Palestine - 17 janvier 2008

Le FPLP : "La conférence de Damas organisée par le Hamas exacerbe les divisions"

Par Maan News

La députée palestinienne Khalida Jarrar, membre du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) a déclaré à Ma'an mercredi soir que le FPLP ne participerait pas à la conférence palestinienne organisée par le Hamas à Damas à la fin janvier, parce que le FPLP pense qu'elle va diviser encore davantage la société palestinienne.

"Le FPLP a appelé et appelle toujours à un dialogue inter-palestinien, mais nous croyons que la participation à la conférence de Damas va accroître les désaccords alors que nous prêchons pour l'unité", a dit Jarrar (photo ci-contre).

Le Jihad Islamique et les Comité populaires de Résistance envisagent tous les deux de participer à cette rencontre de trois jours, qui doit commencer le 23 janvier. Le Fatah, comme le Front Démocratique de Libération de la Palestine (FDLP) boycottent le sommet.

Jarrar, membre du Conseil Législatif Palestinien (CLP) réfute que la décision du FPLP de boycotter la conférence de Damas soit le résultat de pressions exercées par le Président palestinien Mahmoud Abbas sur le député et Secrétaire Général du FPLP, Abdul-Ramin Mallouh. Elle dit que ce fut plutôt une décision collective prise par les institutions du FPLP.

Le Fatah, parti dominant dans l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) autrefois hégémonique, s'inquiète que le Hamas cherche à établir des institutions palestiniennes en dehors de l'OLP. Le Hamas, le Jihad Islamique et les Comités populaires de Résistante ne sont pas membres de l'OLP, alors que le Fatah, le FPLP et le DFLP le sont.

"Nous désirions participer à cette conférence lorsqu'elle était censée avoir lieu en tandem avec la conférence d'Annapolis, mais maintenant qu'Annapolis est de l'histoire ancienne, tenir une conférence d'opposition ne ferait que maintenir des désaccords", dit Jarrar.

Concernant les négociations de paix actuelles entre l'Autorité Palestinienne dirigée par le Fatah et Israël, Jarrar a déclaré que le FPLP les rejetait, comme toutes les politiques qui résultent "d'accords partiels". Elle a dit que l'alternative serait "l'adhésion à la légitimité internationale et les résolutions de l'ONU".

Source : Maan News

Traduction : MR pour ISM