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Gaza -

Gaza, la guerre ne s’arrête pas

Par

Vittorio Arrigoni réside à Gaza ville. Journaliste freelance et militant pacifiste italien, membre de l’ISM (International Solidarity Movement), il écrit notamment pour le quotidien Il Manifesto. Il vit dans la bande de Gaza depuis 2008. Il est l’auteur de Rester humain à Gaza (Gaza. Restiamo umani), précieux témoignage relatant les journées d’horreur de l’opération « Plomb durci » vécues de manière directe aux côtés des ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien. Il a reçu le prix spécial « Rachel Corrie » à Ovada [Piémont italien] pour son travail d’information à Gaza, Testimone di Pace. Il anime un blog, Guerrilla Radio.

Il est surprenant de constater le nombre de journalistes internationaux qui, même parmi les plus cotés, une fois arrivés à Gaza, observant les magasins qui débordent de bric-à-brac et le déclin du marché noir des tunnels au cours des derniers mois, nous racontent que le blocus s’est assoupli. Il ne faut pas nécessairement entrer dans la Bande, il suffit de se documenter en lisant les rapports des principales organisations de défense des droits de l’homme pour comprendre la situation réelle.

Gaza, la guerre ne s’arrête pas


Récemment, 21 des principales ONG opérant à Gaza, parmi lesquelles Amnesty International, Oxfam, Save the Children, Christian Aid and Medical Aid for Palestinians, ont dénoncé le fait qu’1,5 millions d’habitants de la Bande (dont plus de la moitié sont des enfants) continuent à subir l’oppression d’un blocus à tout point de vue illégal.

Dans le rapport, intitulé « Des espoirs réduits à néant - Prolongement du blocus à Gaza », la lumière est faite sur les promesses déçues d’Israël d’un assouplissement du blocus au lendemain du massacre de la Flottille de la Liberté. Selon l’Onu, Israël n’a laissé entrer que 7% des matériaux nécessaires pour la reconstruction des hôpitaux et des écoles endommagées ou détruites pendant l’offensive militaire Plomb Durci, ce qui cette année, a, entre autres, rendu tout accès à l’éducation impossible pour plus de 40.000 étudiants. L’économie continue d’être paralysée en raison de l’embargo sur les importations et les exportations, avec 93% des industries fermées et plus de 70% de la population active contrainte au chômage. 88% de la population continue à dépendre des aides extérieures et vit sous le seuil de pauvreté.

L’imposition de la « zone tampon », cette portion de terre située près de la frontière et de fait confisquée par Israël qui tire sur quiconque s’en approche, touche, selon l’ONU, des terrains fertiles s’étendant depuis la frontière à un kilomètre et demi dans l’intérieur des terres palestiniennes, ce qui correspond à 35% de la totalité des terres cultivables à Gaza, maintenant laissées en friche. En s’approchant de ces zones de frontière, il est possible de voir à quel point le blocus n’a absolument pas été allégé, mais s’est au contraire resserré sur les habitants, rendant la vie impossible aux paysans et aux nombreux ramasseurs de matériaux de construction recyclables issus des immeubles détruits. Depuis le mois de novembre jusqu’à aujourd’hui, le Palestinian Center for Human Rights et l’International Solidarity Movement ont documenté 31 attaques menées à la frontière par des soldats israéliens, visant directement des civils palestiniens. Parmi ces victimes, 6 sont des enfants.

15 décembre

Vers 9h50, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Waleed Nasser Marouf, âgé de 21 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe.

14 décembre

Vers 8h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mohammed Motei Shkhaidem, 23 ans, de Beit Lahiya, a été blessé à un pied et à la main gauche.
Environ trois heures plus tard, les mêmes tireurs ont blessé à la jambe gauche Jom’a Abu Warda, 29 ans, originaire de Jabalya.
Vers 13h, dans la même région, les soldats israéliens ont tiré encore et blessé aux jambes un autre civil, Fadi Fareed Abu Hwaished, âgé de 18 ans.

12 décembre

Vers 8h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Aziz Aayesh al-Sous, 34 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à une jambe.

11 décembre

Vers 11h55, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Suhaib Sami Mrouf, âgé de 16 ans, a été blessé à une jambe.

10 décembre

Vers 8h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ibrahim Ghaben, 16 ans, de Beit Lahiya, a été blessé à une jambe alors qu’il se trouvait à 150 mètres de la frontière.
Vers 9h, des soldats israéliens postés à la frontière Sud-Est entre la Bande de Gaza et Israël, dans la région de Khuza, à l’est de Khan Younis, ont tiré vers des paysans palestiniens qui travaillaient la terre à une distance d’environ 800 mètres. Nidal Hassan al-Najjar, âgé de 16 ans seulement, a été blessé au pied droit.

9 décembre

Vers 7h30, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Sultan Sad Izmail, 29 ans, et Ahmed Sad Ghaben, 20 ans, ont été blessés aux jambes.

4 décembre

Vers 9h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Deux personnes ont été touchées et blessées aux jambes par les balles israéliennes : Mohammed Ata al-Hossoumi, 22 ans, et Bilal Shaban al-Hossoumi, 17 ans. Depuis 5 mois, Bilal avait dû remplacer son frère de 26 ans, blessé lui aussi par les soldats israéliens plus ou moins au même endroit. Avant le début du blocus sur la Bande de Gaza, Mohammed Ata al-Hossoumi travaillait dans une ferme, mais il n’a plus trouvé d’autre emploi que celui de se rendre à la frontière pour ramasser des matériaux de construction recyclables, des pierres et du fer. « Peu importe si on me tire encore dessus lorsque je serai sorti d’ici, la seule chose qui compte pour moi c’est ma famille et parvenir à lui donner de quoi manger », a déclaré Mohammed à un militant de l’ISM à l’hôpital Kamal Udwan.
Une heure après avoir fait ces deux premières victimes, dans cette même région, des soldats israéliens ont à nouveau tiré et blessé un autre ouvrier palestinien : Marwan Mahmoud Ma’rouf, de Beit Lahiya, touché par une balle au pied droit.
Bilal Sha’ban al-Hossoumi et Mahmoud Ma’rouf souffrent de fractures multiples aux jambes : les balles qui les ont touchés étaient en effet de type « dum dum », des projectiles qui explosent au moment de l’impact et dont l’usage est interdit par les conventions internationales.

2 décembre

Vers 10h10, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière Nord de la Bande de Gaza, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres à environ 400 mètres de la frontière. Des éclats de balle ont blessé au pied ’Alaa’ Nafez Barakat, âgé de 21 ans, originaire du camp de réfugiés Al Shati, à l’Ouest de Gaza Ville.

30 novembre

Vers 7h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation situées à la frontière au Nord-Ouest de Beit Lahiya, au Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ismail Saed Ghaben, 31 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe.
Ce n’est pas la première fois pour Ismail. En 2004, lors d’une incursion israélienne, les soldats des forces d’occupation l’ont touché à un genou. En 2008, une balle lui a blessé la main. Les blessures ont été plus graves cette fois : les chirurgiens de l’hôpital Kamal Udwan ont dû lui amputer 3 orteils. Avant lui, deux de ses frères ont également été blessés pendant qu’ils travaillaient près de la frontière.
Une heure après l’agression, dans la même région, les soldats israéliens ont tiré et touché trois autres travailleurs palestiniens aux jambes : Ghassan Mas’oud Abu Riala, âgé de 21ans, et Ameen Akram Abu Shawish, âgé de 22 ans, tous deux originaires de Zaytoun, au Nord de Gaza Ville. Et Nader Mohammed al-Anqar, âgé de 21 ans, de Beit Lahiya.
« Ce n’est pas un crime, ça ? » intervient le père de Ameen pendant que les militants de l’ISM rendent visite aux blessés, « ils l’ont touché avec une balle dum-dum ! » D’après la Convention de Genève qui a interdit l’usage de ce type de balle, oui, il s’agit bien d’un crime.
Environ deux heures plus tard, à 10h40, des tireurs israéliens sont à nouveau entrés en action : Bayan Farouq Tanboura, 26 ans, paysan de Beit Lahiya, a été touché alors qu’il allait acheter des pommes de terre dans un champ situé à environ 600 mètres de la frontière, ignorant qu’une incursion israélienne était en cours. Par le passé, deux frères de Bayan, Adham et Kaled, ont eux aussi été touchés par des balles israéliennes.

28 novembre

Vers 8h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mukhles Jawad al-Masri, âgé de 15 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à une jambe alors qu’il se trouvait à environ 500 mètres de la frontière.
« En raison du blocus, il n’y a pas beaucoup de possibilités de survie pour ma famille. Nous sommes 17 et je ne parviens à apporter de la nourriture à table qu’en recyclant des matériaux de récupération. C’est un travail dangereux qui me permet de gagner à peine 30 shekels par jour (environ 6 euros) mais c’est la seule possibilité que j’ai d’aider ma famille », a raconté Mukhels aux militants de l’ISM. Et son père a ajouté : « La peur est avec nous chaque jour lorsque nous le voyons sortir de la maison pour aller au travail, mais c’est tout ce que nous avons. Nous craignons chaque fois que l’on vienne nous avertir que Mukhels a été arrêté ou blessé par les soldats. »
Environ une heure plus tard, dans la même région, les soldats israéliens ont blessé un autre jeune travailleur palestinien à une jambe : Khalil al Zanin, 20 ans, originaire de Beit Hanoun, et un peu plus à l’ouest, à la même heure, Mamdouh ’Aayesh al-Sous, 28 ans, de Beit Lahiya, a été lui aussi touché aux jambes.
« J’étais à environ 130 mètres de la frontière. Près d’Israël, mais sur notre terre. Nous avons 100 jeunes plants d’olivier qu’il faut soigner, c’est pour cette raison que j’allais souvent dans cette zone. Les soldats israéliens me connaissent sûrement, ils sont habitués à me filmer avec leurs caméras. Je ne sais pas pourquoi ils m’ont fait ça. »

27 novembre

Vers 9h10, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation à la frontière Nord entre la Bande de Gaza et Israël, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Shamekh Said al-Debes, 16 ans, originaire de Jabalya, a été blessé à une jambe. Trois heures plus tard, dans la même région, Ahmed Mahmoud Jarbou’, 26 ans, pêcheur du camp de réfugiés de al-Shati, à l’ouest de Gaza Ville, a été touché aux jambes alors qu’il pêchait près de la rive.
« Pendant plus d’un an je suis allé pêcher dans la même zone. Les soldats israéliens m’observaient tous les jours : ils savent que je ne suis qu’un pêcheur ! Il n’y avait aucune raison, je ne leur ai donné aucune raison de me soupçonner de quoi que ce soit, je ne faisais absolument rien d’anormal peu avant qu’ils me tirent dessus. Et pourtant ils l’ont fait, sans le moindre tir d’avertissement. Le seul coup que j’ai entendu est celui qui a touché ma jambe », a raconté Ahmed aux militants de l’ISM, en ajoutant : « Je suis le père de deux enfants et sans le fruit de ma pêche, nous n’avons aucun autre moyen pour survivre ».
Vers 14h, des tireurs israéliens sont à nouveau passés à l’attaque des civils palestiniens près de la frontière Nord de la Bande, à Beit Hanoun (Erez). L’énième ouvrier palestinien qui récupérait des matériaux de construction recyclables a été touché à une jambe : il s’agit de Khalid Ashraf Abu Sitta, 21 ans, originaire de Beit Hanoun. Le frère de la victime s’est adressé à un militant de l’ISM : « Khalid a travaillé dans la même région pendant plus de 7 mois. Je suis sûr que les soldats le connaissent, et pourtant ils lui ont tiré dessus sans un seul tir d’avertissement. »

24 novembre

Vers 9h45, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Rami ’Aayesh al-Shandaghli, 28 ans, originaire de la ville de Jabalya a été blessé au pied gauche alors qu’il se trouvait à environ 400 mètres de la frontière.

19 novembre

Vers 8h20, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation à la frontière Nord entre la Bande de Gaza et Israël, près de Beit Lahiya, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Mohammed Isma’il al-Ghandour, 34 ans, originaire de la ville de Beit Lahiya a été blessé au pied droit alors qu’il travaillait à environ 70 mètres de la frontière.

13 novembre

Vers 9h, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ammar Khalil Hamdan, 22 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à la jambe droite alors qu’il travaillait à environ 400 mètres de la frontière.

12 novembre

Vers 8h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Bashir Sami ’Aashour, 20 ans, originaire de Beit Hanoun, a été blessé à la jambe droite alors qu’il travaillait à environ 50 mètres de la frontière.

10 novembre

Vers 7h45, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Ibrahim Yousef Ghaben, 28 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe. Son frère Atif a décrit la scène de l’agression aux militants de l’ISM : « Ils l'ont touché à la jambe depuis une tour d’observation alors qu’il se trouvait à 600 mètres de la frontière. Des amis l’ont mis sur une charrette tirée par un âne jusqu’au lieu où l’ambulance a pu les rejoindre. Les médecins disent que la balle était de type dum-dum, celle qui explose au moment de l’impact, et qu’elle lui a fracturé l’os en plusieurs endroits. »

7 novembre

Vers 6h15, des tireurs israéliens postés sur l’une des tours d’observation près de Beit Hanoun (Erez), à la frontière Nord de la Bande de Gaza, ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui étaient en train de récupérer des matériaux de construction recyclables dans les décombres. Karam Talal al-Adham, 19 ans, originaire de Beit Lahiya, a été blessé à la jambe gauche.

2 novembre

Vers 1h, des soldats israéliens postés sur la frontière Nord-Est du centre de la Bande de Gaza ont ouvert le feu sur un groupe de travailleurs palestiniens qui ramassaient des matériaux de récupération, tels que du fer, du plastique e de l’aluminium, à 300 mètres de la frontière. Une balle a touché Hussam ’Abdul Hafez al-Khaldi, 34 ans, à l’épaule droite.
5 heures plus tard, à 16h, des ambulances palestiniennes ont pu s’approcher de la frontière Est de Khan Younis pour récupérer le corps blessé de Mahmoud Mohammed Shirriri, 34 ans, originaire du village de Abbassan. Shirirri, atteint d’un handicap mental, s’était approché de la frontière et les soldats israéliens n’ont pas hésité à lui tirer dessus alors qu’il était clair qu’il ne représentait aucune menace. La balle lui a perforé la hanche gauche.

Dans la quasi-totalité des cas pris en examen, les tireurs israéliens ont visé des civils palestiniens sans le moindre tir d’avertissement. Les balles utilisées sont souvent de type « dum dum », projectiles interdits par les lois internationales. Les tireurs visent souvent les genoux des civils, de manière à provoquer des incapacités permanentes.

Selon le PCHR, les attaques contre les travailleurs palestiniens dans la « zone tampon » ont atteint une escalade sans précédent : on compte 81 travailleurs blessés et 9 tués depuis le début de l’année.

Le massacre des travailleurs palestiniens est destiné à se poursuivre encore au fil de la nouvelle année, dans l’impunité de la part de la communauté internationale et dans le silence presque absolu de la part des mass média.

Restons Humains.


Article original sur Peace Reporter, traduit de l'italien par Y. Khamal pour Info-Palestine.net.

Source : Info-Palestine

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