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ISM France - Archives 2001-2021

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Salfit -

Village et colonie

Par

Starhawk est une militante, organisatrice et auteur de Webs Of Power : Notes d’un Soulèvement global et de huit autres livres sur la politique féministe et la spiritualité de la terre. Elle enseigne la Formation du militant de la Terre qui combine projet de permaculture (agriculture écologique) et capacité du militant, et travaille avec RANT trainer Collective. www.rantcollective.org qui offre formation et soutien à la mobilisation pour la justice globale et les problèmes de paix. `Ces carnets sont mis en ligne sur son site www.starhawk.org , on the Utne Reader website, www.Utne.com , and Awakened Woman, http://www.awakenedwoman.com/

Si vous voulez savoir pourquoi les Palestiniens n’ont plus confiance dans le processus d’Oslo, pourquoi ils se méfient du gouvernement israélien et pourquoi ils sont circonspects quant à de nouvelles négociations, sortez de chez vous, regardez l'endroit où vous habitez.
Imaginez ce que vous ressentiriez si une population hostile s’installait sur la corniche d’à côté, confisquant votre terre sans vous donner aucune compensation.
Imaginez si vous deviez vous mettre en file et présenter vos papiers pour sortir de votre ville ou aller visiter celle d’à côté, si la route la plus courte pour aller voir votre meilleur ami était bloquée par un barrage.

Hier je me suis réveillé à l’aurore pour accompagner un fermier travailler aux champs d’une femme du village de Hares, où j'habite la maison du Service International des femmes pour la Paix. L’IWPS est un groupe frère de l’International Solidarity Movement, mon propre groupe. Il est basé à Hares, dans la région de Salfit et outre l'habituel travail de surveiller et de trouver les renseignements sur les droits de l’Homme, il s’intéresse particulièrement aux femmes.

J’étais venue ici pour rencontrer deux femmes, Fatima et Um Fadi qui sont les organisatrices des manifestations de femmes contre le mur. Quand j’ai dit au téléphone à Fatima que je faisais de la formation à l’action directe non violente, elle a dit «Nous avons besoin de toi».

Les deux femmes ont la quarantaine et la cinquantaine, Fatima vient de Gaza et a voyagé hors de la Palestine. Eduquée et raffinée, elle abandonne le foulard et porte des pantalons et un pull léopard sous son manteau. Elle parle avec les mains, comme tout le monde ici, et ses doigts longs et minces bougent avec une grâce que j’observe, fascinée.

Um Fadi est plus calme, un peu timide. Les deux parlent un peu d’anglais mais la plupart du temps, Karen, une jeune volontaire allemande de l’IWPS, fait la traduction. Soutenues par l’IWPS, elles organisent la résistance délibérément non violente des femmes contre le mur dans la région de Salfit..

Je suis émue par leur courage et emballée de travailler avec elles. Elles affrontent d’énormes obstacles : au minimum les gaz lacrymogènes, les grenades assourdissantes, les balles en métal recouvertes de caoutchouc des soldats israéliens, mais aussi elles risquent d’être affreusement tabassées et d¹être arrêtées, situation dans laquelle en tant que Palestiniennes, elles peuvent être détenues indéfiniment, sans procès, et torturées jusqu’à en mourir.
Elles affrontent aussi l’ingérence et l’obstruction des hommes de leur propres communauté qui se sentent parfois menacés par des femmes découvrant leur pouvoir. Mais elles restent inébranlables.

Je n’ai rien, aucune baguette magique pour les protéger de tout ça, mais je crois vraiment qu¹en les formant et en les préparant on peut les aider à trouver les moyens d’agir de façon rationnelle, de se soutenir les unes les autres, et d'organiser des manifestations aussi efficaces que possible.
Nous programmons plusieurs jours pour tout ça d'ici la fin de mon séjour. Puis Angie et moi nous asseyons et examinons le calendrier des formation de coordinateurs. Angie est une militante de longue date de l’IWPS , une femme solide, au début de la cinquantaine, militante de la paix expérimentée et très impliquée.
En Grande-Bretagne, d’où elle vient, elle a fondé Trident Ploughshares, un groupe de désarmement qui a tout fait lors de blocages routiers pour balancer les ordinateurs de guidage de missiles dans un lac.
Elle a été emprisonnée à plusieurs reprises pour ses convictions, et elle a un calme parfait, une présence solide qui inspire confiance.

Elle met immédiatement le doigt sur mon calendrier : je me suis montrée trop optimiste en matière de temps. Nous nous asseyons, parlons autour d’une tasse de thé des difficultés qu'il y a à organiser les femmes, puis je sors me balader dans le village.

Hares se situe sur un versant de colline, avec des vergers d’oliviers et de petits champs qui s’allongent. C’est idyllique et tranquille de dépasser la maison des IWPS , les petits jardins et les terrasses d’oliviers et d'atteindre la rue principale. Mais de l’autre côté de la vallée, sur la crête de la colline qui nous fait face, il y a Ariel, la plus importante des colonies illégales.

"La colonie, pour moi, c'est un avant-poste isolé, rudimentaire, dans un désert hostile, peuplée de valeureux types des frontières habillés en peau mal tannée, portant des mousquets. Mais la plupart des «colonies» sont des communautés fermées, des banlieues modernes qui pourraient avoir été transplantées par les airs directement du sud de Californie avec leurs toits de tuiles rouges, leurs grandes salles de bain, leurs piscines, leurs tours de garde, leurs barbelés tranchants et leur force armée de sécurité soutenue par l’armée d’Israël.

Elles sont bâties sur une terre qui a été confisquée aux Palestiniens sans compensation et une majorité d’entre elles ont même été construites depuis la signature des accords d’Oslo.. Actuellement les colonies et leurs terres de réserve occupent 42% de la Cisjordanie et ne comptent que 10% de la population. Elles utilisent aussi 80% de l’eau..

A Gaza,la situation est encore pire ; 6500 colons occupent 54km2 sur un total de 365. Ce qui se traduit par une densité de 665 personnes par kilomètre carré pour les colons contre 25 000 pour les Palestiniens et dans les camps de réfugiés, où vit un tiers de la population, la densité dépasse 50000 personnes au kilomètre carré.

Et non seulement cela, mais les colonies sont reliées par des routes spéciales qui contournent les villages et les villes palestiniens et découpent la Cisjordanie et Gaza en fragments isolés. Les Palestiniens n’ont aucun droit pour la plupart d’entre eux ; ils sont protégés par des soldats, des checkpoints et des barrières. Le gouvernement israélien dépense 4 milliards de nouveaux shekels par an pour augmenter la sécurité militaire des seules colonies sans compter les milliards dépensés pour la construction, l’infrastructure, les subventions et les avantages des colons, totalisant plus de 55 milliards de nouveaux shekels depuis 1967.


Si vous voulez savoir pourquoi les Palestiniens n’ont plus confiance dans le processus d’Oslo, pourquoi ils se méfient du gouvernement israélien et pourquoi ils sont circonspects quant à de nouvelles négociations, sortez de chez vous, regardez l'endroit où vous habitez.

Imaginez ce que vous ressentiriez si une population hostile s’installait sur la corniche d’à côté, confisquant votre terre sans vous donner aucune compensation.

Imaginez si vous deviez vous mettre en file et présenter vos papiers pour sortir de votre ville ou aller visiter celle d’à côté, si la route la plus courte pour aller voir votre meilleur ami était bloquée par un barrage.

Imaginez si vous deviez être fouillé par les soldats quotidiennement en allant ou en revenant du travail, et pouviez être arrêté et détenu sans raison particulière,

Imaginez si vos enfants devaient passer par un checkpoint pour aller à l¹école et si à tout instant on pouvait entrer dans votre maison, la perquisitionner ou même la faire exploser sans mandat ni procès en bonne et due forme ;

Alors vous commenceriez à comprendre la frustration qui a conduit à l’Iintifada d'aujourd'hui. Ariel est construite sur une terre appartenant au village d’Hares.
C’est là que Neta Golan, mon amie israélienne qui est chez elle actuellement à Ramallah et s’occupe de son nouveau-né, a commencé sa campagne de solidarité.
Les colons d¹Ariel ont l’habitude de descendre jusqu' à l¹entrée du village, de provoquer les jeunes garçons pour qu’ils se mettent à jeter des pierres, et ensuite de tirer sur eux à balles réelles . Mais quand elle a commencé à vivre à Hares et qu’elle est allée parler avec les colons, qu’elle s’est mise entre eux et les shebabs ­ les jeunes garçons ­ ils étaient ont hésité à tirer.

Un groupe de petits garçons est assis dehors, jouent aux cartes puis m’entourent et me demandent "Comment tu t’appelles ?" et " D’où viens-tu ?".
Nous avons une conversation quelque peu hilarante quand j’essaie de me rappeler comment on dit "Bush est cinglé" en arabe et finit par dire «Bush est un checkpoint» alors ils essaient de m’apprendre comment dire "Bush est un âne".

Je continue ma marche, remonte la rue principale, descends et dépasse la mosquée. Hares s’étend assez loin le long de la crête.
Finalement j’atteins d’autres champs et d’autres oliveraies et je reviens.

Je les rejoins et nous nous asseyons pour parler. On parle en anglais et un peu plus tard deux des jeunes garçons sortent. Ils sont souriants et beaux, des shebabs de quatorze à seize ans tout bouclés qui me disent qu¹ils sont d’excellents étudiants.

Le plus âgé veut devenir ingénieur. Leur mère se joint à nous quand l’un des hommes se lève et ils nous apportent du thé. Ils veulent savoir d’où je viens, et si j’ai des enfants, et pourquoi les Américains ont élu Bush et si je pense que Kerry va gagner et s’il sera plus favorable au peuple de Palestine.

J’essaie d’expliquer que nous n’avions pas élu Bush et que beaucoup d’entre nous ne le soutiennent pas ni ses guerres ni sa politique et que nous essayons de toutes nos forces de le défaire. Mais personne ne possède suffisamment bien la langue pour pouvoir préciser les points les plus subtils de la discussion. Et je ne peux leur laisser espérer que Kerry sera meilleur sur le problème.

Angie appelle, inquiète à mon sujet et je lui dis que tout va bien, et je décide de rentrer à la maison. Je partage le dîner avec cinq femmes qui habitent régulièrement la maison et travaille tard le soir à réviser le manuel de formation pour les ISM.

Nous nous réveillons à six heures et allons dans les champs avec le fermier dès sept heures ; Il conduit un cheval et un âne, et Aisha, la femme qui possède le champ nous suit. Nous zigzaguons à travers les terrasses d’oliviers et il met l’âne à paître et attache le cheval avec un énorme collier rembourré. Le cheval tire une petite charrue en fer, et nous l’observons pendant qu’il va et vient, avec des claquement de langue et en donnant ses ordres en arabe. Le champ est petit et pierreux, bordé de murs de pierre. Chaque morceau de terre cultivable en terrasse l’ est, les collines elles-mêmes sont sculptées à la main depuis plus de dix mille années de culture.

Mais maintenant un grand nombre de ces terrasses s’écroulent. Il est difficile pour les villageois de travailler ces champs ou de ramasser ces olives parce qu’ils sont souvent harcelés ou attaqués par les colons qui vivent dans des banlieues fortifiées qui, au-dessus de nous, nous menacent.

C’est pourquoi nous sommes ici pour intervenir si ces gens tranquilles sont menacés. Labourer est leur manière de se défaire des mauvaises herbes : ça empêche les terrasses d’être envahies de broussailles et ça fait respirer le sol. Je ramasse une poignée de terre, la hume, l’écrase entre mes doigts, fais couler quelques gouttes d’eau dessus et perçois sa texture. C’est de l’argile qui tache mes mains mais contient peu d’engrais organique.

Les oliviers n’ont pas besoin d’être très fertiles, ni les fleurs sauvages qui abondent sur les terrasses et remplissent toutes les failles des pierres ; vrais géraniums roses et bleus, petits cyclamens et marguerites.

La charrue creuse le sol, le retourne et Aisha suit avec sa binette pour détruire les dernières mauvaises herbes trop proches des pierres pour que la charrue les atteignent. Le cheval va et vient, va et vient. C'est une scène qui pourrait avoir des milliers d’années, tant que je ne regarde pas par dessus mon épaule les bâtiments aux toits rouges des colonies là-haut.

La religion juive est profondément liée aux cycles agricoles de cette terre. C’est l’une des raisons du fanatisme de certains colons, leur certitude que Dieu a donné cette terre aux Juifs, leur affirmation que les Palestiniens ne sont qu’une espèce d’erreur passagère de Dieu qu'Il n’a pas encore rectifiée.

Ce qui les rend irrationnels et malfaisants à l’égard des fermiers et de leurs familles qui essaient simplement de travailleur la terre que leurs grands parents ont cultivée depuis des générations. Mais quand je m’arrête et me mets à y penser, la religion juive n’a pas grand chose à dire à propos des oliviers qui couvrent chaque mètre cultivable de ces collines.

Il y a trois grandes fêtes des récoltes : Shavouot, qui célèbre la récolte des fruits et le retour de la pluie, Pessah (Pâques) au printemps, jour férié pour les bergers et les troupeaux et le commencement de la récolte du grain d’hiver, et au début de l’été, la fin de la récolte d’hiver.

La nouvelle année des Arbres est célébrée en janvier ou février quand tous les arbres fruitiers sont en bourgeons (toutes ces dates sont mobiles parce qu’il s’agit du calendrier lunaire, réajusté périodiquement pour rattraper l’année solaire).

Quand j’étais enfant dans le Minnesota, je n’ai jamais compris pourquoi nous célébrions le bourgeonnement des arbres quand tout était généralement enterré sous cinq pieds de neige, mais en Californie, avec son climat tempéré, méditerranéen, le moment est parfait.

Le rameau d’olivier est symbole de paix, et l’huile d’olive est très présente dans les rites du Temple mais il n’y a pas de fête de la récolte des olives en novembre, rien qui suggère l’importance formidable que la culture de l’olive a aujourd’hui.

Je me demande si la terre n’a pas été plus fertile dans le passé, si la culture des céréales n’était pas plus centrale et plus importante, et si l’olive n’a pas pris progressivement de l’importance à mesure que la terre s'appauvrissait.

Maintenant, un soldat descend vers nous. Angie monte et lui parle. Il dit qu’il est nouveau ici, une semaine seulement. "On n’en a rien à faire qu’ils retournent la terre » dit le soldat " mais un terroriste pourrait venir par ces champs. Nous avons notre terre ; ils ont la leur. Mon job c’est de veiller à la paix ».

Angie remarque qu¹Ariel est construite sur «leur» terre, et que la paix réclame la justice. Quand la conversation dévie sur Sharon, Angie, diplomate, y met un terme.

L’un des succès des ISM et des IWPS dans leur campagne où des volontaires ont accompagné les villageois pour labourer, planter ou récolter les olives, c'est qu'ils ont réussi, parfois, à obliger l’armée à protéger les villageois de la violence des colons au lieu de rester passifs quand ils attaquent les fermiers.

Cet endroit est généralement calme, dit Angie, et ce soldat semble honnête. Il s¹éloigne et nous retournons au labourage. Plus tard un colon arrive en jeep, s’arrête sur la route boueuse qui longe les champs, nous observe..

Nous partons vers le mur qui sépare le champ, et le regardons..

A ce moment-là je reçois un appel d¹Anna, de retour à la maison. Il y a une manifestation aujourd’hui à Beit Leqiya, est-ce que je veux y aller ?
Bien sûr, je veux.
La manifestation a lieu dans deux heures probablement, et commencera à 11h.
Mais allons-nous partir juste maintenant ?

Les soldats descendent et montent en voiture et s’en vont. Nous attendons un peu, mais tout semble okay..

Angie aussi doit partir, mais Barbara, une autre militante d’IWPS, semble contente de rester seule. Nous retournons à la maison.

J’attrape mes affaires et Anna et moi partons pour la manifestation.
Anna est une jeune militante sud africaine, avec un gentil visage et une voix d’oiseau. Nous sommes contentes d’attraper une navette sur la route qui nous emmène au checkpoint de Zatara, le carrefour où nous pouvons aller soit vers Naplouse au nord, soit vers Ramallah et Jérusalem au sud.

Sur cette route, des colons et des Palestiniens sont mélangés. Un colon avec un fusil hostile est au carrefour, il attend un bus avec sa femme, qui a la tête recouverte et une longue jupe comme les Orthodoxes.

Ce qui me frappe de nouveau, c’est qu’il y a de profondes similitudes entre Juifs et Musulmans. Les plus orthodoxes chez les uns et chez les autres s’accordent complètement sur le fait que toutes les parties du corps des femmes doivent être couvertes en public.

Nous prenons un autre taxi collectif qui fait des lacets dans la colline en se dirigeant vers Qalendia, le checkpoint avant Ramallah où chaque chemin semble commencer et finir.

Dans les lacets qui sillonnent les collines en terrasses, j’ai soudain l'impression d'être une archéologue qui creuserait des ruines d’il y a mille ans ou plus.

«Ces tuiles rouges, elles représentent la Période des Colonies» dit-elle " tu les trouveras toujours au sommet des collines, généralement en association avec une tour de gué, et des restes d¹armes. Mais dans le même temps, tu trouvera des villages sans défense avec un matériel de culture quelque peu différent. On dirait qu¹il y a deux populations différentes ici.

Nous en parlons comme des gens-de-l’Etoile­à-six-branches et les gens-du-Croissant. Certaines autorités s'imaginent qu’ils portent des symboles religieux, mais d’autres soutiennent qu’ils portent des insignes sportifs ou simplement des signes distinctifs nationaux;

Génétiquement les deux populations sont identiques mais le peuple de l’Etoile à six branches semble nettement mieux nourri, mais on trouve, en peu de mots, chez le peuple de l’Etoile et celui du Croissant un nombre considérable de tombes de jeunes gens.»

J’ai trouvé cette idée étrangement réconfortante. Elle me rappelle qu’il importe peu que la situation actuelle paraisse bloquée, figée et immuable, elle finira.

Les systèmes injustes sont par nature instables. Les empires se fixent des objets trop ambitieux et s'écroulent.. Mais je crains ce qu’ils entraîneront avec eux en s’écroulant et qui ils entraîneront dans la chute : les moins aptes à se défendre eux-mêmes ou à amortir les coups.



Les statistiques citées ont pour source :
Palestinian Academic Society for the Study of International Affairs OCHA-UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs.
Military spending on settlements - Ha'Aretz Special Report – 25 septembre 2003

Source : www.palsolidarity.org

Traduction : CS pour ISM-France

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