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Grande Bretagne - 18 mai 2006
Par Tamara Traubmann
"Hélas, je ne peux pas accepter votre aimable invitation, pour des raisons que vous n'allez pas aimer. J'ai, avec de nombreux autres universitaires britanniques, signés le Boycott Universitaire d'Israel, face à l'expansionisme brutal et illégal et au lent nettoyage ethnique pratiqué par votre gouvernement." a écrit le professeur Richard Seaford au Dr. Daniella Dueck.
Le professeur Richard Seaford, de l'Université d'Exeter en Grande-Bretagne, a refusé d'écrire un article, en disant qu'il participait au boycott culturel d'Israël.
"Hélas, je ne peux pas accepter votre aimable invitation, pour des raisons que vous n'allez pas aimer. J'ai, avec de nombreux autres universitaires britanniques, signés le Boycott Universitaire d'Israël, face à l'expansionisme brutal et illégal et au lent nettoyage ethnique pratiqué par votre gouvernement." a écrit Seaford au Dr. Daniella Dueck.
Dueck, conférencier à l'université de Bar Ilan et membre du bureau de rédaction de Scripta Classica Israëlica avait demandé à M. Seaford d'écrire un résumé de livre pour le journal.
Scripta Classica Israëlica est publié la Société Israélienne pour la Promotion des Etudes Classiques et est distribué aux abonnés en Israël et à l'étranger.
Seaford, chef du Département d'Histoire Classique et Ancienne à l'université d'Exeter, a déclaré à Haaretz que le Boycott Universitaire "est juste une petite contribution pour susciter la perception parmi la communauté internationale de ce qui représente le seul espoir d'une paix juste au Moyen-Orient. À cet égard, il y a un parallèle avec le Boycott Universitaire de l'Afrique du Sud pendant la période de l'Apartheid."
Du 27 au 29 mai, la National Association of Teachers in Further and Higher Education (NATFHE) en Angleterre, au Pays de Gales et en Irlande du Nord discutera d'une proposition en faveur d'un boycott universitaire contre Israël.
Le Comité Consultatif International pour la Liberté Universitaire (IAB), basé à l'université de Bar Ilan pour agir contre les boycotts universitaire, a publié une déclaration jeudi dans laquelle il "prévient qu'un boycott silencieux entre les universitaires britanniques et israéliens a déjà lieu" et a invité un réseau anti-boycott d'environ 500 universitaires dans le monde de s'y opposer.
En mars, le London Jewish Chronicle a signalé que le magazine Britannique Dance Europe avait refusé de publier un article sur Sally Ann Freeland, une chorégraphe israélienne et sa compagnie de danse. Le magazine a conditionné la publication de l'article à une déclaration explicite contre l'occupation de Freeland, ce qu'elle a refusé de faire.
Le boycott universitaire a commencé aux Etats-Unis et en Europe pendant le premier Intifada, et s'est intensifié en 2002 après l'opération Bouclier Défensif, pendant laquelle les troupes des Forces de Défense Israéliennes ont occupé les villes de Cisjordanie .
Le mouvement du Boycott a commencé en réponse à une demande d'organisations palestiniennes, telles que la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d'Israël, un collectif d'organisations pour des dizaines d'ONG palestiniennes.
En Grande Gretagne, une tentative est effectuée presque chaque année pour mettre officiellement en place un Boycott Universitaire contre Israël, par des décisions officielles des Syndicats de conférenciers.
La proposition de NATFHE qui doit être discutée en fin de mois diffère des précédentes. Selon la proposition, le boycott actuel abordera non seulement l'occupation, mais également la discrimination envers les différentes populations en Israël, principalement dans le domaine de l'éducation.
La proposition encourage les universitaires "à envisager l'opportunité d'un boycott de ceux qui ne se dissocient pas publiquement" des politiques discriminatoires et inégales.
Selon l'IBA, de "tels boycotts n'ont pas de place parmi la communauté universitaire. Le savoir et la recherche, et leur expression dans le libre échange des idées, sont parmi les bases de la civilisation, et sans eux, il ne peut pas y avoir de véritable avancée dans la connaissance humaine. »
Source : Haaretz
Traduction : MG pour ISM
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