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Monde -

Forum Alternatif Mondial de l'Eau 2012 - Déclaration de Marseille (en français, anglais, espagnol, arabe)

Par

"Nous nous engageons à prendre des mesures en solidarité avec les droits de l'homme des Palestiniens, y compris le droit à l'eau"
22 Mars 2012 - Palestine Occupée - Pendant des années, le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies et d´autres organismes de l'ONU ont trouvé Israël en violation du droit des Palestiniens à l'eau et l'assainissement dans le cadre des révisions du respect par Israël des traités relatifs aux droits de l'homme, ratifiés par Israël.

Forum Alternatif Mondial de l'Eau 2012 - Déclaration de Marseille (en français, anglais, espagnol, arabe)

En 2010, l'Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil des Droits de l´Homme ont adopté des résolutions qui, ensembles, réaffirment que « les gouvernements ont la responsabilité première pour la réalisation de tous les droits de l'homme, y compris le droit à l'eau et l'assainissement."

Pourtant, les violations par Israël du droit des Palestiniens à l'eau et l'assainissement ne font qu'augmenter. Entre 2009 et 2011, Israël a démoli 57 citernes de récupération d'eau de pluie et 40 puits dont les Palestiniens dépendent pour leur subsistance. La destruction militaire de l'infrastructure palestinienne d´eau est à la fois une violation directe du droit de l´homme à l'eau et un crime de guerre selon la quatrième Convention de Genève.

La consommation moyenne en eau des ménages des Palestiniens connectés à l´eau courante est moins de la moitié de ce qui est recommandé quotidiennement par l'Organisation Mondiale de la Santé et 1/6e de la consommation moyenne des ménages israéliens. Certaines des familles les plus pauvres dépensent la moitié de leur revenu sur l'eau.

L'obstruction d'Israël du développement de l'eau et le de l'assainissement des Palestiniens a empêché les Palestiniens de développer des quantités supplémentaires d'eau, comme convenu dans le cadre du "processus de paix" des Accords d'Oslo, et a forcé les Palestiniens dans un état de dépendance en achetant de l'eau de la compagnie nationale israélienne des eaux Mekorot. Mekorot coupe régulièrement l´eau fournie aux communautés palestiniennes afin de maintenir un service ininterrompu aux colonies israéliennes en Cisjordanie .

Le Mur illégal d'Israël, qui passe par des terres reconnues internationalement comme palestiniennes, coupe l´accès aux Palestiniens à des zones qui produisent environ 90 millions de mètres cubes par an—un montant proche de l'approvisionnement total en eau actuellement en Cisjordanie , qui n´est que de 180 millions de mètres cubes, chiffre qui comprends l'eau achetée de la compagnie nationale des eaux israélienne.

Le siège de Gaza empêche l'entrée des pièces de rechange, de matériaux et d'énergie nécessaire pour le fonctionnement quotidien des réseaux d'eau et d'eaux usées, et obstrue le développement dont ils ont gravement besoin. Une mission d´enquête des Nations Unies sur le conflit de Gaza a révélé qu´Israël a intentionnellement pris pour cible et détruit des puits, canalisations, usines de traitement des eaux usées, réservoirs d'eau et la station d'alimentation principale. Plus de 90% de l'eau extraite à partir de puits municipaux dans la bande de Gaza est impropre à la consommation humaine. Depuis 2005, Israël a endommagé ou détruit plus de 300 puits dans une «zone tampon» imposée unilatéralement par Israël à l'intérieur de la Bande de Gaza. Selon la loi internationale sur l'eau, Gaza a le droit à une part équitable et raisonnable de l'eau de l'aquifère côtier, y compris à partir de certaines parties a l'intérieur d'Israël.

Israël n´a commencé à permettre que récemment de nouveaux projets de traitement des eaux usées dans les Territoires Palestinien Occupés. Après des années de délais, et l'assassinat d'un travailleur pendant le cadre de ses fonctions, les projets dans la bande de Gaza sont actuellement mis en œuvre depuis qu'Israël a détecté des eaux usées non traitées ou partiellement traitées rejetées dans la mer de Gaza près de l'usine de dessalement d'Ashkelon (a 12,5 km, ou 7,8 miles, directement au nord de la Bande de Gaza). Quinze ans après Oslo, Israël entrave directement le développement des installations de traitement des eaux usées en Cisjordanie en utilisant des moyens d'abord bureaucratiques, puis militaires. Israël a payé un entrepreneur un règlement d´un million de shekels en admettant avoir commis une faute lorsque leurs soldats ont arrêté un projet de traitement des eaux usées qui avait été préalablement autorisé. Des quartiers où vivent des palestiniens ayant la nationalité israélienne ont souvent une pauvre infrastructure des eaux usées alors qu´ils paient des impôts égaux ou supérieurs à ceux d'autres citoyens israéliens. Un certain nombre de colonies israéliennes déversent leurs eaux usées non traitées directement dans les communautés palestiniennes.

Le régime israélien de discrimination institutionnalisée des Palestiniens en Israël, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza constitue un apartheid selon la Convention sur l'Elimination et la Répression du Crime d'Apartheid. Le Tribunal Russell sur la Palestine a conclu dans sa session la plus récente au Cap, en Afrique du Sud, que "la domination d'Israël sur le peuple palestinien, où qu'ils résident, revient collectivement à un régime unique et intégré d'apartheid". Un récent rapport parlementaire français a condamné la politique israélienne de retenir l´eau aux Palestiniens comme "apartheid".

Les violations par Israël doivent être considérées dans le contexte de la Nakba de 1948, l'expulsion systématique et le déni du droit internationalement reconnu de retour de la majorité des Palestiniens de leurs maisons. Depuis la création de l'état d'Israël, des milliers de sources anciennes, de citernes, de puits, d’oueds et de cours d'eau ont été illégalement appropriés des Palestiniens. Israël a également modifié le caractère hydrologique du terrain qu'il occupait, par exemple, avec le drainage des Buheirat el Houlé (vallée de Hula) par le Fonds National Juif (FNJ) dans les années 1950, et le détournement des eaux du cours inférieur du Jourdain, contribuant à un rétrécissement dramatique de la Mer Morte. Ce mois-ci, Israël a démoli le village bédouin d'Al Araquib dans le désert du Néguev pour la 36e fois afin de permettre au FNJ de planter une forêt et «faire verdir le désert».

Nous lançons cette déclaration appelant les citoyens du monde et de conscience à prendre des mesures pour les droits palestiniens en tant que membres du mouvement pour les droits mondiaux de l´eau et à s'organiser pour résister à la privatisation de notre patrimoine commun de l'eau. Nous lançons cette déclaration ici à Marseille, en France, hôte du Conseil Mondial de l'Eau, un groupe de réflexion et de pression d´entreprise fondé par des sociétés multinationales et par la Banque Mondiale. Alors que le Conseil Mondial de l'Eau lance le 6e Forum Mondial de l'Eau promouvant la privatisation de l'eau et des services d'assainissement, nous dénonçons les membres corporatifs de ce Conseil profitant de la privatisation de l´eau et des services d'assainissement au niveau mondial - et nous dénonçons en particulier la compagnie transnationale française Veolia qui fournit des services d'assainissement à la colonie israélienne illégale de Modin Illit qui colonise des terres palestiniennes, qui déverse illégalement des déchets en provenance d'Israël dans la vallée occupée du Jourdain, et qui profite des services de transport d'apartheid qui desservent des colonies illégales, tout en refusant de servir les Palestiniens. Nos luttes sont intimement liées. En résistant aux entreprises et aux états qui profitent des violations des droits de l´homme en Palestine, nous résistons également à la discrimination dans l'accès à l'eau et promouvons la justice mondiale de l'eau.

De Cochabamba, en Bolivie à la Palestine, nous affirmons la nécessité de la résistance populaire à tenir les états et les sociétés responsables du respect des droits de l'homme. Aujourd'hui, alors que les Palestiniens risquent ce qui reste de leurs terres et de leurs maisons et du peu d'eau qu'ils sont en mesure d'accéder actuellement afin d'exiger qu'ils soient reconnus comme des êtres humains ayant des droits, nous savons que nous devons prendre des mesures concrètes pour soutenir le mouvement grandissant qui exige la fin de l'impunité d'Israël pour ses violations des droits de l'homme, y compris les droits de l'homme à l'eau et l'assainissement.

Compte tenu de l'échec lamentable des gouvernements du monde à tenir Israël responsable de ses violations persistantes du droit international, y compris le droit à l'eau, les Palestiniens ont appelé les personnes de conscience partout dans le monde pour mettre en œuvre le boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, inspiré par la lutte non-violente internationale qui a réussi à mettre fin à l'apartheid en Afrique du Sud. Les piliers de ce mouvement sont basés sur le droit international et les droits inaliénables du peuple palestinien avec pour objectif d'atteindre la liberté, la justice et l'égalité pour tous, sans distinction de race et de croyance.

En tant que citoyens du monde dans un monde de plus en plus interconnecté, il est impératif que nous agissions dans nos communautés pour protéger les droits de l'homme de nos frères et sœurs globalement.

Dans le but de tenir Israël pour responsable de telle sorte que les Palestiniens aient leurs droits à l'eau restitués et puissent parvenir à l'autodétermination avec l'ensemble de leurs droits, nous, militants pour la justice de l'eau, déclarons notre soutien pour le mouvement palestinien dirigé par le BDS. En particulier nous nous engageons à:

1. Nous opposer à l'expansion d'entreprise de la société nationale de l'eau israélienne, Mekorot, sur les marchés internationaux, Mekorot étant l'un des instruments clés en refusant aux Palestiniens leurs droits a l'eau
2. Boycotter les produits agricoles israéliens, et faire campagne afin d'exclure les entreprises israéliennes agricoles (tel que Mehadrin) de l'accès aux marchés étrangers et d'exposer leur rôle dans la prise de contrôle des terres et des ressources en eau palestiniennes
3. Soutenir la campagne Stop le FNJ et éduquer les gens sur le «verdissement» par le FNJ des crimes israéliens
4. Boycotter et désinvestir Veolia, le plus grand privatiseur de l´approvisionnement public en eau au monde, et un profiteur principal de l'apartheid israélien
5. Appeler à des sanctions gouvernementales contre Israël, en particulier, la fin de tous les accords de coopération liés à l'eau

POUR SIGNER LA PETITION :
http://www.ipetitions.com/petition/marseille-declaration/

Premiers Signataires:
LifeSource – Palestine
Escuela del Pueblo Primero de Mayo – Cochabamba, Bolivia
Fundacion Abril – Cochabamba, Bolivia
Centre for Civil Society Environmental Justice Project, Durban, South Africa
Socio-economic Rights Institute of South Africa
Ecological Movement of South Africa
Focus on the Global South (Thailand, Philippines, India)
Enginyeria Sense Fronteras / Engineers Without Borders
Union Juive Française pour la Paix / French Jewish Union for a Just Peace
Jordan Valley Solidarity
Middle East Children’s Alliance
Stop the Jewish National Fund
International Jewish Anti-Zionist Network
KRuHA-Indonesia, people's coalition for the right to water
General Union of Palestine Students, Aix-Marseille
Union Démocratique Arabe en France
Le Réseau Palestine Bouches-du-Rhône
Confirmed Individual Signatures:
Marcela Olivera – Cochabamba, Bolivia
Oscar Olivera – Cochabamba, Bolivia
Blaine Grinder – Tsillqot'in Nation
Jackie Dugard – visiting senior fellow, School of Law, University of the Witwatersrand
Liz Marshall – Toronto, Canada
Irene Bonilla – Guadalajara, Mexico
Susan Koppelman – United States / Palestine
Pilar Esquinas – P.C. Canal Isabel II, Madrid
Daniela del Bene – Forum Italiano Movimenti Per L'Aqua and Cevi Italy
Marco Iob – Forum Italiano Movimenti Per L'Aqua/Comitato Italiano Contratto Mondialle Del L'Aqua
Jon Arrizabalaga – Ingenieria Sin Fronteras, Madrid
Steve Fisher – United States / Mexico
Pancho Ramos Stierle – Oakland, California, Earth
Shir Hever – Germany/Israël
Lina Isma'il – Palestine
Zayneb Alshalalfeh – Palestine
Colin Miller – Oakland, California
Prof. Uri Davis – Jaffa, Palestine
Donna Oakes – United States/New York
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Alternative Water Forum 2012 – The Marseille Declaration
We commit to take action in solidarity with Palestinian human rights, including the human right to water
22 March 2012
Occupied Palestine – For years, the United Nations Human Rights Committee and other UN bodies have found Israël to be in violation of Palestinians human right to water and sanitation as part of normal reviews of Israël’s compliance with human rights treaties ratified by Israël.
In 2010 the UN General Assembly and the UN Human Rights Council passed resolutions, which together reaffirm “that governments have the primary responsibility for the realization of all human rights, including the right to water and sanitation.”
Yet Israël’s violations of Palestinians human right to water and sanitation are only increasing.  Between 2009 and 2011, Israël demolished 57 rainwater harvesting cisterns and 40 wells Palestinians depend on for their lives and livelihoods.[i] Military destruction of Palestinian water infrastructure is both a direct violation of the human right to water and a war crime under the Fourth Geneva Convention.
Average household water consumption of Palestinians connected to a network is less than half the World Health Organization’s minimum recommended daily allowance[ii] and 1/6 of average Israëli household consumption[iii].  Some of the poorest families are paying half of their income on water.
Israël’s obstruction of Palestinian water and sanitation development has prevented Palestinians from developing additional quantities of water agreed upon as part of the Oslo “peace process”[iv] and has forced Palestinians into a state of dependence upon purchasing Palestinian water from the Israëli national water company Mekorot.  Mekorot cuts supply to Palestinian communities in order to maintain unhindered service to Israëli colonies in the West Bank.
Israël’s illegal Wall through internationally recognized Palestinian land stands to cut Palestinians off from areas that would yield an addition 90 million cubic meters annually.[v]  Compare this amount to Palestinians total current water supply in the West Bank, which is just 180 million cubic meters, including water purchased from the Israëli national water company.[vi]
The siege on Gaza prevents the entry of spare parts, materials and energy needed for the day-to-day functioning of the water and wastewater networks, and obstructs much needed development of these systems.  The United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict found that Israël intentionally targeted and destroyed wells, pipes, wastewater facilities, water reservoirs and the main power station.[vii] More than 90% of water produced from municipal wells in Gaza is unsuitable for human consumption.  Since 2005 Israël has damaged or destroyed more than 300 wells in a “buffer zone” unilaterally imposed by Israël inside of the territory of Gaza.[viii] According to international water law Gaza has a right to an equitable and reasonable share of water from the Coastal Aquifer, including from those portions within Israël.
Israël has only newly begun allowing wastewater treatment projects in occupied Palestinian territory.  After years of delays, including the murder of an on duty worker, projects in Gaza are now being implemented since Israël detected untreated and partially treated sewage released into the sea from Gaza at the Ashkelon desalination plant (12.5 kms, or 7.8 miles, directly north of Gaza).  For fifteen years following Oslo, Israël directly obstructed the development of wastewater treatment facilities in the West Bank using first bureaucracy and then its military. Israël paid one contractor a 1-million shekel settlement admitting Israël was at fault when the military shut down a wastewater treatment project after it was fully permitted.  Neighborhoods of Palestinian citizens of Israël often have poor sewage infrastructure despite paying equal or greater taxes than other Israëli citizens.  A number of Israëli colonies release untreated sewage into Palestinian communities.[ix]
The Israëli regime of institutionalized discrimination of Palestinians in Israël, the West Bank and Gaza constitutes apartheid under the Convention on the Suppression and Punishment of the Crime of Apartheid.  The Russell Tribunal on Palestine concluded in its most recent session in Cape Town, South Africa, that, “Israël’s rule over the Palestinian people, wherever they reside, collectively amounts to a single integrated regime of apartheid”.  A recent French parliamentary report condemned Israëli policies in withholding water from Palestinians as “apartheid”.
Israël’s violations must be seen within the context of the 1948 Nakba, the systematic expulsion and denial of the internationally recognized right of return of the majority of Palestinians from their homes. Since the establishment of the state of Israël, thousands of ancient springs, cisterns, wells, wadis and river streams have been illegally appropriated from Palestinians. Israël has also modified the hydrological character of the land it occupied, e.g., the drainage of Buheirat el Huleh (Hula Valley) by the Jewish National Fund (JNF) in the 1950s, and the diversion of the lower Jordan River waters, contributing to the dramatic shrinking of the Dead Sea.  Just this month, Israël demolished the Bedouin village of Al Araquib in the Negev Desert a 36th time in order to allow the JNF to plant a forest and “green the desert”.
We launch this declaration calling upon global citizens of conscience to take action for Palestinian water rights as members of the global water rights movement are organizing to resist the corporatization of our common water heritage.  We launch this declaration here in Marseille, France, home to the World Water Council, the corporate think tank and lobby group founded by multinational corporations and the World Bank.  As the World Water Council convenes the 6th World Water Forum promoting the privatization of water and sanitation services, we call out the corporate members of this Council for profiting from the privatization of water and sanitation services globally – and in particular we call out the transnational French corporation Veolia for also providing sanitation services to the illegal Israëli settlement of Modin Illit which is colonizing Palestinian land, for illegally dumping garbage from Israël in the occupied Jordan Valley, and for profiting from apartheid transportation services that serve illegal colonies while denying Palestinians service.  Our struggles are intricately linked.  As we resist corporate and state profiteering from human rights violations in Palestine, we are resisting discrimination in access to water and promoting global water justice.
From Cochabamba, Bolivia to Palestine, we affirm the need for popular resistance to hold states and corporations accountable to a respect for human rights.  Today as Palestinians are risking what is left of their land and their homes and the trickle of water that they are able to currently access in order to demand that they be recognized as human beings with human rights, we know that we must take concrete action to support the growing movement demanding an end to Israëli impunity for human rights violations, including the human rights to water and sanitation.
Given the abject failure of world government to hold Israël accountable for its persistent violations of international law, including the right to water, Palestinians have called for people of conscience around the world to implement boycotts of, divestment from and sanctions (BDS) against Israël, inspired by the international nonviolent struggle that succeeded in ending apartheid in South Africa. The pillars of the movement are based on international law and inalienable rights of the Palestinian people with a goal of achieving freedom, justice and equality for all irrespective of race and creed.
As global citizens in an increasingly interconnected world it is imperative that we take action in our communities to protect the human rights of our brothers and sisters globally.
With the goal of holding Israël accountable so that Palestinians have their rights to water restituted and achieve self-determination with their full set of rights, we, activists for water justice, declare our support for the Palestinian-led BDS movement.  In particular we pledge to:
1.     Oppose the corporate expansion of the Israëli national water company, Mekorot, into international markets, Mekorot being one of the key instruments in denying Palestinians their water rights
2.     Boycott Israëli agricultural produce, campaigning to exclude Israëli agricultural companies (e.g. Mehadrin) from access to foreign markets and expose their role in the takeover of Palestinian land and water resources
3.     Support the Stop the JNF campaign and educate others about JNF’s “greenwashing” of Israëli crimes
4.     Boycott and divest from Veolia, the largest privatizer of public water supply in the world, and a main profiteer of Israëli apartheid
5.     Call for government sanctions on Israël, in particular, the end of all water-related cooperation agreements
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Foro Alternativo Mundial del Agua 2012 – La Declaración de Marsella
Nos comprometemos a tomar acciones solidarias con los Derechos Humanos Palestinos, incluido el Derecho Humano al Agua
22 de marzo de 2012
Palestina – Hace años que el Comité de Derechos Humanos de Naciones Unidas dictamina que Israël viola el Derecho Humano palestino al agua y a los servicios sanitarios, como parte de su revisión normal de la aplicación por parte de Israël de los tratados sobre Derechos Humanos ratificados por Israël.
En  2010, la Asamblea General de Naciones Unidas y el Consejo de Derechos Humanos de Naciones Unidas han emitido resoluciones que, juntas, reafirman “que los gobiernos tienen la responsabilidad primordial para la realización de todos los Derechos Humanos, incluido el derecho al agua y a los servicios sanitarios”.  
Sin embargo, las violaciones por parte de Israël del Derecho Humano al agua y a los servicios sanitarios no dejan de aumentar. Entre 2009 y 2001, Israël destruyó 57 cisternas de recogida de agua y 40 pozos cuya existencia es vital para los medio de vida de la población palestina.[i] La destrucción por parte de militares de las infraestructuras de agua palestinas constituye un crimen de guerra a la luz de la cuarta Convención de Ginebra.
EL consumo medio de agua por hogar palestino conectado con una red es menos de la mitad del mínimo diario recomendado por la Organización Mundial de la Salud[ii] y la sexta parte  del consumo medio de un hogar israelí[iii].  Algunas de las familias más pobres gastan la mitad de sus ingresos en agua.
La obstrucción por parte de Israël al desarrollo de las infraestructuras de agua y servicios sanitarios palestinos ha impedido que los Palestinos pudieran producir cantidades de agua suplementarias acordadas como parte del “proceso de paz de Oslo”[iv] y ha conducido a la fuerza los Palestinos a un estado de dependencia, teniendo ellos que comprar agua palestina a la empresa nacional de agua israelí Mekorot.  Mekorot corta el suministro a las comunidades palestinas para mantener el servicio de suministro inalterado a las colonias israelíes de Cisjordania.
El muro ilegal israelí que pasa por tierra palestina reconocida a nivel internacional corta los Palestinos de muchas áreas que aportarían unos 90 millones de metros cúbicos suplementarios anuales.[v]  Pueden comparar esta cantidad con el suministro de agua actual palestino para Cisjordania, que apenas alcanza los 180 millones de metros cúbicos, incluida el agua comprada a la compañía nacional de agua israelí.[vi]
El bloqueo de Gaza impide la entrada de piezas sueltas, de materiales y de la energía necesaria par un funcionamiento cotidiano de las redes de agua y de aguas usadas, y obstruye el desarrollo muy necesario de estos sistemas. La Misión Internacional Independiente sobre el Establecimiento de los Hechos de Naciones Unidas en el conflicto de Gaza dictaminó que Israël apuntó y destruyó intencionalmente pozos, tuberías, instalaciones de agua usadas, cisternas de agua y la principal central eléctrica.[vii] Más de 90% del agua producida por los pozos municipales en Gaza son inaptos para el consumo humano. Desde 2005, Israël ha dañado o destruido más de 300 pozos en una “zona tampón” impuesta unilateralmente por Israël dentro del territorio de Gaza.[viii] Según la legislación internacional sobre el agua, Gaza tiene derecho a una parte razonable y justa del agua de los acuíferos costeros, incluidas aquellas partes dentro de Israël.
Israël apenas ha empezado de nuevo a permitir proyectos de tratamiento de aguas usadas en los Territorios Palestinos Ocupados. Después de años de retraso, incluido el asesinato de un trabajador, los proyectos en Gaza están siendo implementados desde que Israël detectó aguas residuales no tratadas y parcialmente tratadas en el mar de Gaza, en la planta desalinizadora de Ashkelon (12.5 Km. o 7.8 millas, directamente al norte de Gaza).  Durante quince años después de Oslo, Israël obstruyó directamente el desarrollo de instalaciones de tratamiento de aguas usadas en Cisjordania, utilizando primero la burocracia y luego su ejercito. Israël pagó a un proveedor 1 millón de shekels en un acuerdo judicial y admitió su responsabilidad al cerrar los militares un proyecto de tratamiento de aguas usadas después  de que éste fuera completamente autorizado. Los barrios de ciudadanos palestinos de Israël tienen a menudo unas infraestructuras deficientes para el tratamiento de aguas usadas, a pesar de que pagan los mismos impuestos o más que los demás ciudadanos israelíes. Una cantidad importante de colonias israelíes evacuan aguas usadas sin tratar dentro de las comunidades palestinas..[ix]
El régimen israelí de discriminación institucionalizada de los Palestinos en Israël, en Cisjordania y en Gaza constituye un crimen de Apartheid bajo la Convención sobre la Supresión y el Castigo del Crimen de Apartheid. El Tribunal Russel sobre Palestina concluyó durante su sesión más reciente en Ciudad del Cabo, Sudáfrica, que “la dominación de Israël sobre el pueblo palestino, cual sea su lugar de residencia, colectivamente equivale a un régimen único integrado de Apartheid”. Un informe parlamentario francés reciente condenó  las políticas israelíes de retención del agua de los Palestinos y las definió como “Apartheid”.
Se debe considerar las violaciones de Israël en el contexto de la Nakba de 1948, la expulsión y negación sistemática del derecho al retorno de la mayoría de los Palestinos a sus hogares, derecho reconocido internacionalmente. Desde el establecimiento del Estado de Israël, miles de antiguas fuentes, cisternas, pozos, waris y lechos de ríos han sido confiscados ilegalmente a la población palestina.
Israël también ha modificado el carácter hidrológico de la tierra que ha ocupado, por ejemplo, mediante el drenaje de Buheirat el Huleh (el valle de Hula) por el Fondo Nacional Judío (JNF) en los años 1950s, y la desviación de las aguas del río Jordán más bajo, contribuyendo así a la reducción dramática del Mar Muerto. Este mes justamente, Israël destruyó el poblado beduino de Al Araquib en el desierto del Negev por la 36ª vez, para permitir que el FNJ plantara un bosque y según la expresión consagrada “hiciera florecer el desierto”.
Lanzamos esta declaración y apelamos a los ciudadanos globales de consciencia a tomar acciones para los Derechos al Agua de los Palestinos, al mismo tiempo que los miembros del movimiento global para los Derechos al Agua se están organizando para resistir a la privatización de nuestro patrimonio de agua común. Lanzamos esta declaración aquí en Marsella, Francia, hogar del Consejo Mundial del Agua, el think tank privado y grupo de lobbying fundado por las corporaciones transnacionales y el Banco Mundial. Como el Consejo Mundial del Agua lanza el 6 Foro Mundial del Agua para promover la privatización del agua y de los servicios sanitarios, denunciamos el hecho que las empresas miembros de este Consejo se aprovechan de la privatización del agua y de los servicios sanitarios globalmente –en particular denunciamos a la multinacional francesa Veolia por proveer servicios de tratamiento del agua a la colonia israelí ilegal de Modin Illit que coloniza tierra palestina, por tirar ilegalmente residuos israelíes en el Valle del Jordán ocupado y por sacar provecho de los servicios de transporte del Apartheid que conectan las colonias ilegales mientras niegan estos servicios a los Palestinos. Nuestras luchas están estrechamente ligadas. Al resistir a que el Estado y las multinacionales se aprovechen de las violaciones de Derechos Humanos en Palestina, resistimos contra la discriminación del acceso al agua y promovemos una justicia global para el agua.
De Cochabamba, Bolivia, a Palestina, afirmamos la necesidad de una resistencia popular para poner los Estados y corporaciones frente a su responsabilidad referente a los Derechos Humanos. Hoy, mientras los Palestinos arriesgan lo que les queda de tierra y sus hogares, y el hilo de agua al que actualmente acceden, para pedir que se les reconozca como seres humanos con Derechos Humanos, sabemos que debemos tomar acciones concretas para apoyar el movimiento creciente que pide el final de la impunidad israelí en cuanto a violaciones de los Derechos Humanos se refiere, incluido el derecho al agua y a  sistemas sanitarios.
Dado el fracaso vil de los gobiernos del mundo para pedir cuentas a Israël por sus violaciones persistentes del derecho internacional, incluido el derecho al agua, los Palestinos han apelado a las personas de conciencia del mundo a implementar medidas de boicot, desinversión y sanciones (BDS) contra Israël, inspirándose en la lucha no violenta que consiguió poner fin al Apartheid en Sudáfrica. Los pilares del movimiento se basan en el derecho internacional y en los derechos inalienables del pueblo palestino, con el objetivo de conseguir libertad, justicia e igualdad para todos, cuales sean su raza o religión.
Como ciudadanos globales en un mundo cada vez más interconectado, es imperativo que tomemos acciones en nuestras comunidades para proteger los Derechos Humanos de nuestros hermanos y hermanas a nivel global.
Con el objetivo de pedir cuentas a Israël para que los derechos de los Palestinos al agua les sean restituidos y que consigan su autodeterminación con todos los derechos que ello implica, nosotros activistas para la justicia del agua, declaramos nuestro apoyo al movimiento BDS liderado por Palestina.
En particular, nos comprometemos a:
1.     Oponernos a la expansión corporativa de la compañía de agua nacional israelí Mekorot en los mercados internacionales, pues Mekorot es unos de los instrumentos clave para la negación de los derechos del agua de los Palestinos.
2.     Boicotear los productos agrícolas, hacer campañas para excluir las compañías agrícolas israelíes (p. ej. Mehadrin) del acceso a los mercados exteriores y  exponer su papel en la confiscación de tierra palestina y de recursos hídricos.
3.     Apoyar la campaña Stop the JNF (Parar al FNJ) e informar a otros sobre la “limpieza verde” de los crímenes israelíes por parte de FNJ.
4.     Boicotear y desinvertir de Veolia, la mayor privatizadora de suministro de agua mundial y la que se aprovecha más del Apartheid israelí.
5.     Apelar a sanciones gubernamentales contre Israël, en particular, el final de los acuerdos de cooperación ligados al agua.
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 منتدى المياه العالمي البديل  2012  –   اعلان مرسيليا
"  نحن نلتزم بدعم حقوق الحقوق الانسانية الفلسطينية ومن ضمنها حق المياه "
18   اذار  2012
فلسطين المحتلة  –   لسنوات وجدت لجنة حقوق الانسان في الامم المتحدة ومنظمات الامم المتحدة الاخرى خلال مراجعات الاتفاقيات التي وقعتها اسرائيل والتزامها بمبادئ حقوق الانسان ان اسرائيل تنتهك حقوق المياه والصرف الصحي الفلسطينية .
 
عام  2010  اصدرت  الجمعية العامة للامم المتحدة ومجلس الامم المتحدة لحقوق الانسان قرار يؤكد على مسؤولية الحكومات عن توفير جميع الحقوق الانسانية ومن ضمنها حقوق المياه والصرف الصحي ".
 
لا زالت الانتهاكات الاسرائيلية لحقوق المياه والصرف الصحي الفلسطينية تتزايد رغم ذلك .  خلال السنوات  2009  –  2011  قامت اسرائيل بتدمير  57  بئر جمع و  40  بئر جوفي في فلسطين  يعتمد عليها الفلسطينيين في معيشتهم .  يعتبر تدمير البنى التحتية لقطاع المياه انتهاك صريح لحقوق الانسان في المياه وجريمة حسب اتفاقية جنيف الرابعة .
 
يقدر متوسط الاستهلاك اليومي من المياه للفرد الفلسطيني باقل من نصف الحد الادنى الذي توصي به منظمة الصحة العالمية .  و سدس معدل استهلاك الفرد في اسرائيل .  تنفق بعض الاسر الفقيرة نصف دخلها على المياه .
منعت العوائق الاسرائيلية المفروضة على تطوير قطاع المياه والصؤف الصحي الفلسطينيين الحصول على اي كميات اضافية من المياه حسب نص اوسلو وخلقت تبعية لاسرائيل حيث يعتمدون على شراء المياه من شركة المياه الاسرائيلية ميكوروت .  تقوم ميكوروت بقطع المياه عن المجتمعات الفلسطينية لتزويد المستوطنات بكميات مياه غير محدودة .
عمل جدار الفصل العنصري المقام على الاراضي الفلسطينية على فصل الفلسطينيين عن مناطق انتاجهم المستقبلي التي يمكن ان تنتج  90  مليون متر مكعب سنويا .  بمقارنة هذه الكمية مع مجمل المياه المتوفرة للاستهلاك في الضفة والتي تساوي فقط  180  متر مكعب سنويا شاملة للمياه المشتراة من ميكورت فان مناطق الانتاج المستقبلي التي يفصلها الجدار كبيرة .
 
يمنع الحصار على غزة دخول المواد وقطع الغيار اللازمة للتشغيل اليومي لشبكة المياه والصرف الصحي ويعيق تنمية هذا القطاع .  وجدت بعثة الامم المتحدة لتقصي الحقائق في غزة اثر الحرب في 2006 ان اسرائيل كانت تستهدف وبشكل متعمد الابار الجوفية والانابيب وخدمات الصرف الصحي وخزانات المياه ومحطة الوقود المركزية. وتعد نسبة اكثر من 95% من مياه الابار البلدية في غزة غير صالحة للاستخدام البشري. منذ 2005 قامت اسرائيل بتدمير اكثر من 300 بئر جوفي في المنطقة العازلة في غزة التي تفرض اسرائيل قيودا عليها في القطاع. حسب القانون الدولي للمياه فلغزة الحق في حصة عادلة من مياه الحوض الجوفي الساحلي المشترك مع اسرائيل بما في ذلك حقها في الجزء من الحوض الواقع في اسرائيل.
بدات اسرائيل مؤخرا فقط بمنح الفلسطينيين الحق في عمل مشاريع لمعالجة مياه الصرف الصحي، وياتي ذلك بعد سنوات من التاخير ومقتل بعض العاملين في القطاع. يتم الان بدا مشاريع في غزة منذ اكتشاف اسرائيل تسرب بعض مياه الصرف الصحي غير المعالجة او المعالجة جزئيا من غزة الى مصنع اشكلون ( على بعد 12.5 كيلو متر او 7.8 ميل شمال غزة) بعد مضي 14 سنة على اوسلو تقوم اسرائيل باغلاق خدمات معالجة مياة الصرف الصحي في الضفة بشكل مباشر  باستخدام الاجراءات البيروقراطية والقوة العسكرية. قامت اسرائيل بدفع مبلغ مليون شيكل لاحد المتعهدين تعويض عن خطاها بعدما قام الجيش الاسرائيلي باغلاق احد مشاريع معالجة مياه الصرف الصحي وذلك بعد اعطاء ترخيص للسماح بتنفيذ المشروع. بالنسبة لفلسطينيي الداخل فهم يتلقون خدمات صرف صحي سيئة رغم قيامهم بدفع مبلغ مساو او يزيد عما يدفعه الفلسطينيين. وتقوم عدد من المستوطنات الاسرائيلية بتصريف مياه الصرف الصحي التي ينتجونها الى المدن والقرى الفلسطينية المجاورة.
يعمل النظام الاسرائيلي العنصري ضد الفلسطينيين في الداخل، والقيود العنصرية على غزة والضفة بالاضافة الى التحكم الاسرائيلي على فرض نظام فصل عنصري. وقد استنتجت محكمة راسيل في اخر جلسة لها في كيب تاون، جنوب افريقيا: " يشكل تعامل اسرائيل مع الفلسطينيين اينما وجدوا نظام فصل عنصري واحد  مترابط". وقد وصف تقرير نشر مؤخرا للبرلمان الفرنسي السياسة الاسرائيلية المائية بساسية فصل عنصري.
يجب رؤية الانتهاكات الاسرائيلية ضمن اطار النكبة، حيث يمنع الفلسطينيين بشكل منظم من حقهم المعترف به دوليا في العودة الى وطنهم. منذ تاسيس دولة اسرائيل تمت مصادرة الاف الينابيع القديمة، وابار الجمع، والابار الارتوازية، والاودية، والروافد بشكل غير قانوني. كما وقامت اسرائيل بتغير الطبيعة الهيدرولوجية للارض المحتلة: كقيام الصندوق القومي اليهودي عام 1950 بتجفيف بحيرة الحولة مثلا، كذلك تحويل مسار مياه نهر الاردن مما ساهم في نقص كبير في مياه البحر الميت. ومن الانتهاكات الحديثة مثلا قيام اسرائيل بتدمير قرية العراقيب في صحراء النقب للمرة 36 وذلك بهدف زراعة غابة مكان القرية "لجعل الصحراء خضراء".
نناشد في هذا الاعلان كل فرد في العالم ان يساند الحقوق المائية الفلسطينية كجزء من النضال الشعبي العالمي ضد التحكم بالمياه. نبدا هذا الاعلان هنا من مرسيليا – فرنسا حيث مقر مجلس المياه العالمي الذي يشكل جماعة ضاغطة تتكون من عدة شركات دولية اضافة الى البنك الدولي. وحيث ان مجلس المياه العالمي نظم منتدى المياه العالمي السادس للترويج خصخصة خدمات المياه والصرف الصحي فاننا نطالب الشركات اعضاء هذا المجلس بايقاف الانتفاع من خصخصة خدمات المياه والصرف الصحي في العالم، ونطالب على وجه الخصوص الشركة الفرنسية الدولية فيوليا بايقاف تقديم خدمات النظافة لمستوطنة مودن ايليت الاسرائيلية غير الشرعية التي تحتل الارض الفلسطينية، كذلك عن ايقاف كب النفايات الاسرائيلية في غور الاردن، وايقاف الانتفاع من خدمات المواصلات العنصرية التي تربط المستوطنات غير الشرعية ويمنع من استعمالها الفلسطينيين. والنضال من اجل حقوق المياه مترابط حيث اننا في مواجهتنا للشركات والدول المنتفعة من انتهاك حقوق الانسان في فلسطين فاننا نواجة التمييز في حق الحصول على المياه، وندعم العدالة المائية.
من شوكابمبا، بوليفيا الى فلسطين نؤكد الحاجة الى حركة شعبية للحفاظ على احترام الدول والشركات لحقوق الانسان. اليوم حيث ان الفلسطينيين يخاطرون بما تبقى من ارضهم، وبيوتهم، وما تبقى من مياههم ويمكنهم استخدامه لاجل الاعتراف بحقوقهم الانسانية، فانه يجب علينا دعمهم لانشاء حركة شعبية لوضد حد لافلات اسرائيل من العقوبات نتيجة انتهاكها لحقوق الانسان ومن ضمنها حقوق المياه.
بسبب الفشل المخيب للامال للحكومات في العالم في محاسبة اسرائيل على اصرارها عى الاستمرار في انتهاكاتها لحقوق الانسان بما في ذلك الحقوق المائية، فان الفلسطينيين يناشدون جميع اصحاب الضمائر الحية في العالم على دعم حملة المقاطعة وحسب الاستثمارات وفرض العقوبات على اسرائيل احتداء بنجاح المقاطعة في انهاء نظام الفصل العنصري في جنوب افريقيا. الداعمين لهذه الحملة يستندون على القانون الدولي والحق المطلق للفلسطينيين في تحقيق هدفهم في الحرية والعدالة والمساواة للجميع بغض النظر عن اعراقهم واديانهم.
كمواطنين في هذا العالم الذي يزيد التقدم التكنولوجي فيه من قدرة الناس على التواصل من الواجب علينا دعم حقوق اخواننا واخواتنا في المجتمعات الاخرى.
بهدف محاسبة اسرائيل لتمكين الفلسطينيين من الحصول على حقوقهم المائية، فاننا كنشطاء من اجل الحقوق المائية نعلن دعمنا لحملة المقاطعة وسحب الاستثمارات وفرض العقوبات على اسرائيل ونؤكد على ما يلي خاصة:
1. معارضة نمو شركة المياه الوطنية الاسرائيلية ميكوروت ووصولها الى الاسواق العالمية، حيث ان ميكوروت  من الادوات الهامة التي تستخدم لحرمان الفلسطينيين من حقوقهم المائية.
2. مقاطعة المنتجات الزراعية الاسرائيلية، والسعي لمنع الشركات الزراعية الاسرائيلية مثل مهادرين من الوصول للاسواق الاجنبية، وفضح دورهم في احتلال الارض والمياه الفلسطينية.
3. دعم حملة مقاطعة الصندوق القومي اليهودي والعمل على توعية الاخرين بدوره في تغطية الجرائم الاسرائيلية بحجة الحفاظ على البيئة.
4. مقاطعة فيوليا وسحب الاستثمارات منها، وذلك انها اكبر شركة خصخصة للمياه في العالم ومستفيد اساسي من التمييز العنصري الالسرائيلي.
5. دعوة الحكومات الى فرض عقوبات على اسرائيل وخاصة انهاء جميع العقود والاتفاقيات معها المتعلقة بالمياه.

[i] EWASH Advocacy Task Force, “Demolition & destruction of water, sanitation & hygiene (WASH) infrastructure in the Occupied Palestinian Territory (OPT),” Fact Sheet 11, December 2011.
[ii] According to the World Bank, after losses from the network, average net consumption at the household level is 50 liters (13.2 gallons) per person per day.  This is just 50% of the World Health Organization’s minimum recommended daily allowance of 100 liters.  –World Bank (2009), “Assessment of Restrictions on Palestinian Water Sector Development,” p. 17.
[iii] Average Israëli domestic water consumption is 300 liters per person per day, including both freshwater and desalinated seawater.
[iv] “Amongst the well drilling projects not approved by the JWC [Joint Water Committee] or still pending JWC or CA [Civil Administration] approval, were 82 well drilling projects which were presented by the PWA as part of the agreed quantum under Article 40.”  World Bank (2009), p. 49.
[v] From Clemens Messerschmid (2011), “The Last Sip: Water crisis in Palestine [Arabic publication],” p. 6.
[vi] Israël Water Authority (April, 2009), “The Issue of Water between Israël and the Palestinians,” (p. 15).
[vii] “Report of the United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict,” para. 1023, UN Doc. A/HRC/12/48 (15 September 2009).
[viii] United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (August 2010) “Between the Fence and a Hard Place: The humanitarian impact of Israëli-imposed restrictions on access to land and sea in the Gaza Strip.” http://www.ochaopt.org/documents/ocha_opt_special_focus_2010_08_19_english.pdf
[ix] B’tselem (2009), “Foul Play: Neglect of Wastewater Treatment in the West Bank”.


Source : Life Source

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