Israël - 26 novembre 2008

Le Président de l'Assemblée générale de l'ONU appelle au boycott d'Israël

Par Yitzhak Benhorin

Après son étreinte controversée avec l'iranien Ahmadinejad, le Président de l'Assemblée Générale de l'ONU provoque la colère de Jérusalem une fois de plus en appelant à un boycott international d'Israël

sraël a déposé une une plainte officielle devant les Nations Unies mardi suite aux déclarations du Président de l'Assemblée Générale de l'ONU, Miguel d'Escoto Brockmann du Nicaragua, qui a appelé au boycott international d'Israël après l'avoir accusé d'être un régime d'apartheid.

D'Escoto a dénigré la situation des palestiniens, décrivant l'échec de la création d'un Etat palestinien comme “le plus grand échec dans l'histoire des Nations Unies”.

Les Nations Unies sont actuellement en train de marquer leur Journée Internationale de Solidarité avec le Peuple Palestinien, qui est fixée à la date anniversaire de l'adoption de la Résolution 181, appelant à la partition du territoire sous contrôle britannique en deux Etats - juif et arabe.

Pendant deux jours l'Assemblée Générale va présenter une série de salles anti-israéliennes, incluant des expositions sur les souffrances des palestiniens et des films comparant Israël au régime nazi.

Le couronnement de l'évènement sera en forme de marathon de discussions, qui culminera avec l'adoption de six résolutions contre Israël. Elles incluent un appel au retour du Plateau du Golan à la Syrie et abordent la division de Jérusalem.

Dans son discours de lundi d'Escoto a dit : “Bien que ce soit différent, ce qui est fait au peuple palestinien me semble être une version de la pire politique d'apartheid”. D'Escoto a dit que le fait que les Palestiniens n'aient pas encore d'Etat représente le “plus grand échec” de l'ONU.

Le président de l'Assemblée Générale a appelé les institutions internationales à boycotter Israël et à rompre ses liens financiers avec le monde, et à imposer des sanctions contre Jérusalem.

Jusqu'à l'année dernière Israël avait l'habitude de choisir de s'abstenir de prendre part à la Journée annuelle de solidarité. Et ainsi on a vu mardi l'ambassadeur Gabriella Shalev aller sur le podium et demander à ses collègues pourquoi le jour où l'ONU a voté l'établissement de l'Etat d'Israël est devenu un jour de deuil et de douleur.

Shalev a critiqué l'ONU pour être déconnectée de la réalité, la qualifiant d'organisation “qui ne représente ou ne reflète pas ce qui arrive réellement. Les choses réelles arrivent en dehors de l'ONU”.

Shalev s'est lamentée du ton anti-Israël de l'ONU en une période où il est engagé dans des pourparlers de paix avec l'Autorité Palestinienne, et a dit que si les discussions sont focalisées sur le Moyen Orient elles concernent aussi les menaces répétées de l'Iran de détruire Israël, l'armement des terroristes par la Syrie, les attaques de roquettes du Hamas sur les villes israéliennes et le renforcement du Hezbollah.

“Nous ne laisserons pas ce plus petit dénominateur commun, en maltraitant Israël, dicter ces discussions,” a dit l'ambassadeur.

Source : http://www.ynetnews.com/

Traduction : MM pour ISM