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Palestine - 30 août 2009
Par Mustafa Barghouthi
L'auteur est le secrétaire général de l'Initiative Nationale Palestinienne
Indépendamment de la solution politique qui sera finalement adoptée, les Palestiniens ont besoin d'une stratégie unifiée pour affronter et surmonter le racisme israélien, l'apartheid et l'oppression.
Les Palestiniens n'ont que deux choix devant eux, soit continuer à esquiver la lutte, comme certains ont essayé de le faire, soit faire appel à la détermination nationale collective pour s’y s'engager.
Cette dernière option ne signifie pas nécessairement un appel aux armes. Il est clair qu'Israël a l'immense avantage à cet égard avec des armes classiques et non conventionnelles (nucléaires). Tout comme de toute évidence, les pays arabes voisins n'ont ni la volonté ni la capacité de partir en guerre. Toutefois, l'incapacité de faire la guerre ne signifie pas automatiquement capituler et éviter les autres moyens de mener la lutte.
Aussi puissant qu’il soit militairement, Israël a deux principaux points faibles.
Tout d'abord, il ne peut pas imposer des solutions politiques par la force des armes à un peuple déterminé à soutenir une campagne de résistance. Cela a été amplement démontré par deux guerres de grande envergure contre le Liban et, plus récemment, dans l'attaque contre Gaza.
Deuxièmement, plus les Palestiniens resteront inébranlables et plus le rôle du facteur démographique aura un rôle dans le conflit, plus Israël apparaitra clairement comme un système d'apartheid hostile à la paix. Si le nettoyage ethnique de 1948 et l'expansionnisme colonial décrivent les circonstances entourant la naissance de l'État d'Israël, les récents projets de loi concernant la déclaration d'allégeance à un Etat juif et l’interdiction pour les Palestiniens de commémorer la Nakba soulignent encore plus explicitement son caractère raciste fondamental.
Ironie du sort, tout comme Israël a atteint son paroxysme dans sa volonté de fragmenter le peuple palestinien, avec des séparations géographiques entre ceux vivant en Israël et ceux vivant à l'étranger, entre Jérusalem et la Cisjordanie et entre la Cisjordanie et Gaza, et entre les gouvernorats voisins de Cisjordanie au moyen de rocades, de murs et de barrières, les Palestiniens se sont retrouvés unis dans leurs difficultés et les défis auxquels ils font face. Peu importe s’ils ont ou non la citoyenneté israélienne, ou s'ils sont des résidents de Jérusalem, de Cisjordanie ou de Gaza, ils partagent tous la situation difficile d’être des victimes d’une discrimination systématique et de l’apartheid d'Israël.
Si la seule alternative au fait d’éviter le combat, c’est d’y participer en vue de résoudre ce problème, nous devons affirmer que notre mouvement de libération nationale est encore en vie. Deuxièmement, nous devons affirmer que l'action politique et diplomatique est une partie fondamentale de la gestion du conflit, plutôt qu’une alternative. En fait, nous devons la considérer comme étant notre principal moyen pour exposer la véritable nature d'Israël, l’isoler politiquement et faire des pressions afin d’obtenir des sanctions internationales à son égard.
Dans ce contexte, nous devons mettre en garde contre la théorie de création d’institutions de l'État sous occupation. Une administration dont les services de sécurité dépenseraient 35% du budget public, ce serait agir comme un policier de l'occupation tout en favorisant le programme de normalisation économique de Netanyahu comme substitut à une solution politique, et concorderait clairement avec une promotion de l'acclimatation au statu quo, et pas au changement.
Créer les institutions palestiniennes et promouvoir un véritable développement économique doit se faire dans le cadre d'une philosophie du "développement de la résistance". Cette philosophie est basée sur un double principe :
1) soutenir le pouvoir du peuple à résister aux épreuves de l'occupation
2) réduire la dépendance à l'égard des financements étrangers et de l'aide étrangère.
Selon cette philosophie, l'objectif stratégique de la lutte palestinienne doit être de «rendre les coûts de l'occupation israélienne et de son système d'apartheid tellement importants qu'ils ne soient pas viables".
Si nous sommes d'accord sur cette ligne de conduite pour mener la lutte, alors l'étape suivante consiste à adopter une stratégie nationale unifiée basée sur quatre points:
1. La Résistance.
Sous toutes ses formes, la résistance est un droit internationalement consacré du peuple palestinien. Toutefois, selon cette stratégie, elle doit revêtir un caractère pacifique et massif au niveau de la base qui permettra de faire renaître la culture de l'activisme collective parmi tous les Palestiniens et, par conséquent, empêchera la lutte de devenir l'apanage et le monopole de petites cliques et favorisera son impulsion et son élan grandissants.
Des modèles de ce type de résistance existent déjà. On notera en particulier la campagne courageuse et persistante contre le Mur de Séparation, qui s'est propagée dans plusieurs villes et villages, a donné cinq vies à la cause, et devient de plus en plus inflexible.
La résistance de la population de Jérusalem-Est et de Silwan contre les démolitions de maison par Israël et la volonté de judaïser la ville présente un autre modèle héroïque.
Pourtant, un troisième exemple prometteur est le mouvement de boycott des produits israéliens et qui encourage la consommation des produits fabriqués localement. En plus d’empêcher la puissance occupante de s’approprier les bénéfices de la commercialisation des produits fabriqués localement, cette forme de résistance peut attirer la plus grande partie de la population, des vieux aux jeunes, hommes et femmes, et faire revivre la culture et l'esprit de collaboration communautaire.
Les campagnes pour briser le blocus imposé à Gaza, comme les bateaux de protestation, les caravanes de ravitaillement et les pressions sur Israël pour lever son emprise économique, sont un autre type important de résistance.
2. Soutien à une fermeté nationale.
L'importance de ce point est son accent sur l’intensification du pouvoir démographique de la population palestinienne de manière à transformer ses millions en une force de base efficace. Cela implique de répondre à leurs besoins indispensables afin de leur permettre de rester ferme dans leur lutte, et de développer les ressources humaines palestiniennes comme base d'une économie palestinienne forte et indépendante.
Toutefois, afin d'atteindre ces objectifs, le plan économique et le budget de l'Autorité Palestinienne doivent être modifiés de manière à apporter tout leur soutien au développement de l'éducation, de la santé, de l'agriculture et de la culture, au lieu de dilapider un tiers du budget dans la sécurité.
Par exemple, l'adoption et la mise en œuvre immédiate du projet de loi pour le Fonds national d'enseignement supérieur répondrait aux besoins éducatifs de centaines de milliers de jeunes adultes.
En plus d’accroitre et de développer les normes de l'enseignement universitaire, cela permettrait également de soutenir l'impact de l'aide au développement et, éventuellement, de réduire la dépendance à l'aide étrangère. Le fonds soulagerait aussi du fardeau des frais de scolarité de plus de 150.000 familles, mettrait fin au népotisme dans l’attribution des bourses et des prêts d'études aux étudiants et offrirait des chances égales de progrès scolaire à tous les jeunes hommes et femmes, indépendamment de leur situation financière.
De même, des idées novatrices et dynamiques pourraient être appliquées à d'autres domaines de l'éducation, ou pour stimuler les secteurs de la santé publique, de l'agriculture et de la culture avec l'objectif global de développer des ressources humaines modernes, novatrices et efficaces afin de répondre aux besoins des Palestiniens pour qu’ils soient aussi autonomes que possible et, donc, capables de surmonter d'énormes pressions.
3. Une unité nationale et une direction nationale unifiée.
Cet objectif stratégique consiste à restructurer l'Organisation de Libération de la Palestine sur une base plus représentative au niveau démographique et la mise en vigueur des accords qui ont été conclus précédemment dans les dialogues nationaux palestiniens tenus au Caire.
Au cours des dernières années, les meilleurs bénéfices d'Israël et de ses agressions proviennent de la scission inter-palestinienne et de la faiblesse de la direction palestinienne désunie.
Afin de remédier à ce problème, les Palestiniens doivent adopter une nouvelle mentalité et approche. Plus précisément, ils doivent renoncer à la mentalité et à la pratique de rivalité pour le pouvoir sur une autorité gouvernante illusoire qui est encore sous le joug de l'occupation, que ce soit en Cisjordanie ou à Gaza, renoncer à l'illusion que la puissance militaire palestinienne, peu importe quelle la force elle pourrait atteindre, est capable de mener seule la lutte du peuple palestinien, adopter comme mode de vie la démocratie et des actions et des processus démocratiques pluralistes, une autonomie, une prise de décision pacifique, et les seuls moyens acceptables de régler nos différends et litiges; résister à toutes les pressions extérieures et les tentatives (notamment de la part d'Israël) d’interventions dans nos affaires internes et de manipulations de la volonté populaire palestinienne. Il doit y avoir une conviction ferme et inébranlable dans le droit à l'auto-détermination nationale indépendante des Palestiniens.
La tâche la plus difficile à laquelle nous devons faire face aujourd'hui est la création d'une direction et une stratégie unifiées, contraignantes pour tous, d’où aucune décision politique ou militaire ne s’écartera, et dans un cadre à l’intérieur duquel aucun groupe ou parti n'aura le monopole sur le processus décisionnaire.
C’est seulement avec une direction et une stratégie unifiées que nous serons en mesure de lutter contre le blocus en tant qu’un, au lieu de se soustraire à l'unité par peur du blocus.
Avec une direction et une stratégie unifiées, nous serons en mesure de saisir les rênes de l'initiative des autres, au lieu de passer d'une réaction à l'autre, et nous serons en mesure de concentrer nos énergies sur l'affirmation de notre volonté unifiée au lieu de les dilapider dans des luttes de pouvoir internes où les différentes parties recherchent une aide extérieure pour renforcer leur position contre leurs adversaires à l'intérieur.
C’est seulement ainsi que nous serons en mesure de déplacer les équations qui subordonnaient le mouvement de libération nationale aux préoccupations limitées de l’Autorité Palestinienne (en Cisjordanie et à Gaza) et de transformer l'Autorité Palestinienne en un instrument au service du mouvement de libération nationale.
4. Accroître la solidarité pro-palestinienne
Ce mouvement existe déjà et sa croissance constante est encourageante. Toutefois, il faudra d'énormes efforts pour l'organiser et coordonner correctement ses activités de façon à s'assurer qu'elle a la plus grande influence possible sur les décideurs, en particulier en Europe et en Occident.
Les communautés palestiniennes, arabes et musulmanes devront être orchestrées en vue de la réalisation des mêmes objectifs. Si le mouvement de solidarité a enregistré d'importants succès avec l'organisation d'un boycott des produits israéliens, la décision prise par la Fédération des Universités britanniques de boycotter les universités israéliennes, et la décision prise par le Hampshire College et certaines églises aux Etats-Unis de refuser d'investir en Israël, beaucoup travail reste encore à faire pour élargir la portée de ces actions et créer une dynamique du mouvement de solidarité.
La situation désespérée des Palestiniens, que Nelson Mandela a décrite comme étant le principal défi de la conscience humanitaire internationale, ressemble fortement à l'état de l'Afrique du Sud au début des années 1980.
Il a fallu des années d'un effort uni et concerté avant que le mouvement de libération sud-africain réussisse finalement à convaincre les gouvernements de se joindre à leur cause. Le point de basculement a été quand les grandes entreprises ont réalisé que les coûts économiques de traiter avec le régime d'apartheid à Pretoria étaient intenables.
Dans le cas palestinien, le succès d'un mouvement de solidarité internationale est subordonné à trois facteurs principaux :
1) Le premier est une très bonne organisation et une planification détaillée, un degré élevé de discipline et une coordination stricte.
2) Le second est une rhétorique rationnelle et civilisée qui refuse de jouer le jeu de la provocation d'Israël.
3) Le troisième est d'aborder et de recruter des mouvements et des gens progressistes dans les sociétés à l'étranger, y compris les juifs antisionistes et les juifs opposés à la politique israélienne.
Rien de ce qui précède n’est nouveau. Toutefois, ces idées doivent encore être mises en pratique. Le tremplin logique pour cela est de fonctionner sur le principe que, bien que la cause palestinienne soit une cause Palestinienne, arabe et musulmane, elle est surtout une cause humanitaire qui interpelle tous ceux dans le monde qui chérissent les principes et valeurs humanitaires.
Le succès des combattants de la liberté d'Afrique du Sud, du mouvement contre la guerre au Vietnam et des militants pour l'indépendance de l'Inde découle surtout de leur capacité à forger un appel universel. Et c'est précisément ce que nous devons faire.
Notre devise pour le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien doit être "la lutte contre le nouvel apartheid et le racisme systématique" et "la lutte pour la justice et le droit à la liberté."
La décision de la Cour Internationale de Justice sur le Mur de Séparation, l'illégalité des colonies juives et la modification du visage de Jérusalem est un précédent juridique précieux que les institutions officielles palestiniennes au pouvoir ont ignoré depuis quatre ans. Cette décision devrait maintenant devenir notre plate-forme pour une campagne visant à imposer des sanctions contre Israël, tout comme la résolution de l'ONU contre l'occupation de la Namibie a justifié une plate-forme pour monter une campagne contre le régime d'apartheid en Afrique du Sud.
La stratégie en quatre points décrite ci-dessus, qui est préconisée par le Mouvement de l'Initiative Nationale Palestinienne ne pourra réussir que si elle est guidée par une vision claire, de la patience et une persévérance systématique. Je ne m’attends pas à gagner l'approbation de tous.
Les intérêts de certains combinés avec leur sentiment de frustration et de désespoir ont émoussé leur désir d'entreprendre ou de poursuivre la confrontation avec Israël. Nous devons aussi reconnaître que certains secteurs de la société palestinienne sont devenus tellement dépendants des arrangements intérimaires, des projets et des financements qui les accompagnent que cela diminue les chances de leur contribution à la lutte pour un véritable changement.
Pourtant, la stratégie globale proposée répond et représente les intérêts de l'immense majorité du peuple palestinien et laisse espérer un avenir meilleur.
La lutte nationale palestinienne est jusqu'à présent passée par deux phases principales: la première dirigée par des Palestiniens à l'étranger tout en ignorant le rôle des Palestiniens à l’intérieur et la seconde dirigée par des Palestiniens de l’intérieur tout en ignorant le rôle des Palestiniens à l'étranger.
Aujourd'hui, nous nous trouvons au seuil d'une troisième phase, qui devrait combiner la lutte à l’intérieur et la campagne des Palestiniens et de leurs sympathisants à l'étranger.
Pour terminer, je voudrais aborder le sujet de la solution d'un seul ou de deux États. Il est bien fondé au niveau théorique et pratique d’aborder ce sujet ici pour deux raisons.
D'abord, Israël a constamment essayé de miner la perspective d'un Etat palestinien en insistant sur des formules comme gouvernement autonome ou Etat intérimaire ou Etat sans réelle souveraineté.
Deuxièmement, les changements qui se produisent sur le terrain par les colonies et les rocades israéliennes ont rendu irréalisable la création d'un état viable. Pour certains, en particulier pour les Palestiniens de la diaspora, remplacer l'appel à une solution à un Etat par une "solution à deux États» semble offrir un remède qui soulage. C’est un meilleur remède, sans doute, mais il est loin d’offrir un soulagement.
Les slogans ne mettent pas fin aux luttes de libération. Les slogans sans stratégies et sans efforts pour les soutenir ne restent que des vœux pieux ou, pour certains, une manière noble d’éviter la responsabilité et le travail qui va avec.
Maintenant, soyons clairs ici. Israël a travaillé sans relâche pour détruire l'option d'un Etat palestinien indépendant sur le terrain et, par conséquent, la solution à deux Etats. Mais cela ne laisse pas les Palestiniens sans alternative, comme l’espèrent sans doute certains dirigeants sionistes.
L’Unique Etat Démocratique (et non l’unique Etat binational), dans lequel tous les citoyens seraient égaux en droits et en devoirs, sans distinction de leur appartenance religieuse et de leur origine est une alternative pour tenter de forcer les Palestiniens à accepter l'esclavage sous occupation et une espèce d'apartheid sous la forme d'un gouvernement autonome faible qui serait appelé Etat.
Toutefois, si l’objectif est un État souverain véritablement indépendant ou un seul Etat démocratique, rejetés tous les deux par Israël avec une égale véhémence, aucun de ces objectifs ne peut être atteint sans l'exposer et sans détruire le système d'apartheid. Cela nécessite une stratégie. Par conséquent, au lieu de nous laisser nous diviser prématurément pour savoir s'il faut se diriger vers un seul Etat ou deux États, unifions-nous derrière l'objectif commun pour l’atteindre : la formulation et la mise en œuvre d'une stratégie de lutte contre l'occupation, l'apartheid et la discrimination raciale.
Cela nous conduira à quelque chose qui est absolument nécessaire à ce stade, qui consiste à passer du monde des slogans au monde de l'activisme pratique en conformité avec des plans stratégiques viables qui mobilisent les manifestants contre le mur, les intellectuels et les politiciens et les autres secteurs de la société. Il est grand temps que nous nous rendions compte que les efforts diplomatiques et les négociations ne nous libèrent pas des détails pratiques de la véritable lutte.
Nous avons un chemin qui mène à un but unique: la liberté du peuple palestinien. Il n'y a rien de plus beau que de suivre cette route jusqu'à sa fin. Ce n'est pas un projet pour un certain point dans l'avenir, c’est un projet qui ne peut attendre. En effet, nous devrions probablement adopter le slogan des combattants de la liberté d'Afrique du Sud: "La liberté de notre vivant!"
Source : http://www.palestinechronicle.com/
Traduction : MG pour ISM
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