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Liban - 21 juillet 2008
Par CIREPAL
Al-Radwane, c’est le nom de l’opération d’échanges entre prisonniers et corps de martyrs détenus par Israël contre les deux soldats israéliens détenus par le Hezbollah au Liban. Elle a eu lieu le mercredi 16 juillet 2008, soit presque deux ans après la capture des soldats israéliens (12 juillet 2006) qu'Israël a utilisé comme prétexte pour agresser et détruire le Liban.
Al-Radwane, c’est le nom de guerre du dirigeant martyr du Hezbollah, 'Imad Mughnieh, assassiné au mois de février 2008, par les services de renseignements israéliens et d’autres.
Al-Radwane, c’est le martyr 'Imad Mughnieh, le principal auteur des deux victoires de la résistance islamique, la victoire de mai 2000 et la victoire de juillet-août 2006, contre les forces armées de l’occupation sioniste. C’est parce que les deux victoires remportées par la résistance ont préparé le terrain à cet échange, couronné de succès et représentant une troisième victoire, que l’opération a été nommée al-Radwane, mais c’est aussi pour rendre hommage à cet homme exceptionnel que Samir Qintar a appelé « légende », assassiné avant de pouvoir assister aux résultats de tout son labeur depuis le début de la résistance islamique.
L’opération al-Radwane représente le plus grand coup porté à Israël, non militairement, mais psychologiquement, moralement, médiatiquement. Elle poursuit la victoire de juillet-août 2006, en frappant cette fois-ci au plus profond du front intérieur israélien. Et ce ne sont pas les quelques voix serviles arabes et autres qui changeront les faits.
L’opération al-Radwane est une vraie victoire : elle a traîné l’entité israélienne dans la boue, la boue accumulée tout au long de ses soixante ans d’occupation, de spoliation, de colonisation et de racisme envers le peuple palestinien d’abord et les peuples arabes et musulmans.
L’opération al-Radwane, c’est la victoire des masses palestiniennes, libanaises et arabes plus globalement, qui ont cru en la légitimité de la voie de la résistance, c’est la victoire de toutes les forces de la résistance contre Israël et ses alliés, comme l’ont affirmé d’ailleurs les nombreuses voix en Palestine occupée même, entre le fleuve et la mer.
Comme l’a expliqué sayyid Hassan Nasrullah, secrétaire général du Hezbollah, l’opération al-Radwane est une victoire immense parce qu’elle a comporté trois éléments essentiels :
1 – des négociations indirectes menées avec une maîtrise, un professionalisme et une précision extrêmes par le Hezbollah. Personne au monde n’a pu connaître le sort des deux soldats israéliens avant l’instant même de l’échange. Ni les pressions internationales, ni les conseils amis, ni personne n’ont pu obliger le Hezbollah à révéler quoi que ce soit au sujet de ces deux soldats faits prisonniers, s’ils étaient morts ou vivants. Toute la classe politico-militaire israélienne et tout l’establishment colonial sont restés, jusqu’à la dernière minute, dans l’ignorance la plus totale de ce qu’ils allaient récupérer : des soldats vivants ou morts. Encore une fois, devant le bavardage des politiciens, des militaires et les « fuites » des services de renseignements sionistes, le Hezbollah a montré sa parfaite et totale maîtrise de sa sécurité et de son organisation. Un journaliste palestinien, de Ramallah, déclarait deux jours plus tard, à la chaîne al-Manar (télévision du Hezbollah) : « Ce que les Israéliens n’ont pas pu supporter, c’est aussi et surtout qu’ils ont appris, en direct, sur al-Manar, la mort des deux soldats, en voyant les deux cercueils, et pas avant, et tous ensemble, et non pas les militaires, puis les politiciens, pius les services de renseignements puis les gens. Non, tous, petits ou grands, ont reçu l’information par al-Manar, directement, sans aucune introduction, en même temps que la Croix-Rouge, en même temps que le monde entier ».
2 – Le deuxième élément de la victoire, c’est la victoire de la résistance en juillet-août 2006. Si le Hezbollah n’avait pas remporté la victoire contre l’agression de juillet, il n’aurait pas pu mener des négociations pour faire libérer les prisonniers et les centaines de corps de martyrs, tombés sur le champ de la guerre de libération. Cette victoire tellement niée par les régimes arabes, par les forces arabes serviles et par ces intellectuels et politiciens qui n’ont pas hésité, pendant deux ans, à dénigrer la résistance et le Hezbollah, parce qu’ils ont osé relever la tête et entreprendre la défense du pays, c’est la victoire de juillet 2006 qui a été couronnée et achevée par l’opération al-Radwane, la libération des prisonniers, malgré et contre tous.
Par cette opération, le Hezbollah a pu récupérer les corps de ses combattants, tombés martyrs lors de l’agression de juillet 2006, ces martyrs qui sont en train d’être enterrés proprement et dignement dans le sol du pays. Les 200 corps de martyrs rendus par les Israéliens (des centaines de corps des Palestiniens sont toujours enterrés dans « les cimetières des nombres », de la même manière), avaient été jetés collectivement dans les « cimetières des nombres », des fosses creusées où sont jetés les corps des combattants, avec pour seule mention la date et le lieu de leur mort, des corps sans aucun nom, comme s’ils n’avaient pas appartenu à des êtres vivants bien réels, avec des noms, un passé, une histoire, une famille, des amis, des compagnons, etc… Des corps anonymes que les dirigeants sionistes conservent tels quels, en otages, pour marchander, ces corps qu’aucune force de la résistance palestinienne ou arabe, n’avait pu récupérer avant ce jour. Une fois encore, c’est la barbarie sioniste qui est dévoilée.
(Certains commentaires sur la toile française semblent ne pas comprendre la signification du geste, celui de reprendre ces corps de martyrs, pour leur rendre hommage et les enterrer dans la dignité, après avoir accompli la prière rituelle. Encore une fois, ils parlent de la « culture de la mort » ! Faut-il expliquer ces commentaires par « la différence culturelle » ou plutôt par la sionisation des esprits ? De tels commentaires étaient absents lorsque les Bosniaques ont déterré les corps ensevelis de leurs proches dans des fosses communes pour leur rendre un dernier hommage et les ensevelir de nouveau tels des êtres humains).
Faut-il rappeler que, dans l’affaire, c’est Israël qui détient les prisonniers, dans des conditions épouvantables, refusant de leur accorder le titre de « prisonniers de guerre » afin d’exercer sur eux toutes sortes de torture et niant leur caractère humain ?
Faut-il rappeler que c’est Israël qui a enterré dans des fosses des corps d’êtres humains, les refusant de les rendre à leurs familles, afin de pouvoir s’en servir en tant qu’otages ?
Parmi les deux cent corps de martyrs, figurent les corps des combattants de la révolution palestinienne : des Tunisiens, Saoudiens, Egyptiens, Yéménites, Soudanais, Jordaniens, Koweitiens, sans parler des Libanais et des Palestiniens eux-mêmes, qui avaient intégré la révolution palestinienne dans les années 70 et 80 pour participer à la lutte de libération de la Palestine. De quoi faire revivre un passé que les voix serviles arabes actuelles veulent nous faire oublier, rejetant et même niant avoir existé, cet esprit combatif arabe pour la Palestine.
Samir Qintar, libanais d’origine druze de la montagne libanaise, s’est engagé, à l’âge de 16 ans, dans la lutte de libération : il est parti, avec ses compagnons palestiniens, vers la Palestine occupée, en 1978, pour prendre des otages et les échanger contre la libération de combattants faits prisonniers par Israël.
A la télévision al-Manar, le lendemain de sa libération, il déclare : « Je ne comprends pas cet état d’esprit chez les Arabes disant qu’ils sont solidaires de la Palestine, comme si la Palestine était une cause lointaine avec laquelle ils sont solidaires. Je comprends cela quand les Européens le disent, mais pour les Arabes, c’est leur propre cause. Il est de leur devoir de participer à la lutte pour libérer la Palestine ».
C’est tout cela que l’opération al-Radwane a libéré, cet état d’esprit, cet enthousiasme, ce sentiment de devoir envers la Palestine et les Palestiniens que les Arabes doivent avoir, tout ce que les voix serviles arabes ont voulu étouffer pendant ces longues années, prétendant que la libération de la Palestine est du devoir des seuls Palestiniens, justifiant leur propre défaite en regardant l’impuissance des Palestiniens à faire face, tous seuls, à l’alliance américano-européano-sioniste.
3 – le troisième élément de la victoire de l’opération Al-Radwane, c’est la crainte israélienne de ne pas libérer les prisonniers, car le Hezbollah tient parole : les prisonniers doivent être rendus, les vivants et les martyrs. Les dirigeants israéliens savaient que s’ils ne finissaient pas avec ce dossier, qui leur a coûté très cher, déjà , ils se retrouveraient devant de nouvelles captures de soldats, avec de nouvelles aventures désastreuses de leur part, pour arriver à la seule conclusion qui s’impose : ils n’ont aucun autre choix que d’accepter les termes de l’échange : ses soldats contre les prisonniers, vivants et martyrs.
Cette donnée très importante montre la clairvoyance du parti de la résistance, du Hezbollah, qui a lutté pour conserver ses armes, qui sont des armes dirigées contre Israël, des armes au service de la lutte pour la libération de la Palestine. Malgré toutes les pressions internationales, tous les conseils des « amis », toutes les voix serviles arabes, le Hezbollah a préservé ses armes et les préservera ! Sans cet élément, il n’aurait pu faire aboutir les négociations ni libérer les prisonniers.
Du côté israélien, c’est la défaite, encore une, la troisième sur le front libanais en l’espace de huit ans. Une défaite cuisante, une noyade dans la boue des contradictions qui secouent l’establishment colonial et militaire sioniste. Face à un tel sentiment d’impuissance, les sionistes ont entrepris quatre coups :
1) ils ont traîné en longueur avant de libérer les prisonniers. Samir Qintar, Maher Kourani, Khodr Zaydane, Muhammad Srour et Hussayn Sleimane ont été gardés, cinq heures durant, entre les mains de la Croix-Rouge sur le sol de la Palestine occupée, pour soi-disant faire les analyses nécessaires sur les corps des soldats, alors que la Croix-Rouge les avaient déjà faites et qu’il suffisait de contrôler leur validité. Mais le monde entier a compris que par dépit, les sionistes ont retardé la libération pour faire échec aux célébrations de joie au Liban. Mais l’ambiance au Liban était telle que rien ne pouvait les empêcher ni les ternir. Ceux qui ont attendu pendant trente ou même deux ans la libération peuvent attendre cinq heures et même plus, sous le soleil le plus torride.
Prévu à 16 heures, le rassemblement central dans la banlieue sud de Beirut n’a commencé qu’à 21 heures. Et puis après ? Tous les participants étaient là , dès 16 heures et même avant, dans une ambiance de joie et d’allégresse, se préparant à recevoir les prisonniers. Tous étaient prêts à passer la nuit et rien ne les aurait privé de cet d’instant de bonheur, de voir sur place Samir Qintar et ses frères libérés, en tenue de combattants, aux côtés de sayyid Hassan Nasrullah. Car même si le secrétaire général du Hezbollah n’apparaît plus en public, tous caressaient en secret, l’espoir de le voir, ce soir-là , rien qu’un court instant, le temps de saluer les combattants rentrés au pays. Et cela leur a été accordé, en récompense de leur patience.
2) Les sionistes ont eu l’idée saugrenue, à la mesure de leur dépit, d’envoyer des messages téléphoniques, des centaines ou des milliers semble-t-il, aux Libanais, les mettant en garde de suivre le Hezbollah. Méthode sioniste, à Gaza, au Liban pendant la dernière agression, lorsqu’ils balançaient des bouts de papier sur la tête des gens, pour demander à la population de se démarquer des résistants. Peine perdue, mais grave atteinte à la souveraineté de l’Etat libanais, qui, avec un nouveau gouvernement d’unité nationale, a porté plainte au conseil de sécurité de l’ONU contre cet acte de piratage des lignes de communication. Un clip d’al-Manar ridiculise d’ailleurs l’armée sioniste qui utilise ce moyen pour séparer la population de la résistance, un jour après les massives démonstrations populaires de soutien à la résistance. Piètre tentative d’une armée coloniale déroutée…
3) Les chefs sionistes menacent de mort le secrétaire général du Hezbollah, sayyid Hassan Nasrullah, et Samir Qintar, à peine libéré de leurs griffes. La menace de mort contre sayyid Nasrullah n’est pas nouvelle et c’est d’ailleurs une des raisons de sa non apparition publique, lors des conférences de presse ou des meetings populaires. Les participants doivent se contenter d’un visage radieux sur un écran.
Mais les sionistes n’ont pas cru leurs yeux lorsqu’il l’ont vu venir saluer les prisonniers, au stade al-Rayé, face à la foule. Il a osé les défier et est apparu publiquement, dans cet Etat miné par les services de renseignements ennemis. Parfois, les commentaires sionistes frisent le ridicule, quand ils abordent ce sujet. Ils s’imaginent que sayyid Nasrullah vit dans les caves souterraines, tellement il les craindrait. Evidemment, il prend ses précautions. Il l’avait d’ailleurs déclaré après la guerre de juillet 2006 : il ne leur donnerait pas cette joie, bien qu’il recherche le martyre. Lors de sa dernière conférence de presse, annonçant la libération prochaine des prisonniers, un journaliste lui demandait pourquoi il n’a pas négocié sa propre sécurité. Sayyid Nasrullah, en dirigeant sincère et populaire, avait déclaré que le Hezbollah ne pouvait s’abaisser à négocier la sécurité d’une personne, fut-elle un dirigeant, alors que des centaines de Palestiniens, des enfants et des adultes, étaient régulièrement assassinés à Gaza et plus généralement en Palestine. « Ma vie a-t-elle plus de valeur que la leur ? » a-t-il demandé, tout en remerciant le journaliste pour son inquiétude vis-à -vis de sa personne.
Quant à la menace d’assassinat le visant, Samir Qintar répond à la télévision al-Manar, dans la première interview après sa libération, que la menace est réelle parce que les sionistes ont déjà assassiné des dizaines de militants et responsables palestiniens, après leur libération, sans même annoncer leurs menaces et que cela ne modifierait en rien, ni ses paroles, ni ses actions. Un journaliste palestinien, de Ramallah, confirme quant à lui que plusieurs responsables du Jihad islamique sont décédés, après leur libération, de maladies inconnues ou de cancer, les premiers symptômes n’apparaissant qu’après leur libération. C’est la pratique habituelle des dirigeants sionistes. Mais ce qui est grave, à ce propos, c’est le silence des médias et des instances internationales face à ces menaces : qui les a dénoncées ? Qui a dénoncé l’acte de piratage des communications téléphoniques ? Israël, l’Etat colonial par excellence, continue à jouir dans le monde d’une immunité qui a déjà terni l’image de la communauté internationale, silencieuse face à ses crimes dans les territoires palestiniens occupés. Que ceux qui évoquent à tout bout de champ la légalité internationale, quant il s’agit de limiter les aspirations du peuple palestinien, se lèvent et dénoncent ces pratiques israéliennes, menaçant publiquement de mort les chefs d’Etat, les résistants et leurs dirigeants !
4) Israël annonce qu’il mènera une campagne internationale de dénigrement du Hezbollah et de Samir Qintar ! Il est évident que les sionistes ont la possibilité de le faire, puisqu’ils contrôlent une part non négligeable des médias occidentaux ! Mais médias contre médias, ils ont montré une baisse sensible de leur pouvoir de persuasion face à al-Manar et à al-Jazeera.
Dans le monde arabe, malgré toutes les voix serviles mises à leur disposition, les sionistes ont perdu la guerre des médias dans l’opération Al-Radwane, comme ils l’avaient perdue dans l’agression de juillet 2006, de l’aveu même de leurs professionnels. Les militaires et officiels israéliens avaient interdit, avant même l’échange, aux télévisions israéliennes de ramener des images des foules en fête, du Liban. Mais les médias israéliens ne semblent pas surpris par ces mesures de censure, au contraire même.
Par contre, la télévision al-Manar rapporte des images et des analyses des médias israéliens, captés sur leurs chaînes, comme elle l’a fait d’ailleurs pendant l’agression de 2006. Question éthique ou question de crédibilité, il est évident que la télévision du Hezbollah, celle que le pouvoir français a censuré au public en France et en Europe, est à mille lieues par rapport aux médias israéliens. C’est pourquoi les sionistes ont lancé un appel à tous leurs amis, professionnels ou pas, et à leurs partisans, de commencer une vaste campagne de dénigrement de la résistance libanaise et de Samir Qintar, présenté comme un assassin et contre les Libanais qui l’accueillent en héros. Les dirigeants sionistes veulent, par cette campagne, essayer comme ils l’ont déjà fait, de déstabiliser le front intérieur libanais, parce que le leur est en morceaux. Il a fallu des années pour que la patience du Hezbollah parvienne à ressouder le front intérieur libanais et la constitution d’un gouvernement d’unité nationale.
D’ailleurs, le ton du président Sulaymane, réclamant dans son discours en France, la libération des fermes de Shebaa et des hauteurs de Kfarshouba, par la voie diplomatique « ou toute autre voie » a fortement déplu aux dirigeants israéliens, qui voient s’envoler leurs espoirs de luttes intestines au Liban. La formation du gouvernement d’unité nationale, un jour même avant l’opération al-Radwane est la consécration de ce que le Hezbollah voulait : calmer le front interne pour prendre en charge la lutte de libération. D’ailleurs, la brochette de personnalités présentes à l’aéroport pour accueillir et embrasser (eh oui, même le représentant des Forces libanaises !) les combattants rentrés au pays ne laisse aucun doute : le Hezbollah a réussi à unifier les Libanais, même si ce n’est qu’en surface ou momentanément, autour de la résistance.
Comme le demande Khaled Saghieh dans al-Akhbar, il faut rechercher les « intrus » dans cette brochette. Il faut écouter et voir Sanioura, écouter Jumblatt, assis aux côtés de Samir Qintar, pour comprendre la transformation subite de tous ceux-là , qui ont compris qu’il leur est très difficile de tenter quoi que ce soit, contre la résistance et le Hezbollah, les Etats-Unis les ayant abandonnés pour la nième fois. En essayant de mobiliser les médias occidentaux, les Israéliens visent en réalité le front intérieur libanais au sein duquel de nombreuses voix serviles croassent.
Mais c’est aux voix non asservies, arabes et non arabes, d’assumer la responsabilité de la défense de la résistance et de ses dirigeants, de montrer la nature coloniale et raciste de l’Etat sioniste protégé, de dénoncer les assassinats, la colonisation et tous les crimes commis depuis sa fondation et même avant. Le défi qu’Israël a lancé en mobilisant les médias asservis doit être perçu tel qu’il est en réalité : un défi aux voix libres dans le monde qui doivent être aussi créatives que la télévision pour Al-Manar pour pouvoir briser le mur du silence et de l’ignonimie qui entoure ce qui se passe dans la bande de Gaza et en Cisjordanie , sinon dans les territoires occupés en 48, et dans les prisons israéliennes.
L’opération al-Radwane, prolongement de la victoire de 2006, est décidemment pleine de leçons, à différents niveaux, pour ceux qui souhaitent en profiter.
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CIREPAL
21 juillet 2008