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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

La guerre de 1948 était une couverture pour un nettoyage ethnique

Par

> nizars@rogers.com

Le nettoyage ethnique faisait partie du projet Sioniste en Palestine.
Les plans et les préparations pour la guerre visant à mettre en application l'objectif Sioniste ont commencé longtemps avant le vote des Nations Unies de la résolution 181 le 29 novembre 1947.
Un certain nombre de plans opérationnels militaires ont été préparés par la Haganah.
Le Plan D (Plan Dalet) remplaçant tous les plans précédents, a été préparé en mars 1948 (2).



Le nettoyage ethnique faisait partie du projet Sioniste en Palestine.

Les plans et les préparations pour la guerre visant à mettre en application l'objectif Sioniste ont commencé longtemps avant le vote des Nations Unies de la résolution 181 le 29 novembre 1947.

En 1920, la Haganah a été formée en tant qu'organisation militaire illégale.

En 1931, un groupe des membres de la Haganah s'est séparé de l'organisation, sous la direction d'Avraham Tehomi et est devenu ce qui est connu comme l'Irgun Tzeva'i le'umi ou son acronyme, Etzel (Irgun Zvai Leumi, IZL).

Un groupe dirigé par Abraham Stern, s'est séparé d'Etzel en 1940 et a commencé à opérer séparément sous le nom d' "Etzel en Israël".

Après l'exécution de Stern par les Anglais en février 1942, les nouveaux leaders du groupe (dont Yitzhak Shamir) se sont réorganisés sous le nom de Lohamei Herut Yisrael (Combattants Juifs pour la Liberté) et son acronyme, Lehi (1).


Un certain nombre de plans opérationnels militaires ont été préparés par la Haganah.
Le Plan A a été préparé en 1945 et le Plan B a été préparé en mai 1947.
Le plan C a été préparé en novembre 1947.
Le Plan D (Plan Dalet) remplaçant tous les plans précédents, a été préparé en mars 1948 (2).

En vue de la guerre et pour acquérir les armes et les équipements nécéssaires à la bataille, Ben-Gurion est arrivé à New York le 1er juillet 1945 et a tenu une réunion secrète avec 18 millionnaires Juifs Américains dans la maison de Rudolph Sonnenborn qui assistait lui aussi à la réunion.
Ben-Gurion a expliqué ses projets pour acquérir des millions de dollars d'armes afin de défendre "l'Etat Juif" recherché.

Ceux qui assistaient à la réunion se sont engagés à faire tout ce qui était en leur pouvoir pour le projet, ce qui a marqué le début de l'Institut Sonnenborn.

En tant que couverture, Sonnenborn était engagé dans l'expédition d'équipements et de médicaments pour des hêpitaux, mais secrètement il a collecté le premier million de dollars pour acheter des armes.

Plus tard, il a continué à collecter d'autres millions pour acheter des armes et de nombreux bateaux pour l'immigration illégale.

Le 30 septembre 1947, Ben-Gurion a envoyé son assistant, Munia Mardo, en Europe pour rechercher des sources d'approvisionnements en armes.
Trois jours plus tard, il décidait d'acheter des avions et de recruter des experts militaires à l'étranger.

Le 6 Octobre, Ben-Gurion a convoqué le responsable de Ta'as, l'usine locale de fabrication d'armes et de munitions, et lui a ordonné de commander immédiatement toutes les matières premières dont il avait besoin.
Ehud Avriel a été chargé de s'envoler pour l'Europe afin de faciliter l'acquisition des armes.

À Paris, Avriel a rencontré un contact du gouvernement tchèque qui l'a invité à venir à Prague où le premier accord d'achat avec la Tchécoslovaquie a été signé.

Suite à la prise de pouvoir des Communistes en février 1948, le flux d'armes vers la Palestine s'est intensifié pour inclure des avions (3).


Quand la Résolution 181 des Nations Unies a été a été publiée, la Haute Commission Arabe a appelé à une grève de trois jours en protestation.


L'Irgun a profité d'une émeute Arabe début décembre pour lancer une campagne terroriste meurtrière qui a êté la vie à de nombreux civils Arabes dans de nombreuses villes et villages.

Le Chef de l'Irgun, Menachem Begin a plus tard expliqué : "A cette époque, mon plus grand souci était que les Arabes pourraient accepter le plan de l'ONU. Alors nous aurions eu l'ultime tragédie, un Etat Juif tellement petit qu'il ne pourrait pas absorber tous les Juifs du monde."
Le terrorisme de l'Irgun s'assurerait qu'aucun accord ne soit possible.(4).

Les Anglais auraient pû intervenir et éviter la catastrophe; ils ont simplement préféré tourner le dos à ce qui se passait.

Le 13 décembre 1947, Sir Alan Cunningham, le Haut Commissaire Britannique en Palestine, a admis que : "Les manifestations initiales des Arabes étaient spontanées et non organisées et étaient plus des manifestations de mécontentement face à la décision des Nations Unies que des attaques déterminées contre des Juifs.
Les armes utilisées au début étaient des bâtons et des pierres et si les Juifs n'avaient pas eu recours aux armes à feu, il n'est pas impossible que l'énervement aurait diminué et qu'il y aurait eu moins de pertes en vies humaines.
Cela est plus probable depuis qu'il y a des preuves fiables que l'AHC en général et le Mufti en particulier souhaitaient une réponse forte à l'appel à la grève mais qu'ils n'étaient pas en faveur des explosions graves"(5).


Le 19 mars 1948, Warren Austin, Ambassadeur américain aux Nations Unies, a demandé une session spéciale de l'Assemblée générale pour élaborer un plan de tutelle afin de remplacer temporairement le Plan de Partage en Palestine.

Austin cherchait à obtenir une reconnaissance du Conseil de sécurité déclarant que, pour autant que les Etats-Unis étaient concernés, le Plan de Partage n'était plus une option viable, et donc que son gouvernement favorisait une tutelle internationale pour la Palestine.

Deux jours plus tard, Truman rencontrait Weizmann et l'assurait du sérieux de l'Amérique dans le soutien au plan de Partage.

Mais le Département d'Etat ne savait rien de cette réunion, et Truman n'était pas au courant des messages circulant entre le Département d'Etat et la délégation des Nations Unies à New York. (6).

Pour priver toute possibilité de mise en application de la proposition américaine de tutelle et pour continuer leurs projets de nettoyage ethnique prémédités et attendus depuis longtemps, la Haganah a lancé l'"opération Nachshon" le 3 avril 1948 marquant le point de départ du Plan Dalet.

Tandis que l'opération Nachson se poursuivait, un massacre horrible a été commis à Deir Yassin le 9 avril tuant des centaines de civils innocents.


La nuit du 16 au 17 avril, les unités de la Brigade Golani et le 3ème bataillon Palmach ont attaqué la vieille ville de Tibériade.
Les habitants Arabes ont fait appel aux Anglais pour lever le siège de la Haganah sur la Vieille Ville et pour étendre leur protection aux secteurs Arabes.

Les Anglais ont répondu aux Arabes qu'ils avaient l'intention d'évacuer la ville dans quelques jours et qu'ils ne pourraient offrir aucune protection aux Arabes au delà du 22 avril.
Les Arabes ont décidé d'évacuer la ville.
Des autobus et des camions ont été amenés et les Arabes ont quitté leur ville sous escorte britannique (7).


Le dimanche 18 avril 1948, le Général Hugh C. Stockwell, commandant de l'armée britannique à Haïfa, a convoqué à son quartier général, Harry Beilin, l'officier de liaison de l'Agence Juive avec l'armée britannique dans la ville.

Stockwell a informé Beilin qu'il avait l'intention de retirer ses forces des frontières et du no-man’s-land entre les quartiers Arabes et Juifs d'Haïfa et que le retrait serait achevé d'ici le 20 avril.

La non-intervention de l'armée britannique dans les combats à Tibériade et son évacuation de la population Arabe de la ville ainsi que le feu vert donné par Stockwell à Beilin a encouragé la Haganah à agir.

L'opération Misparayim (ciseaux), qui avait été préparé pour une attaque massive contre les quartiers Arabes d'Haïfa, a été revue pour produire une répétition du dénouement de Tibériade.

L'opération revue a été renommée Bi'ur Hametz (Nettoyer le levain). Le retrait britannique des frontières et du no-man’s-land à Haïfa, s'est terminé au coucher du soleil le mardi 20 avril.

À 10h30 le mercredi 21 avril, la Haganah a lancé son offensive.(8)


L'assaut sur Jaffa a commencé le 25 avril 1948 par une offensive lancée par l'Irgun (IZL).
La Haganah est entrée dans Jaffa le 10 mai 1948 et la ville a été finalement occupée le 13 mai.


Le 13 mai 1948, le Général Irakien, Ismail Safwat, Président du comité militaire de la Ligue Arabe, qui avait été nommé pour diriger les armées Arabes en Palestine, a démissionné parce qu'il n'y avait aucun accord sur un plan précis de guerre.

L'entrée des armées Arabes le 15 mai 1948 était un canular. Elle n'a rien changé; les Etats Arabes étaient bien plus concernés par la frustration des ambitions d'Abdullah que de combattre "Israël" (9).

Il y avait un accord tacite entre la direction Sioniste et l'Emir Abdullah de Transjordanie. Selon cet accord, la Palestine serait divisée entre les Sionistes et Abdullah qui prendrait la région de la Palestine attribuée aux Arabes à l'ouest de la Vallée du Jourdain. La Grande-Bretagne était au courant de l'accord tacite et a encouragé les ambitions d'Abdullah (10).


Le 28 mai 1948, Yosef Weitz a rencontré Moshe Shertok (Sharrett), le ministre des Affaires Etrangères israélien nouvellement nommé.

Weitz a recommandé que des actions soient effectuées pour empêcher le retour des Arabes qui quittaient le pays.

Dans ce but, Weitz a suggéré qu'il était nécessaire d'habiliter quelqu'un pour s'occuper de la situation selon un plan approuvé et proposait que le gouvernement désignent Elias Sasson, Ezra Danin et lui-même, "pour résoudre un plan d'action conçu (pour réaliser) l'objectif du transfert".

Shertok a préféré d'abord consulter Ben-Gurion sur le sujet.
Weitz, Danin,et Sasson n'ont pas attendu une approbation officielle et se sont rencontrés le 30 mai pour esquisser le travail éventuel du comité de "Transfert" (11).

Le nouveau comité a tenu une réunion le 4 juin 1948 et a décidé que le retour des Arabes devait être empêché. Weitz a déclaré que de l'argent était nécessaire, et a alloué 5.000 I£ afin de commencer la destruction des villages Arabes abandonnés de sorte que les réfugiés n'aient nulle part où revenir (12).

Weitz a rencontré Ben-Gurion le 5 juin 1948 et lui a soumis un mémorandum intitulé "le Transfert Rétroactif, un Programme pour la Solution de la Question Arabe dans l'Etat d'Israël".

Le mémorandum était signé de Weitz, Danin et Sasson et décrivait ses propositions pour une "action".

Le jour suivant, le 6 juin, Weitz a envoyé à Ben-Gurion une liste détaillée des villages et les villes abandonnés, avec des données sur leur population.

A la liste était jointe une note dans laquelle Weitz déclarait qu'il avait donné l'ordre de commencer les opérations requises dans différentes parties de la Galilée, dans la vallée de Beit Shean, dans les collines d'Ephraim et dans la vallée d'Hefer (13).


Le 10 juin 1948, Yosef Weitz a envoyé deux responsables de la colonisation, Asher Bobritzky et Moshe Berger, pour faire le tour de la plaine cêtière "pour déterminer dans quels villages nous pourrons installer notre peuple et ce qui devrait être détruit".

Ce même jour, la direction du Fonds National Juif (JNF) a attribué 10.000 I£ à Weitz pour mener à bien les travaux de destruction. Dans son journal intime, Weitz a noté que "il est apparu clairement que nous étions d'accord sur la question des villages abandonnés: Destruction, rénovation et colonisation (par des Juifs)... "

Il ajoutait qu'il y avait partout un consensus sur le fait que les Arabes devaient être empêchés de revenir et en même temps, que le "vide" devait être comblé par de nouvelles colonies Juives (14).


Le 11 juin 1948, une trêve de quatre semaines est entrée en vigueur. Des observateurs des Nations Unies sont venus en Palestine en tant qu'élément d'une équipe dirigée par le médiateur, le comte Folke Bernadotte de Suède, qui avait été nommée comme médiateur pour résoudre le conflit en Palestine.

La trêve déclarée le 11 juin s'est terminée le 8 juillet et les combats ont repris pendant 10 jours (9-18 juillet).


L'opération Dekel (opération Palmier) a été lancée dans le nord le 9 juillet pour conquérir les parties Ouest et Basse de la Galilée.


Au centre du pays, l'opération Dani (Mivtza Dani) a été lancée le 10 juillet pour ouvrir et sécuriser la route vitale entre Tel Aviv et Jérusalem et pour conquérir Lydda et Ramle, y compris l'aéroport de Lydda (15).


La ville de Nazareth est tombée entre les mains israéliennes le 16 juillet 1948.

Le comportement des Israéliens à Nazareth fut différent de leur comportement dans les autres villes et villages Arabes. Ils réalisaient que l'expulsion des Arabes Chrétiens dans l'un des lieux les plus Saints des Chrétiens produirait des titres de journaux défavorables dans le monde entier.

En conséquence, il a été autorisé à la population de la ville de rester. Chaim Laskov, commandant israélien, a indiqué : "Nous avons eu des instructions spécifiques pour ne rien dégrader, ce qui signifiait que nous devions prendre Nazareth par stratagème".

Ben-Gurion a ordonné que quand la ville serait prise, l'armée devrait éviter "toute possibilité de pillage et de profanation des églises et des monastères.
"Nazareth" fut l'exception qui confirmait la règle" (16).


La seconde trêve est entrée en vigueur en date du 19 juillet 1948. La trêve n'a pourtant pas arrêté l'IDF de poursuivre ses opérations pour occuper plus de terres, pour détruire plus de villages et pour pousser encore plus d'Arabes à l'exode.


L'opération 10 Plaies (renommée plus tard Opération Yoav) a été lancée le 15 octobre contre les Egyptiens dans le sud. Des massacres ontu lieu dans de nombreuses villes pendant cette opération. L'un des pires massacres a eu lieu à Dawayma dans lequel environ 300 civils Arabes ont été abattus.


Isdud (Ashdod) a été attaqué le 28 octobre. Quelques 300 de ses habitants qui ne s'étaient pas enfuis de la ville ont accueilli l'IDF avec Des drapeaux blancs. Ils ont été presque immédiatement expulsés vers le Sud (17).


L'opération Hiram a été lancée le 29 octobre pour occuper les parties restantes de la Haute Galilée et pour expulser leurs habitants.
Dans cette opération, un massacre a été commis dans le village de Safsaf tuant 70 civils de sang froid et un autre massacre a été commis à Eilabun.


Le Cabinet israélien a approuvé la nomination du Comité au Transfert le 29 octobre.
Leurs recommandations ont été soumises au Cabinet proposant, entre autres, que le nombre d'Arabes autorisés à rester dans le pays ne devrait pas excéder 15% de la population dans les villes mixtes (18).


Le 16 novembre 1948, le Conseil de sécurité a adopté la Résolution 62 appelant à un armistice dans tous les secteurs de la Palestine. En conséquence, des accords d'armistice ont été signés entre Israël et l'Egypte le 24 février; Israël et le Liban le 25 mars; Israël et la Jordanie le 3 avril; et Israël et la Syrie le 20 juillet 1949.



Notes

(1) Site Internet du Ministère des Affaires Etrangères israélien, De l'Hashomer aux Forces de Défense d'Israël : Défense Juive Armée en Palestine, par Me'ir Pa'il.


(2) Netanel Lorch, The Edge of the Sword: Israël’s War of Independence 1947-1949, New York: G.P. Putnam’s Sons, 1961, pp. 87 – 89, reproduced in Walid Khalidi, From Haven to Conquest: Readings in Zionism and the Palestine Problem until 1948, Beirut: Institute for Palestine Studies, 1971, Second Printing, Washington, 1987, pp. 755 – 760.

(3) Michael Bar-Zohar, Ben-Gurion : Une Biographie, New York: Delacorte Press, 1977, pp. 126 – 147.

(4) Michael Palumbo, La Catastrophe Palestinienne : L'Expulsion de 1948 d'un peuple de sa Patrie, London/Boston: 1987, pp. 34-35, citant Nicholas Bethell, The Palestine Triangle, p. 354.

(5) Ibid, pp. 35 – 36, citing Middle East Center, St Anthony’s College – Oxford – Cunningham Papers, box 2, file 3.

(6) Peter Grose, Israël in the Mind of America, New York, Alfred A. Knopf, 1983, pp. 274-275. See also UN Doc. S/PV. 271 dated 19 March 1948.

(7) Benny Morris, La Naissance du Problème des Réfugiés Palestiniens, 1947 – 1949, Cambridge, 1987, P. 71.

(8) Walid Khalidi, Documents choisis sur le Guerre de 1948, Journal of Palestine Studies, 107, Volume XXVII, No. 3, Printemps 1998, pp. 60-105.
Voir également : Benny Morris, La Naissance du Problème des Réfugiés Palestiniens, 1947-1949, Cambridge, 1987, pp. 75-76.
Voir également : Michael Palumbo. La Catastrophe Palestinienne : L'Expulsion de 1948 d'un peuple de sa Patrie. London/Boston: 1987.

(9) Simha Flapan, Flapan, Simha. La Naissance d'Israël: Mythes et Réalités, New York: 1987, p. 197.

(10) David McDowall, Palestine and Israël: The uprising and Beyond, Berkeley, Los Angeles: University of California Press, 1989, pp. 67 – 68.
For documented details of the tacit agreement, see: Avi Shlaim, Collusion Across the Jordan: King Abdullah, The Zionist Movement, and the Partition of Palestine. New York: Columbia University Press, 1988. See also: Bar-Zohar, op. cit., p. 157.

(11) Benny Morris, 1948 and After: Israël and the Palestinians, Oxford, Clarendon Press, 1990, pp. 102-103.

(12) Ibid, p. 103. Voir également Michael Palumbo., op. cit, p. 144.

(13) Ibid, pp. 103-107, citing CZA, A-246/13, p. 2,411, entry for 5 June 1948; Diary of Ben-Gurion, ii, p. 487, entry for 5 June 1948; ISA, FM 2564/19, Y. Weitz to D. Ben-Gurion, 6 June 1948 and CZA, A-246/13, entry for 7 June 1948.
Voir également Michael Palumbo, op. cit., p. 144, citing Foreign Ministry Files, Israël State Archives, Jerusalem, 2564/19.

(14) Benny Morris, 1948 and After: Israël and the Palestinians, p. 108,
citing Weitz diary, iii, p. 301, entry for 10 June 1948.

(15) Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem, 1947-1949, p. 197.

(16) Michael Palumbo, op. cit., pp. 123-125.

(17) Benny Morris, The Birth of the Palestinian refugee problem, 1947-1949, p. 223.

(18) Benny Morris, 1948 and After, p. 130, citing Weitz diary, iii, p. 336, entry for 29-30 Aug. 1948. See also: Nur Masalha, A Land Without a People:
Israël, Transfer and the Palestinians 1949 - 96. London: Faber and Faber ltd., 1997, p. 79.

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