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Palestine - 20 septembre 2005
Par Rami Almeghari
Dans un récent sondage d'opinion effectué en septembre par l'université palestinienne d'Al Najjah à Naplouse, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, "les Gazéens libres" et même les Palestiniens "de la Cisjordanie Occupée", ont exprimé leur mécontentement face à la prolifération des armes à travers les Territoires Palestiniens Occupés.
Les Palestiniens ont démontré une nouvelle fois leur envie de paix, étant donné le dernier fait sur le terrain : "Le retrait unilatéral israélien de la Bande de Gaza", en disant : "Pas besoin d'armes."
Dans un récent sondage d'opinion effectué en septembre par l'université palestinienne d'Al Najjah à Naplouse, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, "les Gazéens libres" et même les Palestiniens "de la Cisjordanie Occupée", ont exprimé leur mécontentement face à la prolifération des armes à travers les Territoires Palestiniens Occupés.
54,1% des 1.360 hommes, femmes et enfants palestiniens interrogés pensent qu'il n'y a plus besoin d'armes au lendemain du retrait unilatéral israélien des colonies de la Bande de Gaza, qui est un grand pas vers la réconciliation avec les Israéliens et une véritable mesure de construction de la confiance après presque quatre décennies de souffrance sous occupation, au moins pour les Gazéens pour l'instant.
Soutenir l'idée du retrait des armes en dehors de celles de l'Autorité Nationale Palestinienne, peut être considéré comme un développement drastique dans la mentalité orientée vers la résistance, parce que l'occupation israélienne existe toujours en Cisjordanie , avec de plus en plus de colonisation et la construction du Mur d'Apartheid qui entravent non seulement la coexistence entre Israéliens et Palestiniens mais également entre les Palestiniens eux-mêmes.
En choisissant "Pas besoin d'armes", les Palestiniens semblent être beaucoup plus désireux de vivre dans une société civile comme les nombreuses autres nations autour du monde, particulièrement suite à l'occupation étouffante et l'exploitation de leurs terres au cours des quatre dernières décennies qui ont bloqué une bonne gouvernance, l'éducation, la santé ainsi que la construction d'institutions.
Cependant, une telle chance pour une véritable paix est encore contrêlée par le fait que l'occupation israélienne existe toujours même dans 'la bande de Gaza libérée', principalement aux frontières et aux points de passage.
D'autre part, le projet israélien d'établir une zone-tampon au nord de la Bande de Gaza pourrait relancer le cycle de la violence à la lumière de l'intention de quelques factions de la résistance palestinienne de continuer si Israël construit réellement cette zone.
Par conséquent, le rêve palestinien de vivre dans une société civile non-violente pourrait finir en cauchemar, rendant la vie des Palestiniens plus compliquée que jamais et renvoyant la situation au 11 septembre 2005, juste quelques heures avant que le dernier soldat israélien quitte la bande de Gaza.
La tendance des Palestiniens, selon le sondage, Ã vouloir vivre dans une société civile libérée des armes, en d'autres termes, "Sans Armes" devrait avoir comme réponse des Israéliens "Pas besoin d'Occupation".
Source : IMEMC
Traduction : MG pour ISM
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Rapports
Rami Almeghari
20 septembre 2005