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ISM France - Archives 2001-2021

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Moyen Orient -

Treize palestiniens fuyant l'Irak se noient dans le naufrage de leur bateau

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A la fin de la semaine dernière, 13 corps, vraisemblablement des réfugiés palestiniens d'Irak, ont été découverts sur la côte italienne après que leurs bateaux, transportant au moins 127 personnes, se soient brisés. Cette tragédie met en lumière l'échec de la communauté internationale à protéger les réfugiés palestiniens.

Treize palestiniens fuyant l'Irak se noient dans le naufrage de leur bateau

Sauver les vies des réfugiés palestiniens persécutés en Irak et tentant de fuir est une priorité. On doit leur fournir immédiatement une protection temporaire et des opportunités de relocalisation, jusqu'à ce que le rapatriement soit possible.

Badil demande à l'OLP de solliciter tous les Etats, en particulier le Yemen, à autoriser les réfugiés palestiniens d'Irak à entrer sur son territoire pour y chercher une protection temporaire et/ou une réimplantation.

Badil demande aussi aux Etats, aux Nations Unies, à l'OLP et aux organismes de la société civile d'obliger Israël à remplir ses obligations de manière à ce que les réfugiés palestiniens puissent exercer leur droit au retour et trouvent la sécurité et la stabilité de façon durable.

Peu de pays, tels la Syrie, la Jordanie, le Brésil et le Canada, ont généreusement accueilli des réfugiés palestiniens, mais aucun n'a montré la volonté d'accueillir tous ou la plupart des réfugiés palestiniens d'Irak. Encore moins nombreux sont ceux qui sont prêts à exercer des pressions sur Israël pour autoriser les réfugiés à revenir dans leurs maisons d'origine en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés en 1967.

En octobre, Omar Bashir, président du Soudan, annoncé que son pays était prêt à accueillir les réfugiés palestiniens bloqués à la frontière irako-syrienne.

Pourquoi pas le Soudan ?

Alors que les détails de l'offre soudanaise sont restés vagues, la proposition a d'ores et déjà été rejetée par les réfugiés palestiniens du camp d'al-Tanf, qui disent que le Soudan n'est pas une option envisageable. Le Soudan a lui-même généré plus de 2,5 millions de réfugiés et son gouvernement est coupable de graves violations des droits de l'homme. Les réfugiés palestiniens du camp d'al-Walid n'ont pas encore pris leur décision finale, mais ils ne semblent pas vouloir risquer leurs vies en s'installant au Soudan.

Dans beaucoup d'aspects, le Soudan n'est pas un endroit sûr et n'est pas en mesure d'héberger des réfugiés. On s'attend à davantage de conflits entre le gouvernement et les groupes rebelles, et les ressources ne sont pas suffisantes pour satisfaire les besoins de réfugiés dont beaucoup ont vécu des événements traumatisants et nécessitent une aide médicale appropriée. Les opérations des agences d'aide internationale, comme l'UNHCR, sont réduites en raison des sanctions internationales imposées sur le gouvernement du Soudan, et l'aide des ONG n'est généralement pas facilitée dans les zones contrôlées par le gouvernement.

De plus, le Soudan n'est pas partie prenante de la Convention sur les Réfugiés de 1951. Le statut légal des réfugiés palestiniens au Soudan n'est donc pas clair, et des inquiétudes sur un traitement arbitraire de la part du gouvernement sont justifiées.

Le Yémen, une option possible ?

Une autre option peut-être plus prometteuse peut être trouvée au Yémen, qui a indiqué, de façon officieuse, sa volonté d'autoriser les réfugiés palestiniens d'Irak à entrer sur son territoire pour une protection temporaire et/ou en transit pour d'autres destinations.

Il est vraisemblable que cette option soit acceptée par la plupart des réfugiés et l'accès à l'UNHCR et autres organismes serait garanti, y compris aux réfugiés ayant des besoins spécifiques. Les officiels du Yémen ont indiqué qu'ils attendent une demande officielle de l'OLP, de manière à ouvrir leurs frontières aux réfugiés palestiniens d'Irak. Badil pense que l'OLP et l'UNHCR devraient faire leur possible pour garantir que les réfugiés palestiniens d'Irak puissent trouver protection au Yémen, jusqu'à ce que leur droit au retour dans leurs maisons d'origine devienne possible.

BADIL demande aux Etats, à l'OLP, à l'UNHCR, à l'UNRWA et aux ONG oeuvrant pour les réfugiés palestiniens, de :

1) fournir aux réfugiés palestiniens en Irak ou venant d'Irak une protection temporaire et/ou des possibilités de réimplantation, en particulier au Yémen qui a indiqué sa volonté d'accueillir les réfugiés ;

2) informer, consulter et respecter les souhaits des réfugiés ;

3) demander à Israël de permettre le retour immédiat des réfugiés palestiniens d'Irak dans leurs maisons d'origine et de redoubler d'efforts pour trouver des solutions durables ;

4) garantir que toute forme de protection reconnaisse, respecte et protège le droit au retour des réfugiés palestiniens, par exemple l'inscription à l'UNWRA des personnes non encore enregistrées.

Source : Electronic Intifada

Traduction : MR pour ISM

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