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ISM France - Archives 2001-2021

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Israël -

Hanegbi : Les prisonniers peuvent mourir de faim !

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Les milliers de prisonniers palestiniens ont l’intention de lancer une grève de la faim dimanche. Le Ministre de la Sécurité Publique israélien, Tzachi Hanegbi, a commenté cette grève aux journalistes vendredi en disant : "Ils peuvent se mettre en grève de la faim pour une journée, une semaine ou même mourir de faim ! »

Hanegbi : Les prisonniers peuvent mourir de faim !

Photo : Le Ministre de la Sécurité Publique, Tzachi Hanegbi (à gauche) et le chef du Service des prisons, Yaakov Ganot, parlant aux reporters vendredi dernier. - Eyal Warshavsky / BauBau



"Les fonctionnaires de la sécurité dans les prisons prennent des mesures fermes pour empêcher les attaques terroristes organisées de l’intérieur des prisons et je n'ai aucune intention de détendre ces règles », a indiqué Hanegbi.

« Le but de la grève de la faim massive que les prisonniers palestiniens projettent de commencer dimanche est de gêner la politique israélienne censée arrêter les prisonniers de planifier des attaques terroristes à partir de leurs cellules », a dit Hanegbi.


Hanegbi s’exprimait lors d’une conférence de presse après avoir rencontré le chef de la police Moshe Karadi et le responsable des prisons, Ya'akov Ganot pour discuter des scénarios possibles en prévision de la grève de faim, qui sera tenue dans 20 prisons sur l'ensemble du territoire israélien :

"Je rejète totalement toutes les demandes des terroristes," a dit Hanegbi, en ajoutant que la grève était dirigée par le Hamas et le Jihad islamique.


Environ 4 000 prisonniers ont annoncé en début de mois leur intention de s'embarquer dans une grève de la faim pour déposer une réclamation sur un certain nombre de privilèges qu'ils disent être limités ou supprimés par le service de prisons.

Les prisonniers, qui doivent commencer leur protestation le 18 août à la prison de Nafha, demandent des téléphones dans leurs blocs de cellules, le retrait de la vitre qui les sépare de leurs visiteurs, et la fin de ce qu'ils appellent des fouilles corporelles "poussées".

Mais les sources de sécurité et les Service de Renseignements des prisons indiquent que leur vraie motivation pour la grève n'a rien à voir avec leurs demandes. Ils arguent du fait que les prisonniers perdent du terrain dans la perception du public palestinien, ce qui se manifeste également par une baisse sensible des allocations données à leurs familles.


Ce qui est sûr, c’est que les prisonniers menacent de sortir de leur grève de faim de façon dramatique, certains laissant entendre qu'ils seraient prêts à mourir de faim, imitant des détenus en Turquie et en Irlande du Nord.

Il n’est pas encore clair si la grève de faim incluera les prisonnières, et il est certain qu'aucun des adolescents prisonniers ne sera autorisé à y participer.

Dans les pourparlers entre les représentants des prisonniers et les officiels des prisons, le service des prisons préferait satisfaire certaines des demandes des prisonniers, telles que limiter le nombre de prisonniers qui ne sont pas autorisés à recevoir des visites.

Cependant, ceux-ci n'incluent pas les principales demandes des prisonniers, qui ont été rejetées pour des raisons de sécurité. Le service des prisons indique qu'il y a beaucoup de coordination parmi les prisonniers dans les diverses prisons, y compris dans la préparation des attaques terroristes.


"Nous avons souvent trouvé (lors des fouilles corporelles) des cartes des prisons ou des itinéraires de bus pour emmener les prisonniers au tribunal. Le but est clair : effectuer une attaque-terroriste », disent les officiers de la prison de Shikma.

Les officiers rejettent également la demande des téléphones des prisonniers. "Ils ne veulent pas de téléphones pour dire bonjour à leurs familles. Ils ont l'intention de donner des ordres pour des attaques terroristes," dit le surveillant de la prison de Shikma, Yosef Mikdash.

Le chef du Service des prisons, Ya'akov Ganot, dit que si la grève de faim est lancée, les prisonniers souffriront de la perte des privilèges existants. Les sanctions contre les prisonniers inclueront la fin de toutes les visites des familles comme la suppresion des postes de télévision et de radio.


Deux unités spéciales du service des prisons, expertes dans la dispersion de foules se sont préparées en cas d'un éventuel embrasement dû à la grève de la faim.

Des préparations ont été également effectuées pour une possible évacuation massive des prisonniers blessés ou malades vers les hôpitaux.




Source : www.haaretz.com

Traduction : MG pour ISM-France

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