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Palestine -

Affamés de justice : pourquoi les grévistes de la faim palestiniens importent / Clip-vidéo "HUNGRY" dédié aux prisonniers en grève de la faim dans les geôles de l'occupation sioniste, sous-titré en français

Par

Tariq Shadid, connu aussi sous le pseudonyme de "Doc Jazz", est un chirurgien/musicien palestinien qui vit dans le Golfe arabique. Il est connu pour son style de jazz-pop et les textes engagés de ses chansons dont la plupart sont consacrées à la cause palestinienne. On peut en écouter une centaine sur son blog, The Musical Intifada, créé en 2001, ainsi que lire ses articles sur la Palestine.

Si vous suivez les événements du Moyen-Orient au travers des médias sociaux, vous aurez peut-être remarqué qu'un bon nombre d'activistes pro-palestiniens, dans le monde entier, ont embrassé la cause du gréviste de la faim palestinien Samer Issawi et font activement campagne pour sa libération via Twitter, des pétitions et des manifestations. Vous aurez peut-être également remarqué que dans un contraste frappant avec cette effervescence, les médias traditionnels mentionnent à peine Samer ou les autres prisonniers palestiniens en grève de la faim, et les organisations et institutions pro-palestiniennes qui ne se consacrent pas directement à la situation des prisonniers politiques n'accordent qu'une attention limitée à cette cause.

Affamés de justice : pourquoi les grévistes de la faim palestiniens importent / Clip-vidéo 'HUNGRY' dédié aux prisonniers en grève de la faim dans les geôles de l'occupation sioniste, sous-titré en français

Rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim sur les marches de la Porte de Damas, Al-Quds occupée, le 24.03.2012 (AFP Photo/Ahmad Gharabli)
Peut-être vous demandez-vous : quelle importance ont ces gens ? Leurs cas individuels ont-ils vraiment de l'importance par rapport à la cause globale ? Est-ce réellement un problème collectif qui concerne tous les Palestiniens, ou seulement une autre série de tragédies personnelles, comme il y en a tant en Palestine occupée ?

Pourquoi c'est NOTRE cause, pas seulement la leur

De nombreuses raisons militent pour une véritable campagne mondiale de soutien à Samer Issawi et aux autres grévistes de la faim, à laquelle se rallieront tous les militants pro-palestiniens, les hommes politiques palestiniens et les organisations pour les droits de l'homme.
 
Tout d'abord, ils sont les victimes d'une pratique israélienne [héritée du mandat britannique, ndt] qui viole les conventions internationales sur les droits de l'homme et ne répond pas aux standards d'une approche civilisée de la détention de civils. Cette pratique, connue sous l'euphémisme "détention administrative", est une système institutionnalisé utilisé par l'Etat sioniste pour terroriser, humilier et intimider la population civile de Palestine occupée, sous le faux prétexte fourre-tout de "sécurité".

La "législation" israélienne sur cette question permet à l'occupant d'incarcérer tout Palestinien de façon arbitraire, pour une période indéterminée, puisque sa durée officielle de 6 mois peut être - et est souvent - revouvelée à maintes reprises, aboutissant dans certains cas à plusieurs années d'emprisonnement.

Photo
Samer Issawi conduit en fauteuil roulant à la parodie de procès dans un tribunal sioniste à Al-Quds occupée, le 16 janvier 2013 (photo Oren Ziv/ActiveStills)


Ceci illustre déjà pourquoi cette question ne concerne pas seulement Samer Issawi, Akram Rikhawi, Jafar Azzidine, Tariq Qa’adan, Ayman Sharawneh et les autres prisonniers qui n'ont pas d'autres moyens pour protester contre leur incarcération que de refuser de s'alimenter. Elle concerne chaque Palestinien, parce que ce sort peut s'abattre sur n'importe qui vivant dans les territoires occupés, indépendamment d'éventuelles connections avec des mouvements de résistance ou de toute violation des lois illégales d'une occupation israélienne illégale.

Dans un grand nombre de cas, les Palestiniens séquestrés en vertu de la "détention administrative" n'ont jamais été jugés, ni officiellement inculpés des délits qui ont soi-disant conduit à leur incarcération. Ils sont systématiquement soumis à la torture, aux mauvais traitements et à la négligence médicale, maintenus en isolement, privés de visites familiales. Cette liste d'outrages et d'accusations n'est pas gratuite ; des sites comme AddameerHuman Rights Watch et Amnesty International documentent ces pratiques israéliennes inhumaines en détail et ont appelé y mettre fin.

L'échec de la politique

Ensuite, de même que la poursuite et l'intensification de la politique israélienne d'expansion des colonies, la question de la détention administrative et des grévistes de la faim illustre l'échec de la politique internationale, et souligne une des raisons principales de la détérioration de la situation palestinienne dont nous sommes témoins. Elle expose la malignité de tous les gouvernements israéliens consécutifs et met l'accent sur l'impuissance et la faiblesse de l'actuelle Autorité palestinienne. Elle fait également honte aux médiateurs et aux négociateurs qui ont tiré orgueil et notoriété de la signature d'"accords" de libération de prisonniers.

Les médias, tout comme les hommes politiques mentionnés ci-dessus, ont largement ignoré qu'Israël a systématiquement violé les clauses de l'accord très médiatisé d'"échange de prisonnier" négocié par l'Egypte qui a abouti à la libération du prisonnier de guerre Gilad Shalit. Ces transgressions ont toutes été documentées, en particulier par des organismes comme Addameer, mais elles ne sont pas les seules illustrations du peu de fiabilité de l'appareil "juridique" israélien. Dans ce contexte, on peut prendre pour exemple le cas d'Akram Rikhawi, qui est la preuve de la violation par Israël d'un autre "accord".

Akram a mis fin à ses 102 jours de grève de la faim le 22 juillet 2012, après accord de libération le 25 janvier 2013, six mois avant la date originale de libération. N'étant pas libéré à la date conclue, Akram n'a pas eu d'autre choix que de reprendre sa grève de la faim, malgré les nombreuses maladies chroniques dont il souffre à cause de son incarcération (son courage et sa détermination ont contraint les autorités sionistes à le libérer le 7 février 2013, ndt).

Photo
Akram Rikhawi, au centre, accueilli en héros à Rafah, au sud de la Bande de Gaza, le 7 février 2013. A sa droite l'ancien gréviste de la faim et footballeur Mahmoud Sarsak (Eyad Al-Basa/APA images)


Soutenir la lutte

Il est clair que ceux qui mettent leurs vies en danger en refusant la nourriture pour protester contre l'emprisonnement sans fondement et la déshumanisation ne le font pas simplement pour faire avancer leur cause personnelle. Ils sont en première ligne de l'opposition palestinienne aux forces d'occupation pour faire progresser les droits de tous les Palestiniens, y compris ceux des Palestiniens ordinaires qui tentent de vivre, hors des prisons, une vie normale sous occupation, puisqu'ils sont soumis aux mêmes "lois" absurdes et potentiellement au même traitement inhumain.

Alors que ces courageux Palestiniens refusent la nourriture de leurs geôliers sionistes pour tenter d'attirer l'attention du monde sur ces injustices, la communauté internationale va-t-elle se taire et les laisser mourir dans des conditions inhumaines d'emprisonnement injustifié, sous la torture et la négligence ? Nous espérons que non, bien sûr, mais par quels moyens la cause des grévistes de la faim peut-elle être soutenue ?

Des organisations de défense des droits de l'homme comme celles mentionnées plus haut vous exhortent à interpeler le gouvernement, l'armée et les autorités judiciaires israéliennes et à exiger la libération des prisonniers en grève de la faim. Cela peut être efficace si vous êtes un membre éminent du parlement, dans un pays occidental. Dans le cas contraire, il semble hautement probable que les occupants arrogants se contenteront d'ignorer ces tentatives de les convaincre, à moins qu'ils ne virent, soudainement et miraculeusement, leur cuti. A vous de décider si vous voulez essayer - leurs adresses se trouvent ici (à la fin de l'article d'Addameer).

Mobiliser d'autres militants

D'un point de collectif, interpeler ces autorités par la signature de pétitions semble un bon plan. Si l'on arrive à collecter un grand nombre de signatures, elles peuvent être rendues publiques et obliger les autorités israéliennes à faire une réponse officielle. Pour y arriver, cependant, il faut briser le refus obstiné des médias internationaux de prêter attention à cette question. Il n'y a qu'une chose que les médias peuvent rarement se permettre d'ignorer : c'est la mobilisation d'un grand nombre de personnes. Ceci a le pouvoir de forcer l'attention des médias, qui en retour peuvent obliger les échelons politiques à réagir.

Photo

Ceci nous ramène à notre point de départ : tout commence par la mobilisation de ceux qui sont sensibles aux droits des Palestiniens. Elle peut s'exprimer par des jeûnes de solidarité menés dans les rues, comme cela a été récemment fait à Washington DC, et par des campagnes de masse dans les réseaux sociaux sur Twitter, Facebook et autres plateformes. Pour illustrer les effets positifs de ces actions, il suffit de se souvenir de l'expérience réussie des actions Twitter sur les situations de Khader Adnan, Hanaa Shalabi et Mahmoud Sarsak. L'impact de la mobilisation des réseaux sociaux, dans leurs cas, a contribué à briser les barrières du silence médiatique habituel, et à jouer un rôle dans l'obtention de leur libération et la fin de leurs grèves.

Nous sommes maintenant lancés dans une campagne de soutien à Samer Issawi, qui est en train de battre tous les recors de grève de la faim, avec 199 jours le 8.02 (!). Il faut saluer avec respect les efforts inlassables de Abbas Hamided, président d'Al-Awda/USA, pour le lancement de la Campagne "Free Samer Issawi", ainsi que le site en ligne Freesamer.org, administré par Haithem El-Zabri. Aidés par le travail considérable d'autres supporters inlassables comme Malaka Mohammed et Shireen, la soeur de Samer Issawi, ils ont réussi à générer une vague vraiment impressionnante de soutien pour Issawi, mais il faut encore amplifier les soutiens, et d'autres militants sont invités à rejoindre leur page Facebook.

Ce qui ferait certainement la différence serait une implication plus active d'autres groupes pro-palestiniens. Afin d'être en mesure d'attirer l'attention sur sa cause et sur celle des autres prisonniers palestiniens actuellement en grève de la faim comme Jafar Azzidine, Tariq Qa’adan et Ayman Sharawneh, il est de notre responsabilité collective de soutenir et d'adopter ces initiatives, et de faire un maximum d'efforts pour les amplifier.

Il y a dans la communauté palestinienne mondiale de nombreux écrivains de talent, qui expriment et décrivent avec éloquence tous les aspects politiques et humanitaires sur ce dossier urgent. J'applaudis ceux qui l'ont déjà fait, et je ne peux qu'encourager les autres à consacrer leurs plumes à un article sur la cause des grévistes de la faim palestiniens. Ces articles peuvent être des méthodes très persuasives de mobilisation non seulement dans les rangs pro-palestiniens mais aussi dans ceux des militants pour les droits de l'homme qui prêtent habituellement attention à d'autres causes. Inutile de dire que cet appel à action est aussi destiné aux autres écrivains pro-palestiniens.

Le rôle de l'art dans la lutte

Au travers de mon projet d'Intifada Musicale, j'ai tenté de renforcer cette campagne en sortant une nouvelle chanson dédiée à ces courageux grévistes de la faim, appelée "HUNGRY" ["Affamé"]. La campagne pour Samer Issawi est destinée à tous ceux qui sont en grève de la faim, et la chanson également. Elle se réfère à certains éléments de sa situation personnelle, ainsi qu'à d'autres questions plus générales en lien avec sa cause.

On peut se servir de cette chanson pour attirer l'attention sur le campagne, mais cela dépend vraiment du soutien : pour que la campagne soit efficace, il faut diffuser la chanson sur les sites web, sur les blogs, la retweeter et surtout : l'écouter. Je suis reconnaissant du soutien que beaucoup de personnes lui ont accordé, mais tout comme la Campagne "Free Samer Issawi" elle-même, il lui manque l'appui d'activistes et de groupes pro-Palestine éminents. Peut-être pouvez-vous les encourager à le faire ? Si vous souhaitez l'insérer sur votre site web, cliquez ici et collez ce code dans le code HTML de votre site.

Ceci m'amène aussi à un aspect de l'action qui n'a pas encore été évoqué, à savoir le déploiement de tous types d'art dans cette lutte pour les droits de l'homme. J'applaudis les artistes qui ont déjà contribué à la cause par leurs affiches et leurs poèmes, mais j'aimerais aller un peu plus loin. J'appelle les artistes de tous les domaines artistiques, poètes, musiciens, graphistes, et les artistes d'expression comme les acteurs et les danseurs à consacrer un peu de leur art à la cause des prisonniers palestiniens en grève de la faim. Et nous ferons tous notre possible pour propager et diffuser leurs productions. A titre d'encouragement, regardez cette photo puissante de Shahd Abusalama tenant le portrait qu'elle a dessiné de Samer Issawi.

Photo

 
Tant que Samer Issawi respire, nous lui donnerons notre soutien total dans sa courageuse lutte. Nous exprimons aussi notre amour et notre compassion à sa famille, pour qui cette situation doit être une épreuve inimaginable. À Dieu ne plaise que nous voyions le jour où Samer ou un autre gréviste de la faim cesse de respirer, mais si cela arrive, nous ferons en sorte que leur lutte n'ait pas été vaine en la continuant jusqu'à la victoire.


Clip/vidéo "HUNGRY", par Doc Jazz, dédié aux grévistes de la faim palestiniens
Musical Intifada, 08.02.2013



Paroles en français :

AFFAME – Doc Jazz

Tu pourrais penser avoir lu un truc sur moi dans le New York Times
Bientôt 200 jours sans une bouchée
Alors que je m’éteins dans ma cellule de prison
Tout ce que tu lis n’est que le jeu de l’offre et de la demande

A Wall Street, ils ne savent rien de la façon dont je résiste
S’ils le savaient, ils seraient estomaqués par la façon dont j’insiste
Liberté et Droits de l’Homme sont sur ma liste
Je veux vivre, respirer, bouger – putain, que j’existe !

Si j’avais une armée, je la lèverai pour défendre
Nos villages et nos villes, jusqu’à la fin
Mais je suis coupé du monde, sans aucune ressource
Ils appellent terrorisme la résistance, mais tu sais que ce sont des mensonges

Si mes yeux sont bandés, et mon corps enchaîné
Coincé derrière des barreaux, la seule chose qui me reste
Est de refuser d’être nourri dans un repère de voleurs racistes
Refuser d’être traité comme un mouton dans leur bergerie

J’ai faim
Pour la liberté et les Droits
J’ai faim
C’est ma façon de me battre

J’ai faim
Un prisonnier en grève de la faim
Jamais inculpé
Jamais jugé
Par ce satané 4ème Reich

Laisse les dire ce qu’ils disent de mon peuple
S’il y a une chose que nous ne sommes pas, ce sont des moutons de Panurge
Pourquoi baisserions-nous les bras sur notre terre et permettre qu’elle soit volée
Leur cupidité est sans limite, il ne restera rien

Nous voulons la Justice, comment cela peut-il être trop demander
Tu ne toucheras pas à ça car tu n’es pas à la hauteur de la situation
Continue ta route et tes mensonges, et qualifie notre ennemi de "civilisé"
Cela n’aura plus aucune importance lorsque la Victoire éclatera

J’ai faim
Pour la liberté et les Droits
J’ai faim
C’est ma façon de me battre

J’ai faim
Un prisonnier en grève de la faim
Jamais inculpé
Jamais jugé
Par ce satané 4ème Reich

Pendant que t’es libre dans ton foyer à compter tes dollars et pennies
J’ai une question pour toi quand t’auras fini d’empiler tes liasses
Peux-tu consacrer quelques minutes à un homme tout comme toi
Dont le seul crime est qu’il ne pliera pas devant un tyran

Je ne te demande pas de me sortir de là
Je pourrais passer encore 100 ans à mener ce combat
Tout ce que je veux que tu fasses est de dire haut et fort la vérité
Ne soutiens pas un Etat raciste, qui est vil et grossier !


Paroles en anglais

HUNGRY - Doc Jazz
Copyright © 2013 Doc Jazz
 
You'd think you'd read about me in the New York Times
Almost two hundred days without any bite
While I'm withering away in my prison cell
All you read about is the game of buy and sell

in Wall Street - they don't know the way I resist
If they knew, they'd be shocked at the way I insist
Freedom and human rights are on my list
I want to live, breath, move - hell, I wanna exist

If I had an army I'd set it up to defend
Our villages our towns till the very end
But I'm cut off from the world, so there's no supplies
They call resistance terrorism but u know these are lies

If my eyes are blindfolded, my body in chains
Tucked away behind bars the only thing that remains
Is to refuse to be fed from a racist thief's den
To refuse to be treated like a sheep in their pen

I am hungry
For freedom and rights
I am hungry
That's the way that I fight

I am hungry
A prisoner on a hunger strike
Never charged
Never tried
By that damned Fourth Reich

Let them say what they say bout my people
If there's one thing we ain't it is sheeple
Why would we give up on our land and allow its theft
Because greed is their creed, there'll be nothing left

We want Justice, how is that too much to ask
You wont touch this, cuz ur not up to the task
Go ahead and lie, and call our enemy 'civilized'
it won't matter no more when Victory strikes

I am hungry
For freedom and rights
I am hungry
That's the way that I fight

I am hungry
A prisoner on a hunger strike
Never charged
Never tried
By that damned Fourth Reich

While you're out there in your homes counting dollars and pennies
I've got a question to you when ur done stacking ur twenties
Can u spare a few minutes for a man like yours truly
Whose only crime is that he won't bow to a bully

I'm not asking u to break me out, cuz I'm alright
Can spend a hundred more years putting up this fight
All I want you to do, is speak out for the truth
Don't support a racist state that is vile and uncouth


 

Source : The Musical Intifada

Traduction : CR/MR pour ISM

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