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Gaza -

Bande de Gaza: le Hamas fait exploser un QG de la sécurité, trois morts

Par

Trois Palestiniens ont été tués par l'explosion d'une charge placée par des combattants du Hamas dans un tunnel sous un quartier général des forces de sécurité dans le sud de la bande de Gaza, portant à 17 le nombre de morts mercredi, selon des sources médicales.

Selon ces sources, deux membres de la Sécurité préventive présents dans le QG complètement détruit ont été tués ainsi qu'une troisième personne qui se trouvait près du bâtiment. Son identité n'est pas encore connue.

"Le quartier général de la Sécurité préventive à Khan Younès a été entièrement détruit par l'explosion d'une bombe dans un tunnel. Il y a des morts et des blessés", a affirmé à l'AFP Youssef Eissa, le directeur général de la Sécurité préventive dans la bande de Gaza.
Il a ajouté que la bombe avait été placée par des combattants du Hamas.

Peu après l'explosion, de violents affrontements ont éclaté à Khan Younès, autour d'autres positions des services de sécurité. Les combats se sont propagés à la ville proche de Rafah, notamment près de la frontière avec l'Egypte.

Dix-sept Palestiniens, pour la plupart des combattants des deux camps, ont été tués mercredi dans les affrontements, ce qui porte à 67 le nombre de morts depuis le début, le 7 juin, de la dernière vague de violence interpalestinienne dans la bande de Gaza.

Le Hamas a lancé un ultimatum mercredi aux services de sécurité fidèles au Fatah pour qu'ils rendent les armes tout en poursuivant son offensive pour les mettre en déroute dans la bande de Gaza, où les combats entre les deux mouvements rivaux ont fait 10 morts.

Le président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, a mis en garde contre un "effondrement" si les affrontements, qui ont fait surgir le spectre de la guerre civile et ont fait 60 morts depuis le 7 juin, ne cessent pas.

Fort de ses exploits mardi dans le nord et le centre de la bande de Gaza, où elle s'est emparée de plusieurs positions et de quartiers généraux des services de sécurité, la branche armée du Hamas a adressé à leurs membres un ultimatum expirant vendredi à 16H00 GMT pour lui remettre leurs armes.

"Les Brigades Ezzedine Al-Qassam adressent un appel urgent à tous les membres des services de sécurité qui reçoivent leurs armes des Etats-Unis, ainsi qu'aux membres du courant putschiste au sein du Fatah à remettre volontairement les armes (à leurs) commandants locaux", a affirmé la branche armée du Hamas dans un communiqué.

"Celui qui refuse sera considéré comme recherché par les Brigades", ajoute le groupe.


Ultimatum du Hamas aux services de sécurité pour qu'ils rendent les armes
13-06-2007 13:10:22
Pays : TER – GLGL - FRS0885 40732 /AFP-AS01
Sakher Abou Eoun

Le Hamas a lancé un ultimatum mercredi aux services de sécurité fidèles au Fatah pour qu'ils rendent les armes tout en poursuivant son offensive pour les mettre en déroute dans la bande de Gaza, où les combats entre les deux mouvements rivaux ont fait 10 morts.

Le président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, a mis en garde contre un "effondrement" si les affrontements, qui ont fait surgir le spectre de la guerre civile et ont fait 60 morts depuis le 7 juin, ne cessent pas.

Fort de ses exploits mardi dans le nord et le centre de la bande de Gaza, où elle s'est emparée de plusieurs positions et de quartiers généraux des services de sécurité, la branche armée du Hamas a adressé à leurs membres un ultimatum expirant vendredi à 16H00 GMT pour lui remettre leurs armes.

"Les Brigades Ezzedine Al-Qassam adressent un appel urgent à tous les membres des services de sécurité qui reçoivent leurs armes des Etats-Unis, ainsi qu'aux membres du courant putschiste au sein du Fatah à remettre volontairement les armes (à leurs) commandants locaux", a affirmé la branche armée du Hamas dans un communiqué.

"Celui qui refuse sera considéré comme recherché par les Brigades", ajoute le groupe.

Le Hamas a lancé de nouveaux assauts contre les quartiers généraux de la Sécurité palestinienne. Les combats se concentraient autour du QG des Renseignements et des bureaux de la Sûreté nationale à Gaza et un QG de la Sûreté à Khan Younès (sud).

Les combattants du Hamas ont attaqué ces bâtiments au mortier et au lance-roquettes, selon les témoins et des sources sécuritaires. Les combats de mercredi ont fait dix morts, dont un enfant, selon des sources médicales.

"Depuis l'aube, il y a des combats sanglants, de nombreux hommes armés ont été tués. Leurs corps gisent dans des flaques de sang", a affirmé Hossam Okal, un habitant de Gaza vivant près du QG des Renseignements.

Les Brigades Al-Qassam ont affirmé dans un communiqué qu'elle contrôlaient déjà "la plupart des positions" de la Sécurité palestinienne à Gaza-ville et qu'elle en assiégeait d'autres.

Le porte-parole du Fatah, Tawfiq Abou Khoussa, a accusé les islamistes "d'appliquer un plan pour prendre le contrôle de la bande de Gaza" mais a assuré que le mouvement "faisait preuve de retenue pour ne pas plonger le territoire dans une guerre civile".

"Le Fatah n'a pas ordonné" depuis le début de la nouvelle flambée de violences "d'attaquer le Hamas. Jusqu'à présent, le Fatah ne fait que se défendre car il ne souhaite pas contribuer à plonger la bande de Gaza dans un océan de sang", a-t-il dit.

Le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a répondu que les islamistes n'avaient pas pour objectif de "contrôler la bande de Gaza" et qu'ils ne faisaient que se défendre.

"Sans un arrêt des combats, je crois que la situation va s'effondrer à Gaza", a déclaré M. Abbas, qui s'est entretenu par téléphone avec le chef du Hamas Khaled Mechaal, basé à Damas, des moyens de faire cesser les violences.

La présidence palestinienne avait accusé mardi le Hamas de préparer un "putsch" pour contrôler la bande de Gaza et de "pousser à la guerre civile".

Le comité central du Fatah avait annoncé à l'issue d'une réunion à Ramallah que ses ministres suspendraient leur participation au gouvernement d'union avec le Hamas si les combats se poursuivaient.

Réagissant à cette annonce, un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, l'a qualifiée de "tentative de chantage et de pression".

L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a accusé les groupes armés palestiniens de commettre des "crimes de guerre" contre des civils au cours des combats.

Un gouvernement d'union avait été formé en mars après un accord de réconciliation signé en Arabie saoudite destiné à mettre fin à une année de violences partisanes ayant fait des centaines de morts. Les accrochages ont toutefois repris en mai.

Le contrôle des services de sécurité a toujours été une source de tension entre le Fatah et le Hamas depuis la victoire de ce dernier aux élections palestiniennes de janvier 2006.

bur-mel/ezz/ev

AFP 131326 JUN 07


Paris soutient Abbas et appelle les Palestiniens à cesser les affrontements
13-06-2007 14:33:30
Pays : FRA – FRFR - FRS0982 40422 /AFP-BB90

PARIS, 13 juin 2007 (AFP)

La France a appelé mercredi tous les mouvements palestiniens "à cesser immédiatement les affrontements en cours" et réaffirmé son soutien au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

"Face à la dégradation accélérée de la situation qui prévaut dans la bande de Gaza, la France appelle tous les mouvements palestiniens à cesser immédiatement les affrontements en cours et à restaurer le calme", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi.

"Elle appelle également à renouer avec l'esprit des accords de la Mecque et de la formation du gouvernement d'union nationale", a-t-il poursuivi, en ajoutant: "il est indispensable d'en préserver l'acquis".

"Nous réaffirmons notre soutien au président Abbas et à sa démarche politique qui consiste à rassembler les Palestiniens dans un gouvernement d'union nationale", a souligné le porte-parole.

Mahmoud Abbas, chef du Fatah, a mis en garde contre un "effondrement" si les affrontements, qui ont fait surgir le spectre de la guerre civile et ont fait 60 morts depuis le 7 juin, ne cessent pas.

Paris appelle également "la communauté internationale, en particulier l'Union européenne, à reprendre l'aide budgétaire directe au gouvernement palestinien", a dit M. Mattéi.

"L'enjeu est la stabilisation des Territoires palestiniens, le soutien aux modérés et la relance du processus de paix", a-t-il fait valoir.

La branche armée du Hamas, qui s'est emparée mardi dans le nord et le centre de la bande de Gaza de plusieurs positions et de quartiers généraux des services de sécurité fidèles au Fatah, a adressé à leurs membres un ultimatum expirant vendredi à 18H00 (heure de Paris) pour lui remettre leurs armes.

Mercredi, plusieurs Palestiniens ont été tués par l'explosion d'une charge placée par des combattants du Hamas dans un tunnel sous un quartier général des forces de sécurité dans le sud de la bande de Gaza, qui a été détruit.

Un gouvernement d'union avait été formé en mars après un accord de réconciliation destiné à mettre fin à une année de violences partisanes ayant fait des centaines de morts. Les accrochages ont toutefois repris en mai.

Le contrôle des services de sécurité a toujours été une source de tension entre le Fatah et le Hamas depuis la victoire de ce dernier aux élections palestiniennes de janvier 2006.

ial/ao/df

AFP 131449 JUN 07

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