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Israël -

Les agriculteurs israéliens se plaignent que le Royaume-Uni et la Jordanie boycottent leurs fruits

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Les producteurs de fruits d’Israël ont fait état de retards et de réductions des commandes venant de l’étranger depuis le lancement de l’opération militaire à Gaza, à cause de divers boycotts contre les produits israéliens.

Les agriculteurs israéliens se plaignent que le Royaume-Uni et la Jordanie boycottent leurs fruits

Les fermiers disent que la plupart de leurs produits restent dans les hangars à cause des annulations de commandes, et craignent une baisse sensible des exportations de fruits dans des pays comme la Jordanie, la Grande Bretagne et les pays scandinaves.

« Nous exportons des kakis, et à cause des combats, beaucoup de pays et de distributeurs ont annulé leurs commandes », dit à Ynet Giora Alamagor, de la ville de Bitzaron. Il dit que certains des produits ont déjà été envoyés, alors que d’autres attendent dans les hangars.

Almagor dit qu’un grand nombre d’annulations vient de Jordanie. « Les produits restent empaquetés dans les hangars, et cela nous cause des pertes massives. »

« Plus les fruits attendent dans les entrepôts après être triés, et plus la qualité décroît. Nous devons aussi payer pour la mise en frigo de la marchandise qui aurait déjà dû partir, et le coût est considérable », ajoute-t-il.

Ilan Eshel, directeur de l’Organisation des producteurs de fruits en Israël, a dit que les pays scandinaves ont eux aussi annulé les commandes. « C’est principalement la Suède, la Norvège et le Danemark », dit-il. « En Scandinavie, la tendance est générale, et cela pourrait finir par toucher toutes les chaînes. »,

Eshel dit que le boycott n’existait pas avant le début de l’offensive à Gaza. « Cela empire, et on entend de plus en plus de voix appelant au boycott des produits israéliens », dit-il. « Jusqu’au début de l’opération, nos affaires étaient excellentes, bien que la récession économique en Europe provoque une légère chute des marchés. »

Il ajoute qu'il est particulièrement dur de ne pas être en mesure d'exporter les fruits l’hiver, parce que c'est la saison où les ventes d'avocats, des kakis et d'agrumes sont à leur plus haut niveau.

Source : Ynet

Traduction : MR pour ISM

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