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Palestine -

Les Palestiniens, leurs leaders et leurs familles, objets de persécutions permanentes

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L'article original en arabe peut être consulté sur le site d'Ad-Dustour http://www.addustour.com/

Dans la bande de Gaza, les leaders et leurs enfants tombent en martyre. Et en Cisjordanie, si les pères et leurs fils ne sont pas emprisonnés par les Sionistes, les frères s'occupent à les mettre dans leurs cachots. Ainsi, le cercle ténébreux prend forme.

Les Palestiniens, leurs leaders et leurs familles, objets de persécutions permanentes


Pas plus tard que la semaine dernière, la cour militaire israélienne a, pour la cinquième fois consécutive, renouvelé l'enfermement totalement isolé du chef du mouvement du Hamas dans la ville de Jénine, le héros de la bataille de son camp, Jamal Abou Al-Hayja, incarcéré pour une peine de neuf perpétuités.

Cette décision ne prend pas en compte l'état de santé déplorable de l'homme. Il avait perdu un bras dans la dernière bataille et il souffre de plusieurs maladies. Le rhumatisme n'est pas le pire. Et deux jours seulement après ladite décision, une autre a touché son deuxième fils Assem. Son « arrestation administrative » a été reconduite encore une fois. Sous ce régime, il est incarcéré depuis le début de l'année 2006. Son grand frère Abdou As-Salam est également enfermé. Il purge une peine de huit ans, accusé d’avoir participé à la même bataille du camp. Et la peine que son frère benjamin Imad doit purger est de trois ans. Le comble de tout, c'est que l'occupation avait également emprisonné leur mère, la femme du cheikh Jamal, pour une période de neuf mois. Et sa fille pour un mois.

Par ailleurs, le cheikh Hamed Al-Bitawi, député du Conseil législatif palestinien, se trouve dans les prisons israéliennes, ainsi que ses quatre garçons. En effet, un grand nombre de leaders, députés, ministres, conseillers de municipalités y passent, sous le régime de la « détention administrative », sans chef d'accusation, ni jugement. 850 résistants sont dispersés dans les prisons israéliennes, sous ce régime.

Quelques-uns pourraient dire que le nombre de prisonniers appartenant au mouvement du Fatah est plus important que ceux du Hamas. Peut-être, cela est vrai. Mais la vraie raison est que tous les détenus n'appartenant à aucune organisation sont mis sur le compte du Fatah. Cette vérité ne baisse pas pour autant les sacrifices données par le mouvement durant l'Intifada d'Al-Aqsa.

Cependant, le nombre de détenus parmi les leaders politiques du Fatah est très limité, contre un grand nombre de ceux parmi eux qui ont toute leur liberté de mouvement, d'entrer ou de sortir, à Gaza ou en Cisjordanie . On se souvient comment les autorités israéliennes ont facilité la fuite d'un bon nombre d'entre eux au moment où le Hamas mettait la main sur la Bande, en juin dernier.

Quant au mouvement du Hamas, et sans aucune exagération, tous ses leaders en Cisjordanie sont actuellement en prison. Et ses leaders de premier rang (dans la Bande ou en Cisjordanie ) sont tombés en martyre. Dans la bande de Gaza : Cheikh Ahmed Yassine, Abdou Al-Aziz Ar-Rantissi, Salah Chata, Ibrahim Al-Maqadima, Ismaël Abou Chanab.

Et en Cisjordanie : Djamal Mansour, Djamal Salim, Salah Darouza. Ainsi que des militaires : Abou Hanoud, Youssef Al-Sarqaji et beaucoup d'autres. À savoir qu'on n'a parlé que de ce qui s'est passé après l'an 2000.

Les Israéliens font tout cela parce qu'ils veulent pousser le mouvement du Hamas à faire des concessions. Ils espèrent arriver à leur fin par ces arrestations, ces assassinats et toutes sortes de poursuite et de persécutions. Ils essaient de paralyser le mouvement, politiquement et militairement, et même socialement. Les arrestations s’étendent alors aux membres du mouvement qui travaillent dans le social.

Mettre à genoux le peuple palestinien reste le but essentiel de tous ces agissements. Dans le cas où les chefs du Hamas se seraient transformés en des crieurs pour la « paix » et auraient refusé le « militarisme », ils auraient eu toute leur liberté de mouvement ; ils auraient même obtenu les cartes VIP, à l'instar de leurs frères dans le mouvement du Fatah.

En somme, c'est une guerre longue et sans merci, engagée par le peuple palestinien et ses grands symboles. Tombés en martyre ou emprisonnés, ils payent de leur vie et de celle de leurs enfants afin que la nation résiste face aux envahisseurs sionistes.

Ainsi, nous saluons ces caravanes de moudjahidin. Nous leurs disons que toute la nation (arabo-islamique) doit les soutenir et en faire les symboles à suivre pour toutes les générations.

Source : Palestine Info

Traduction : CPI

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