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ISM France - Archives 2001-2021

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Jérusalem -

Poursuite de la destruction de la terre à Biddu

Par

L’International Solidarity Movement est une organisation non-gouvernementale palestinienne regroupant des pacifistes palestiniens et internationaux travaillant à promouvoir la lutte pour la liberté en Palestine et pour la fin de l’occupation israélienne. Nous utilisons des méthodes de résistance non-violentes et des actions directes pour affronter et défier les Forces illégales d’occupation israélienne et leur politique.

Nous nous sommes échappés de peu par les oliveraies tout en bravant leurs demandes faites en Hébreu, et donc, qu’aucun de nous ne comprenait.
Nous savons qu'ils disaient, "Vite, courrez vite, nous détestons cette occupation, nous admirons vraiment votre travail, et nous ne voulons pas vous arrêter, alors courrez, svp, courrez."

Poursuite de la destruction de la terre à Biddu

Les soldats sont arrivés en avant de leurs lourdes machines peu avant 6 h et juste après que le brouillard du matin se soit dégagé au-dessus de la colline. Les deux internationaux qui se tenaient dans les oliveraies où le travail devait commencer ce matin ont négocié leur libération après leur arrestation par la police des frontières.

La communauté accompagnée des anarchistes israéliens contre le mur, et des internationaux ont commencé à marcher vers le bas de la colline pour essayer d’affronter les bulldozers et d'autres machines lourdes qui détruisaient les 120 oliviers de la plantation.

Les soldats s'étaient placés stratégiquement sur les toits des maisons et sporadiquement dans toutes les plantations pour empêcher toute personne d'atteindre le chantier.

Les soldats ont commencé vers 7 h à tirer du gaz lacrymogène et des balles en acier recouvert de caoutchouc sur la foule et ont continué jusqu'à 17h30.

A leur violence, une partie de la communauté a répondu par des jets de pierres sur la colline. Ces heurts ont parfois éclaté dans quatre endroits différents à Biddu tandis que des internationaux, les chefs de la communauté et des Israéliens tentaient de marcher le long de la route au pied de la colline où le travail continuait afin d'essayer d'arrêter la construction.

A chaque fois que nous avons essayé d’atteindre les bulldozers, nous avons été engloutis sous de grandes quantités de gaz lacrymogène qui étaient tirées par les divers tireurs isolés postés sur les toits des maisons situées sur la colline en direction au chantier.

Le gaz nous submergeait parfois, et si nous arrivions à passer à travers, nous devions alors affronter les balles en acier recouvert de caoutchouc et encore plus de gaz. Nous avions également le vent dans le dos. Il ramenait donc tout le gaz sur nous et les soldats continuaient à tirer derrière nous ou sur nous. Un international a été frappé par une boîte métallique dans le bas de la jambe droite.

À un moment, tandis que le groupe était submergé par le gaz et que nous tentions de reprendre notre souffle, la police des frontières nous a chargés dans la rue en venant de deux directions. Nous pensons qu’il s’agissait d’une tentative de nous arrêter tous.

Nous nous sommes échappés de peu par les oliveraies tout en bravant leurs demandes faites en Hébreu, et donc, qu’aucun de nous ne comprenait.

Nous savons qu'ils disaient, "Vite, courrez vite, nous détestons cette occupation, nous admirons vraiment votre travail, et nous ne voulons pas vous arrêter, alors courrez, svp, courrez."

Nous avons sporadiquement continué d’essayer d’accéder au chantier, mais à chaque fois nous nous éloignions de plus en plus de lui.

Les soldats ont continué à tirer des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène sur ceux qui lançaient des pierres, causant pendant cette journée plus de 35 blessés, la plupart par des balles en acier recouvert de caoutchouc et la plupart des blessures au-dessus de la taille. Un international a été visé dans la cage thoracique droite alors qu’il se tenait dans une oliveraie, mais ce n’est pas une grosse blessure.

Lors de cette journée, l’armée a écrasé au moins 120 oliviers avec les bulldozers, créant une route improductive de 40 à 50 mètres entourée de chaque côté par des oliveraies. 75 % d’une vigne a également été détruite bien qu’elle ne semble pas être sur le tracé du Mur. La petite route creusée hier sur le flanc de colline a également été élargie d’environ 25 mètres.

Les soldats ont cessé leur travail vers environ 17h15 et sont partis du site à 17h30. Ils ont quitté Biddu vers 17h45 en tirant au moins 40 salves de gaz lacrimogène sur l’escorte des shebabs qui courraient derrière les jeeps.

Il y avait au moins 100 soldats et membres de la police des frontières qui travaillaient à Biddu aujourd’hui.

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : MG pour ISM-France

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