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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Dans les prisons israéliennes

Par

Rapports de Nadi al-Asir al-Filistini des 3 - 4 juin

Prisonniers d'al-Quds : confiscation de leur idendité.
Les parents des prisonniers sont humiliés lors des visites à la prison de Nafha.
Refus de libérer un prisonnier malade mental à Salem.
Prisonnières de Telmond : les punitions et les fouilles fréquentes

Prisonniers d'al-Quds : confiscation de leur idendité

L'avocat Fawaz Shaloudi a annoncé que les autorités de l'occupation ont confisqué les papiers d'identité "bleues" de quatre prisonniers de la ville d'al-Quds, qui sont détenus dans la prison de Beer Saba'.

C'est au cours de sa visite à la prison qu'il a appris que les quatre prisonniers visés par cette mesure de déportation sont : Alaa Dine Muhammad Abbasi, Wael Muhammad Qasem, Wisam Saïd Abbasi, Mahmoud Ishâq Awda.

C'est une grave mesure que les autorités d'occupation ont inaugurée envers les prisonniers d'al-Quds.

Le prisonnier Alaa Abbassi craint qu'elle ne s'étende aux autres prisonniers de la ville d'al-Quds et des Palestiniens de la partie occupée en 1948, la considérant comme étant une forme de punition collective et une mesure de judaïsation de la ville d'Al-Quds en chassant sa population.

Maître Shaloudi a indiqué que cette mesure injuste et illégale n'est basée sur aucun critère juridique mais sur la non-reconnaissance de la légalité de la résistance à l'ocucpation par les habitants de la ville d'al-Quds.



Les parents des prisonniers sont humiliés lors des visites à la prison de Nafha

Les parents des prisonniers détenus à Nafha ont affirmé avoir subi des pratiques humiliantes et des conditions sévères lors de la visite qu'ils ont récemment effectués pour voir leurs enfants : ils ont dénoncé les mesures prises par la police de la prison, qui les a fait attendre pendant des heures sous le soleil brûlant, et les a empêchés de faire entrer des vêtements aux prisonniers.

Le père du prisonnier Khaled Al Azraq a déclaré que les fouilles auxquelles ont été soumis les parents, hommes et femmes, sont tellement humilitantes que plusieurs parents ont décidé de ne plus accomplir ces visites.

Il a affirmé que les prisonniers de Nafha se plaignent de l'interdiction faite aux jeunes de se présenter aux examens du tawjihi (bac), demandant d'intervenir auprès des ministère de l'éducation et ministère des prisonniers, afin qu'ils exercent des pressions pour permettre à ces prisonniers de passer leurs examens normalement.

Les prisonniers de Nafha demandent également que les livres scolaires dont ils ont besoin puissent entrer, rappelant qu'il y a un manque de livres dans les prisons.

L'épouse du prisonnier Rizq Salah a dénoncé l'état des autocars qui les transportent vers les prisons, disant qu'ils sont délabrés, ce qui cause beaucoup de fatigue et de tension pour les parents des prisonniers, surtout qu'avec les conditions de l'occupation, ils sont obligés de faire de longs trajets, se levant à 4 heures du matin pour revenir à minuit.

D'autre part, Qasem al-Azraq, père du prisonnier Daoud al-Azraq, détenu dans la prison de Romanim, a déclaré avoir été surpris, le 2 juin dernier, lors de sa visite, par le fait que les prisonniers se sont rendus à la pièce des visites les pieds attachés par des chaînes, collectivement, comme s'ils étaient des animaux.

Il a avoué que la situation a été très pénible et douloureuse à supporter : "Nous voyons nos enfants attachés de cette manière humiliante", indiquant que c'était une mesure de punition collective à l'intérieur de la prison, car les prisonniers avaient commencé à protester contre leurs conditions de détention.

Il a affirmé que son fils lui a rapporté que les conditions de détention sont très mauvaises, que les fouilles à nu se poursuivent et s'intensifient, que les amendes pleuvent pour un rien, les détenus manquant de toutes conditions humaines.



Refus de libérer un prisonnier malade mental à Salem

L'avocat de Nadi al-asir, Muhannad Kharaz, a déclaré que le prisonnier palestinien Muhammad Yaser al-Ju'bari, d'al-Yamoun, qui souffre de maladie mentale, est isolé dans la prison de Salem.

L'avocat a déclaré avoir vu le prisonnier dans la cellule, couché par terre, avec des restes de repas sur la tête et ses vêtements, au milieu de détritus et de l'urine.
Le prisonnier a été isolé après qu'il ait essayé de se suicider, en mettant le feu dans la cellule où se trouvait avec d'autres prisonniers.

Maître Kharaz a demandé au tribunal de Salem de faire immédiatement libérer le prisonnier Yaser al-Ju'bari, mais le tribunal a refusé, en promettant de le soumettre à un médecin.



Prisonnières de Telmond : les punitions et les fouilles fréquentes

D'autre part, l'avocat Raed Mahamid a visité les prisonnières détenues dans la prison de Telmond. Il a déclaré que leur situation devient de plus en plus critique, celles-ci étant constamment humiliées et punies par la direction de la prison.


Le prisonnière Majida Akram Fudda, de Naplouse, qui est détenue administrative, a déclaré que la direction provoquait sans cesse les prisonnières par des fouilles corporelles humiliantes.
Elle a aussi déclaré que les prisonnières ne pouvaient recevoir qu'une fois tous les trois mois des vêtements, sinon les vêtements amenés par les parents sont ramenés.
Elle a dénoncé le retard intentionnel dans les soins aux prisonnières.

Elle a expliqué que plusieurs prisonnières nécessitent des soins urgents, comme Amina Mouna, qui a récemment eu une crise d'insuffisance respiratoire, Manal Ghanem et son fils Nour, qui ne sont pas soignés, Abeer Amrou, qui souffre du dos, Lina Handawi, qui souffre du dos et de l'estomac, Hala Jabr, qui souffre du dos et du cou, Latifa Abu Draa et Khouloud Mansour.


Quant à la prisonnière Hala Husni Jabr, de Jénine, elle a déclaré que les cellules sont très mal aérées, que le soleil n'y pénètre pas et qu'elles sont humides.

Les appels sont faits quatre fois par jour et si une prisonnière ne peut se lever pendant l'appel, elle est isolée pendant 21 jours.

Elle a ajouté que les punitions sont fréquentes, et celles-ci sont : l'isolement, les amendes, l'interdiction de sortir dans la cour, interdiction des soins, interdiction des visites, interdiction de faire entrer des affaires, et privation d'eau chaude.


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