Liban - 22 juillet 2006

Agression sioniste au Liban : Bulletin d'information n°9

Par AFCGK

> celwan@wanadoo.fr

Sept morts, dont quatre civils, dans des bombardements samedi au Liban.
- Liban : Communiqués du Parti Communiste libanais (22 juillet 2006).
- Des militants saoudiens appellent à un soutien arabe au Liban.
- Les réfugiés palestiniens au Liban aident leurs compagnons d'infortune...

Voilà ce que font les barbares israéliens au Liban.
Voir les autres photos de l'agression barbare

Sept morts, dont quatre civils, dans des bombardements samedi au Liban
(AFP 22 juillet 2006)

Quatre civils et un combattant du mouvement chiite Hezbollah ont été tués samedi dans des bombardements israéliens au Liban, alors que deux soldats sont décédés des suites de leurs blessures, a-t-on appris auprès de diverses sources.

Un homme et son épouse ont été tués et leurs quatre enfants blessés près du port de Tyr, à 83 km au sud de Beyrouth, dans un raid aérien israélien qui a visé leur voiture, a indiqué la police. Un missile air-sol a touché le véhicule, tuant le couple qui tentait de fuir son village pour gagner Tyr.

Dans le village druze de Kfardiss, au sud-est du Liban, un homme a été tué et ses deux enfants blessés dans un bombardement israélien, selon la police.

Les tirs israéliens sont intervenus après le lancement d'une salve de 12 roquettes par des combattants du Hezbollah des abords de Kfardiss en direction du territoire israélien, selon la police.
En outre, le chef de la station de transmission de la chaîne de télévision privée libanaise LBCI a été tué et un technicien blessé dans le bombardement par l'aviation israélienne de relais de télécommunications au nord de Beyrouth, a indiqué un responsable de la chaîne à l'AFP.

Pour sa part, le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, ce qui porte à 12 le nombre de militants dont la formation a annoncé le décès depuis le début de l'offensive israélienne le 12 juillet.

Par ailleurs, l'armée libanaise a annoncé la mort de deux soldats blessés dans le bombardement d'une caserne de l'armée libanaise le 17 juillet.

Ces nouvelles victimes portent à 348 le nombre de personnes tuées, dont 309 civils, 26 militaires et 12 combattants du Hezbollah, depuis le déclenchement de l'offensive israélienne le 12 juillet contre le Liban après la capture par le Hezbollah de deux soldats israéliens et la mort de huit autres.



Liban : Communiqués du Parti Communiste libanais (22 juillet 2006)

Appel

A toutes les forces de la gauche et du progrès dans le monde.

Les forces israéliennes mènent une agression de grande envergure contre le Liban. Cette agression fait suite à l'opération de la "Résistance islamique" qui a abouti à la prise de deux militaires israéliens et qui est une opération légale dans le contexte de la résistance face à Israël qui continue à occuper une partie du territoire libanais et à détenir des prisonniers libanais, dont Samir Qantar.

La nouvelle agression a eu pour conséquence la destruction d'une partie de l'infrastructure au Liban- Sud... Sans oublier les civils, morts ou blessés, et les menaces d'élargir cette agression à d'autres régions, dont la capitale Beyrouth.

Le Parti Communiste Libanais, qui appuie la résistance face à l'agression israélienne, appelle toutes les forces de la gauche et du progrès dans le monde à affirmer leur solidarité avec notre peuple, mais aussi à faire pression sur Israël, afin d'arrêter son agression, et sur les Etats Unis qui la soutiennent.

Il appelle aussi à une plus grande solidarité dans le but de libérer les territoires libanais encore occupés et les détenus libanais et arabes dans les prisons israéliennes et afin de mettre un terme final aux provocations quotidiennes d'Israël contre l'intégrité territoriale du Liban.

Le Bureau Politique Du Parti Communiste Libanais
Beyrouth le 12 juillet 2006


Des militants saoudiens appellent à un soutien arabe au Liban
(AFP 22 juillet 2006)

Plus de 150 militants saoudiens ont pressé samedi les gouvernements arabes de tout mettre en oeuvre pour amener les grands puissances à faire cesser les offensives d'Israël au Liban et dans la bande de Gaza.

"L'agression destructrice dont sont victimes nos peuples frères requiert de presser d'urgence les gouvernements et les peuples arabes de soutenir les Palestiniens et les Libanais et leurs droits légitimes", déclare un communiqué signé par des «intellectuels saoudiens qui condamnent les actions sauvages d'Israël contre les peuples palestinien et libanais».

Ils souhaitent que soient utilisés «tous les moyens économiques, politiques, diplomatiques et culturels à la disposition de la Oumma (la nation islamique) pour demander instamment aux grandes puissances de faire cesser les massacres perpétrés par Israël en Palestine et au Liban», selon le texte du groupe, qui comprend des militants pro-réformes ayant été détenus pour avoir réclamé une démocratisation du royaume.

L'Arabie s'est démarquée du mouvement chiite libanais Hezbollah, dont il a dénoncé "l'aventurisme irresponsable", après la capture de deux soldats israéliens, tout en réaffirmant son soutien à "la résistance légitime" contre Israël.


Les réfugiés palestiniens au Liban aident leurs compagnons d'infortune
(AFP 22 juillet 2006)

Les réfugiés palestiniens du camp de Ain el Heloué au Liban sud, rasé lors de l'invasion israélienne de 1982, ont ouvert leurs portes aux déplacés libanais qui fuient, vingt quatre ans plus tard, la menace d'une nouvelle offensive.

"Nous avons accueilli depuis vendredi soir 110 familles dans le camp de Ain el Heloué et 70 autres dans celui de Miyé Miyé, soit au total un millier de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants", a assuré à l'AFP un responsable des comités populaires relevant de l'Organisation de libération de la Palestine, Abou Tarek.

Dès que les responsables du camp de Ain el Heloué, le plus grand du Liban, ont appris vendredi soir l'arrivée des réfugiés, ils ont appelé par les haut-parleurs des mosquées les habitants à leur venir en aide.

Les réfugiés palestiniens sont sortis des ruelles étroites du camp, portant matelas, couvertures et vivres à leurs compagnons d'infortune libanais.Le camp avait été entièrement rasé lors de l'invasion israélienne à l'été 1982 après deux semaines de bombardements continus. Il n'a été reconstruit que grâce à l'obstination de ses femmes et de ses enfants, qui avaient refusé de s'installer sous la tente et l'avaient reconstruit pierre par pierre, alors que les hommes étaient détenus

."Il s'agit d'un geste de solidarité", a affirmé à l'AFP la responsable de l'Union des femmes palestiniennes, Amné Jibril, précisant que les Palestiniens "ont hébergé les réfugiés dans les écoles des camps".

Selon elle, les trois camps de réfugiés palestiniens de Tyr (40 km au sud de Saïda), Rachidiyé, al-Bass et Bourj al-Chemali ont également commencé, malgré leurs faibles ressources, à assurer les besoins essentiels, notamment en pain et produits de base, à leurs voisins déplacés.

Devant la cour d'une école du camp de Ain el Heloué, Oum Mahmoud Awad, la cinquantaine, prépare un ragoût de haricots dans une énorme marmite posée sur un réchaud à gaz."Je me suis portée volontaire avec deux de mes voisines pour assurer les repas. Nous sommes des réfugiés et nous connaissons la douleur de l'exil, nous essayons d'atténuer un peu leur malheur", dit cette femme dont les parents ont été forcés de quitter leur village de Hittine, dans le nord de la Palestine d'alors, en 1948.

Son petit-fils Mohammad, 10 ans, a invité les enfants réfugiés de son âge à jouer dans le deux-pièces exigü où il vit avec ses parents.

Dans l'école, Abdallah Mahmoud Sakiki, 35 ans, qui a fui son village de Ain Baal (près de Tyr) s'est entassé avec sa femme, ses cinq enfants dont un nourrisson et une autre famille dans une salle de classe.

"Nous avons tenu dix jours sous les bombardements, sans eau, sans électricité, avec à peine un peu de pain et de thym. Mais depuis hier, la situation est devenue intenable, je ne sais pas qui est mort et qui est encore vivant", dit-il.

Arrivé à Saïda, il n'a pas trouvé de place dans les centres d'accueil pour réfugiés et a décidé de venir dans le camp où il assure avoir été "très bien accueilli".

Le chef de la municipalité de Saïda, Abdel Rahmane Bizri a indiqué à l'AFP que le nombre des déplacés installés dans la grande ville du sud a atteint plus de 40.000.

"Une partie du problème a été résorbé par l'accueil réservé par les réfugiés palestiniens de la région de Saïda aux déplacés du Liban sud", a dit M. Bizri.

Hiam Sakiki, 23 ans, a porté sa mère malade sur son dos avant de trouver une camionnette qui l'a transportée jusqu'à Saida. "Nous nous sommes réfugiés dans le camp car notre sort est le même", dit-elle.



Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine fait l'éloge du raid héroïque du Hezbollah (14 juillet 2006)

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine a fait l'éloge, jeudi, du raid du Hezbollah libanais sur une position de l'armée israélienne au sud du Liban, capturant deux soldats israéliens.

Une source responsable du Front Populaire pour la Libération de la Palestine a dit dans un communiqué de presse que le raid était l'"exemple correct de la réponse arabe aux incessantes agressions sionistes et aux actes criminels contre le peuple palestinien et les punitions massives sur la bande de Gaza".

Elle a appelé la Ligue Arabe et les gouvernements à intervenir rapidement pour contrôler l'offensive "barbare" israélienne, affirmant que l'ONU et les autres institutions internationales devaient contribuer à freiner le gouvernement sioniste de Tel Aviv.



Soutien aux Palestiniens du Liban

Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani (AFCGK) lancent une souscription exceptionnelle pour l'aide aux Palestiniens du Liban.

Dans la situation actuelle, le moindre soutien est le bienvenu. Nous organisons donc une collecte de fonds exceptionnelle. Si vous désirez nous aider rien de plus simple adressez un chèque à :
Association Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani , 1 avenue Saint-Thomas 44100 Nantes.

Vous pouvez vous reporter à notre site actualisé sur http://fcgk44.free.fr

Merci d'avance pour votre soutien
Erwan KERIVEL pour l'AFCGK

contact : celwan@wanadoo.fr

Source : Les Amis de la Fondation Culturelle Ghassan Kanafani