dans le monde arabe, c’est l’Etat lui-même qui a été privatisé : il est devenue une entreprise familiale.
En Palestine, le projet national est en train d’être vendu par appartements, divisé entre diverses entreprises privées, avant même la création de l’Etat, et le concept mutilé d’Etat que Bush et Sharon ont en tête ne pourra que pérenniser durablement ce type de privatisations.


Une fois l’Etat (palestinien) créé, le problème pendant entre l’Etat nouveau-né et Israël sera un contentieux frontalier – il ne saurait mériter le qualificatif de "conflit" - sur lequel les deux camps pourront chipoter, des générations durant. Si tel est le cas, quels seront vos mérites ?

Tout restera à régler pour les générations futures, comme si cette médiation, comme si ce bain de sang, comme si cette exaltation des espoirs du peuple et cette parade sanglante et ceux qui en bénéficient n’avaient jamais existé. Des intérêts communs entre entrepreneurs privés, en Palestine et en Israël, peuvent contrebalancer une simple dispute sur un tracé de frontière !



Ces temps-ci, le fric se déverse sur la Palestine. Il noie des segments entiers de l’élite politique, les classes moyennes et d’autres secteurs de la populace qui sont soit achetés, soit impliqués dans la préservation du calme et dans le maintien de nos différends avec Israël comme en en suspens.

Les avenues vers la grande vie sont largement dégagées, mais ces avenues dépendront dans une large mesure de la continuation de la production d’une cause palestinienne en tant que question d’identité, et aussi du maintien de la production de cette version de la cause et de ses produits dérivés culturels dans les mains d’une élite profiteuse.



En ces temps de "pétrole contre richesse", le monde arabe accueille à bras ouvert le "retour de conscience" concernant les Palestiniens.
Après avoir encouragé les Palestiniens dans cette voie, le monde arabe ne peut plus désormais se montrer plus palestinien que les Palestiniens eux-mêmes. Par conséquent, les Palestiniens ne peuvent que devenir les fers de lance de la "normalisation", dans le contexte de laquelle les dirigeants de l’establishment palestinien propre à cette phase historique auront pour mission de vendre à l’opinion publique arabe des personnages suspects, tant israéliens qu’arabes.



Une grande partie du monde arabe non seulement accepte Israël, mais reconnaît même qu’Israël est une puissance majeure de cette région du monde, et la clé permettant d’accéder au cœur de l’Amérique. Pourrait-il y avoir d’incitation plus grande à s’acharner à correspondre à l’agenda politique de Sharon et à obtenir de lui qu’il leur rende les choses plus faciles ?

Comme il est étrange, également, que certains "Arabes israéliens" (j’utilise cette expression à dessein) aient grandi en prestige, en raison de leurs accointances israéliennes ?

La dissolution morale a tout bouleversé, cul par-dessus tête. Elle menace de saper le moral de ceux qui ne veulent pas capituler, alors même que d’autres prennent désormais le refus de capituler pour une insulte personnelle.



Dans de telles conditions, la conscience nationale palestinienne ne peut trouver de salut que dans des forces oeuvrant à l’extérieur du cadre national traditionnel. Bien que ces forces n’aient pas de programme politique, il suffit désormais que les têtes de leurs dirigeants soient mises à prix par l’occupant.

En même temps, Israël accélérant la construction des colonies, la judaïsation de Jérusalem et l’infrastructure d’annexion en général, et puisque Sharon déclare qu’il ne commencera même pas à négocier avec les Palestiniens sur un règlement définitif, l’attention des Palestiniens est en train d’être détournée vers des chamailleries internes autour de postes, d’intérêts et de prérogatives.

Tout ceci fait partie d’une tendance insidieuse à tirer le mouvement de résistance vers les conflits internes afin d’en miner l’énergie.



Si les mouvements de résistance islamistes n’ont pas de programme, au moins, ils agissent comme s’ils avaient une cause autre que l’avancement personnel. S’ils ont conquis le soutien d’une large majorité du peuple palestinien, c’est précisément parce qu’ils ont montré qu’ils étaient prêts à mourir pour leurs idées. Bien que dépourvu de vision politique, leur mouvement de résistance défend au moins quelque chose.

Mais ce mouvement, même lui, est en train d’être entraîné dans les marécages des dissensions intestines. La gestion de la cause palestinienne est entrée dans une nouvelle phase. Pour Israël et les Etats-Unis, créer un Etat palestinien sur un vieux morceau de territoire représente la clé permettant de résoudre tous les torts portés au peuple palestinien depuis la naqbah.

Beaucoup de gouvernements arabes ont été séduits par cette approche et, de plus, ils ont adopté la formule d’un "Etat palestinien viable" comme condition (bien que le mot "prétexte" serait sans doute mieux adapté) à la normalisation de leurs relations avec Israël.

Plusieurs régimes et organisations arabes maintiennent un silence sournois, voire même crient leurs encouragements aux Palestiniens, lors des confrontations armées avec l’occupant, tout en priant secrètement afin que cette confrontation échoue et que les Palestiniens tombent dans la dépression. Ils misent sur leur temps jusqu’à ce que le temps soit mûr pour la normalisation.
Contrairement à leurs objurgations, ces régimes, ou ces groupes, ne sont ni démocratiques, ni intéressés à une quelconque réforme.

De fait, la normalisation est la monnaie d’échange avec laquelle ils espèrent échapper à la réforme. Des forces authentiquement démocratiques en appelleraient à la justice pour le peuple palestinien, de la même manière qu’elles en appellent à la justice et à la démocratie pour leur propre peuple.



Les forces politiquement dépravées, moralement dissolues, humanitairement faillies qui sont en train de capitaliser sur l’agressivité américaine tout en tentant d’échapper aux pressions américaines dans le sens de la réforme ont inauguré la phase "pétrole contre richesse".

Ces forces, qui fleurissent concomitamment au déclin des mouvements de masse, à l’affaiblissement de l’esprit de résistance et à l’apathie née du désespoir, sont en train d’inciter le peuple – désespérément – à accepter quoi que ce soit que les Américains veuillent.

Car ce n’est qu’alors qu’ils auront la paix et le calme qui les dispensera de recourir à leurs connexions avec l’Etat, ou à leurs connexions avec leurs pairs ou d’autres canaux d’influence afin de s’enrichir et de répandre encore plus de corruption afin de devenir encore plus riches.

C’est ce qu’ils espèrent mener à bien, sur fond de calme imposé militairement, une poignée de réformes étant jetée pour décorer la vitrine avec, en retour, un énorme influx d’aide étrangère, qui en engraisse certains, tout en laissant les autres crever de faim.




Note :

Le régime irakien déchu plaça son peuple dans la situation la plus déplorable qu’il eut jamais, au cours de la phase « pétrole contre nourriture ».
Empruntant à cette terminologie, j’ai utilisé l’expression "pétrole contre richesse" afin de décrire la transition entre la phase où des régimes rentiers corrompaient et politisaient la religion dans le but de prouver leur légitimité et celle où ces régimes entrent en collusion afin de corrompre la culture, de manière générale, en capitalisant sur la bellicosité de l’Amérique et, ce, afin de marquer des points contre leurs adversaires, tout en essayant d’éviter les répercussions internes potentielles de cette bellicosité, en faisant quelques concessions (pour la galerie et payées d’avance) aux exigences américaines en matière de démocratie.

Source : Al-Ahram Weekly

Traduction : Marcel Charbonnier

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