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ISM France - Archives 2001-2021

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Ramallah -

Le droit à l'éducation des Palestiniens est assiégé

Par

> info@australiansforpalestine.com

Les Palestiniens ont toujours donné une grande importance à l'éducation.
Bien avant qu'Israel ne soit créé, les Palestiniens avaient d'excellentes écoles et une liste impressionnante d'intellectuels qui avaient obtenu des diplômes dans les universités arabes et dans les panthéons bénis du savoir en Occident.

Le droit à l'éducation des Palestiniens est assiégé


Quand une université nationale a été ensuite fondée à Birzeit, elle a été rapidement reconnue comme la première université palestinienne, mais c'était peu avant que le poids de l'occupation israélienne ne s'abatte sur elle avec de longues fermetures intermittentes et des restrictions qui menacent toujours son existence aujourd'hui.

D'autres universités palestiniennes font également face aux incessantes actions punitives de l'armée israélienne, conçues délibérément pour créer la peur et l'incertitude parmi les étudiants et les universitaires afin d'ébranler les universités elles-mêmes.

Ce qui est clair, c'est que l'éducation palestinienne est directement visée.

Les incidents d'attaques militaires mortelles, d'incursions, de harcèlement et de fermetures forcées à tous les niveaux de l'éducation sont bien documentés et se produisent de façon régulière.

L'université de Birzeit signale une moyenne de 1 à 2 incidents de cette nature chaque semaine. Cela met une énorme pression sur la société palestinienne parce qu'un tiers de la population palestinienne en Cisjordanie et à Gaza sont des étudiants et que l'éducation est cruciale dans la vie de la majorité des Palestiniens.

Pour beaucoup, l'éducation a été une manière de résister et de survivre à l'occupation.

C'est une manière de créer la confiance, de réaliser le plein accomplissement potentiel et encourageant d'une personne, des initiatives et un développement qui sont essentiels pour construire une société forte, indépendante et en bonne santé.

C'est précisémment ce ce qu'Israël cherche à détruire et ce que 11 universités palestiniennes cherchent à préserver dans leur campagne de cette année : "Brisez le Siège" lancée par l'Université de Birzeit.



Poids financier

La crise financière actuelle provoquée par les sanctions imposées l'année dernière a maintenant directement frappé les universités. Normalement, l'université de Birzeit reçoit chaque année 1.5 million de dollars US (1.1 million d'Euros) de l'Autorité Palestinienne, mais depuis que les sanctions ont été imposées, l'université n'a reçu que 300,000 dollars (222.000 Euros), soit un manque de 1.2 million de dollars (888.000 Euros).

La qualité de l'enseignement, les équipements éducatifs et l'environnement de travail ont tous été affectés et les étudiants dont les familles souffrent de difficultés financières ne peuvent pas payer leurs frais de scolarité ou le voyage pour assister aux cours.

Les universités ne peeuvent plus fournir un soutien aux étudiants en difficultés financières, et en fait, elles dépendent de plus en plus sur les frais de scolarité des étudiants pour répondre aux exigences budgétaires de base, telles que les salaires et la maintenance en général.

Au cours de l'année universitaire, l'université nationale de Palestine avait autorisé les étudiants à s'enregistrer et à payer leurs frais de scolarité sous forme d'acomptes, mais quand 43% des étudiants (soit 3.000 étudiants), n'ont pas pu les payer à la fin du second trimestre, beaucoup n'ont pas pu poursuivre leurs études.

Si les conditions actuelles se poursuivent, la situation deviendra certainement pire et les étudiants qui étaient prêts à traverser les obstructions onéreuses israéliennes pour se rendre à l'université n'auront alors simplement plus du tout d'argent pour se déplacer.


Restrictions aux déplacements

L'autre grave problème, ce sont les restrictions aux déplacements dans et hors du Territoire Palestinien Occupé pour les Palestiniens et les non-Israéliens.

Comme il n'y a plus d'argent, des milliers de détenteurs de passeports étrangers d'origine palestinienne ou non palestinienne vivant ou travaillant à l'intérieur du Territoire Palestinien Occupé se retrouvent incapables d'entrer, de ré-entrer ou menacés d'expulsion même s'ils habitent en Palestine depuis des années.

Au moins 5 universitaires ou personnel de l'université se sont vus refusés l'entrée en Cisjordanie et de nombreux étudiants internationaux ont été refoulés aux frontières, incapables de s'enregistrer ou de pousuivre leurs études en Palestine.

Les administrateurs de divers conseils d'université ont obtenu leurs derniers visas et ont été informés de quitter le pays.

D'autres universités se débattent avec des compressions et des restrictions semblables et l'effet global sera que les établissements d'enseignement ne pourront plus maintenir leur niveau d'enseignement et les étudiants verront leur opportunités d'éducation encore diminuées.

Encore plus grave, il y aura un effondrement total de la société civile, puisque la classe instruite tellement nécessaire pour construire des institutions démocrates au pouvoir sera entièrement compromise.


Indifférence internationale/connivence israélienne

Il y a eu une silence général de la part des universitaires et des intellectuels occidentaux sur "la criminalisation de l'enseignement et du savoir palestiniens" comme le disait Edouard Said.

Les universitaires israéliens ont également gardé le silence en ne faisant aucune demande à leur gouvernement pour permettre l'accès des universitaires palestiniens aux réseaux universitaires internationaux dans leur recherche normale de bourses.

Presque tous les universitaires israéliens servent comme réservistes dans l'armée et ont donc perpétré et ont été témoin des crimes commis par les militaires.


Hormis les quelques universitaires qui se sont exprimés, les autres sont de mèche avec le gouvernement.

Et les Occidentaux, ils aident seulement à maintenir ce système d'injustice à chaque échange avec des universités et des universitaires en Israël.

L'ironie est que les appels aux boycotts universitaires sont décriés par les universitaires israéliens et occidentaux parce qu'ils violent la liberté d'enseignement et punissent ceux qui sont en désaccord avec la politique israélienne.

Il n'y a aucune protestation pour la liberté d'enseignement des élèves palestiniens et leur droit à l'éducation


Infractions et obligations d'Israël

Le ciblage délibéré de l'éducation palestinienne par Israël viole un certain nombre des droits de l'homme, en particulier, le droit à l'éducation.

Ceci est stipulé sans équivoque dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

En outre, la Quatrième Convention de Genève rend la puissance occupante responsable de s'assurer que la population sous son contrôle puisse exercer son droit à l'éducation.

En outre, Israël a signé des accords de réciprocité concernant la diplomatie et les règlementations à l'immigration avec d'autres pays, et en refusant l'entrée, la ré-entrée et en menaçant d'expulsion sans raison légitime, Israël viole les droits fondamentaux des gens concernant l'accès à la justice, à la transparence, et à la responsabilité d'Etat


Les Australiens pour la Palestine

• DEMANDENT QU'ISRAEL AUTORISE UNE TOTALE LIBERTE D'ACCES A L'EDUCATION ET A D'AUTRES ACTIVITES EN PALESTINE


Pour plus d'informations, contactez :
info@australiansforpalestine.com

Source : http://www.palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM

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