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ISM France - Archives 2001-2021

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Palestine -

Saïd Atabeh : 29 ans dans les prisons israéliennes

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Le vendredi 29 juillet, l'éminent prisonnier, Saïd Atabeh, achève ses 29 ans dans les prisons sionistes.
La cause des prisonniers est toujours celle qui préoccupe des milliers de familles palestiniennes.
Toute famille a, parmi ses membres, un fils ou une fille, en prison ou en cellule.

La famille du prisonnier Saïd Atabeh est considérée comme l'une des plus anciennes familles à attendre la libération que réalisera le Maître ou la résistance convaincue que le conflit avec l'occupation sioniste se déroule dans tous les domaines et non seulement sur une partie de la terre palestinienne.

Bien que la résistance arabe en Palestine et au Liban ait réussi au cours des longues années de lutte avec l'ennemi sioniste à mener de nombreux échanges de prisonniers, elle n'a cependant pas réussi à libérer tous les prisonniers palestiniens et arabes.

Avec Saïd Atabeh, le plus ancien prisonnier palestinien et Samir Kintar, le plus ancien prisonnier arabe, se trouvent d'autres qui ont passé plus de 20 ans en prisons.

Il y a aussi des centaines qui ont passé plus de 15 ans en prison, et des centaines d'autres prisonniers d'avant les célèbres accords d'Oslo.

Tout comme il y a des femmes et des jeunes filles qui sont toujours les otages du racisme et de l'agressivité haineuse pratiquée par les autorités des prisons à leur encontre et contre elles. Il y a l'enfant Nour, un an et demi, qui est né en prison et qui est toujours l'otage avec sa mère, militante, patiente et résistante, Manal Ghanem.


Le vendredi 29 juillet, l'émiment prisonnier Saïd Atabeh a achevé 29 ans de détention dans les prisons sionistes.
De Naplouse, Abul Hakam a 55 ans. Il a été arrêté le 29 juillet 1977, alors qu'il avait 26 ans.
Ce qui signifie qu'il a passé dans les prisons et les centres de détention plus de la moitié de sa vie.

Ce qui signifie qu'il a, avec ses compagnons, anciens prisonniers libérés ou toujours avec lui, formé des bataillons et des générations de prisonniers et de détenus, qui sont sortis à leur tour pour mener leur devoir national de la meilleure manière qui soit. Certains parmi eux se rappellent la vie en prison, les luttes des prisonniers contre les geêliers, la politique raciste des geêliers sionistes.

Abul Hakam lui-même continue à s'accrocher aux principes à partir desquels il poursuit sa lutte pour la liberté de tous les prisonniers et les détenus dans les prisons de l'occupation.


Umm Radi, la mère de Saïd Atabeh, qui continue à attendre le retour du jeune Saïd, n'a pas perdu espoir, au contraire, sa foi dans le retour et la libération de Saïd est encore plus vive, et elle l'attend. Et nous, à notre tour, nous adressons nos invocations à Dieu pour qu'Il lui allonge sa vie afin de lui permettre de voir la liberté de Saïd, et qu'elle puisse l'embrasser avant qu'elle n'aille rejoindre son Seigneur, satisfaite et satisfaisante.

Sa joie pour les fiançailles de son jeune fils ne n'est pas réalisée car l'occupation l'a arrêté avant ses fiançailles avec l'une des jeunes filles de Naplouse.

Ce fut par hasard qu'il fut arrêté le jour prévu pour le mariage de sa soeur.
Après l'arrestation de Saïd, l'occupation a fermé la maison familiale, restée close pendant 17 ans.


La question des prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons de l'occupation est devenue la question cruciale. Elle touche des milliers de familles, soit des dizaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants.

Tous ceux-là vivent un problème énorme, car ils vivent privés d'un ou de plusieurs membres de leurs familles, toujous otages en prison, en détention et otages des promesses qui ne remplacent pas la liberté.


La question des prisonniers qui fut abandonnée pendant de longues années, négligée par l'Organisation de libération de la Palestine, avant, puis par son héritière, l'impuissante Autorité Palestinienne, après Olso et ses dérivés, est devenue aujoud'hui une question brûlante et personne ne peut passer outre.

Même les candidats aux élections des conseils municipaux et au conseil législatif lui ont accordé la priorité de leur intérêt, lors des campagnes électorales.
Nous espérons qu'ils continueront à lui accorder la priorité au cours de leurs actions quotidiennes, sur le terrain, pour assurer la liberté des prisonniers, pour exiger leur libération, car tous les jours, ils se multiplient, et leur nombre ne fait qu'augmenter.


En cette occasion où nous abordons la question des prisonniers et du plus ancien d'entr eux, j'ai eu l'occasion le mois dernier de rencontrer à Saïda, la ville au Sud du Liban, Bassam Kintar, le frère du prisonnier Samir Kintar, qui à son tour, a passé plus de 27 ans de sa vie en prison. Il n'a jamais pu rencontrer sa famille, même une seule fois.

Pendant toute cette période, Samir n'a pu passer dans les médias visuels qu'une seule fois, le jour où il a adressé un appel, au gouvernement, au peuple et à la résistance du Liban, leur demandant d'agir sérieusement et efficacement pour sa libération.

La parole de l'ami Samir a été lancée dans une période critique, surtout lorsque l'occupant a insisté, comme l'affirme Bassam, pour que Samir soit considéré comme un otage tant que le sort de l'aviateur Ron Arad ne soit connu.

Ce n'est que hasard si ma rencontre avec Bassam s'est déroulée une heure avant que Samir ne diffuse son message. Nous avions longuement discuté de cette affaire. Et j'ai senti que la famille avait toujours la foi que la résistance libanaise agissait par tous les moyens et de tous les cêtés pour réaliser sa promesse, sa célèbre promesse, qu'elle ne laisserait pas Samir en prison.

C'est ce que j'ai senti et entendu de la part de la famille de Samir lors de la diffusion de son message à la télévision.

Nous disons avec tous ceux qui sont sincères envers leurs patries et leurs causes justes et vives : liberté pour Saïd, pour Samir et pour tous les prisonniers et détenus dans les prisons de l'occupation sioniste.

Leur liberté n'est pas une affaire pour mener des transactions, ni pour mener des compromis, leur liberté est, en toute simplicité, une question essentielle faisant partie des constantes nationales et morales des peuples palestinien et libanais et de la nation arabe et de tous les libres dans ce monde.

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