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Gaza - 20 janvier 2009
Par CIREPAL
Plus de trois semaines après le début de l’agression israélienne contre la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, en Palestine, il s’avère nécessaire de tirer quelques leçons et de rappeler quelques évidences concernant la nature du conflit entre l’Etat sioniste d’une part et la Palestine et les peuples arabes d’autre part.
17 janvier 2009 : l'école de l'Unwra sous une pluie de bombes (photo : Iyad El-Baba)
1 – L’Etat sioniste n’en est pas à son premier acte barbare. Depuis le début de l’installation coloniale en Palestine, au début du siècle dernier, les sionistes n’ont jamais considéré que la vie humaine, autre que la leur (et encore ! si nous prenons en compte comment des juifs ont été tués par eux dans les pays arabes pour amener les communautés juives à émigrer en Israël) avait de l’importance.
Pour réaliser leurs buts, qui consiste à installer une entité coloniale en plein cœur du monde arabe, sur la terre de la Palestine, aucun crime ne leur est interdit. Des centaines de massacres, plus monstrueux les uns que les autres, ont été commis et justifiés par leurs responsables, organisations et large public. Les massacres qui se suivent depuis 2000, date du début de l’intifada al-Aqsa, et notamment les derniers massacres dans la bande de Gaza, témoignent non seulement de la rage israélienne, mais d’une volonté délibérée de tuer le maximum de Palestiniens, estimant que seul un génocide pourrait mettre un terme à la résistance palestinienne. Des dirigeants israéliens ont déclaré, tout au long de l’existence de cette entité coloniale, qu’ils ne supportaient pas la présence des Palestiniens dans la bande de Gaza.
2 - Ce génocide délibéré est soutenu et justifié par la majorité des Israéliens, mais aussi par certaines couches occidentales dans le monde, qui croient en la supériorité de la « race » blanche et juive. Pour eux, la vie humaine des peuples arabes, et notamment des Palestiniens, n’a aucune valeur lorsque ces derniers défendent leurs propres droits et décident de leur propre sort.
Selon la vision coloniale - qui s’est à nouveau étendue dans de larges couches des populations occidentales, au milieu des années 90 et qui a culminé après les attaques du 11 septembre 2001 – les peuples autres qu’Occidentaux, et notamment les peuples arabes et musulmans doivent rester sous le joug impérial, serviles et sans volonté, sinon être écrasés physiquement. Les nouvelles armes et les nouvelles stratégies militaires (le rôle de l’aviation) développées par les impérialistes et sionistes dans le monde visent à massacrer et à détruire et non pas à modifier le rapport de forces et à écraser militairement. Il s’agit d’effacer l’existence de peuples « gênants » pour eux, des peuples en entier. Les massacres commis dans la bande de Gaza, comme ceux commis au Liban en 2006, témoignent de ces nouvelles stratégies.
3 – Les dirigeants israéliens se font concurrence, pour leurs prochaines élections législatives, en massacrant les Palestiniens. Dans cet Etat fasciste et raciste, c’est l’écoulement du sang palestinien et arabe (il aurait pu être iranien) qui constitue la popularité de tel ou tel parti sioniste au pouvoir. Celui qui pousse à la guerre et qui commet le plus de massacres est celui qui sera en mesure de gagner les élections. Ce qui veut dire que la société israélienne est une société raciste et fasciste dans son ensemble. C’est une société de colons guerriers qui ne vit que par la destruction de l’autre. Lorsqu’il a été décidé de mener des élections législatives anticipées, le ton de la guerre est monté d’un coup, et la question fut juste de savoir à quel moment elle aurait lieu.
Cependant, les élections législatives israéliennes ne représentent pas la seule motivation de la guerre, elles ont juste défini le moment. Mais dire ou faire croire que le refus de Hamas de prolonger la trêve a été la cause de la guerre n’est qu’un mensonge, la guerre était déjà préparée et le non prolongement de la trêve n’a été qu’un prétexte.
4 – Pourquoi la guerre contre la résistance palestinienne ? Les Etats-Unis et Israël souhaitent préparer le terrain pour le nouveau président Obama, en lui offrant une nouvelle situation, où il n’aurait plus qu’à exécuter ce qui est en place : imposer une nouvelle situation politique sur dans la région du Moyen-Orient où seraient supprimées les forces de la résistance, celles qui refusent les accords d’Oslo et tout ce qui s’ensuit. Parmi les choix, il y avait l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et la résistance palestinienne, dirigée par Hamas, à Gaza. Jugeant que la situation palestinienne est la plus faible, Israël et les Etats-Unis choisissent Gaza qui, malgré le siège qui dure depuis plusieurs années, renforcé depuis l’échec du coup d’Etat de l’Autorité palestinienne, présente des signes de résistance et de popularité insoutenables pour beaucoup.
Détruire la résistance palestinienne, même en menant un génocide, servira à relever le moral de l’armée sioniste, à préparer le terrain pour le futur Obama, à détruire le moral des peuples arabes, soulevés après le coup des chaussures envers Bush en Irak, à créer une nouvelle situation dans la région où serait anéanti le camp de la résistance. Bien que tout le camp de la résistance soit important, et notamment celui du Liban, il n’en demeure pas moins que la résistance en Palestine en est le pivot, car elle se situe en Palestine même, sur la terre occupée par les sionistes. Détruire la résistance en Palestine est, sinon mortel, du moins un terrible coup pour le camp de la résistance.
Il faut cependant rappeler que, après la Nakba en 48, la résistance palestinienne est née dans l’exil, ce qui signifie qu’aucune force dans le monde ne peut détruire l’esprit de résistance du peuple palestinien, même si momentanément, ses forces militaires peuvent être écrasées. C’est une leçon que les ennemis ne peuvent comprendre, comme le montrent toutes les expériences historiques des peuples opprimés.
5 – Le camp de la résistance en Palestine, et à sa tête le Hamas, a réussi à faire face à des années de siège : assiégé par l’Etat sioniste, par la communauté internationale, par les régimes arabes alliés des Etats-Unis et finalement par l’Autorité palestinienne, il a réussi à maintenir sa force et sa détermination.
Après la tentative de coup d’Etat raté de l’Autorité palestinienne, les difficultés se sont accumulées : il est vrai que les questions, légitimes ou non, fusaient de toutes parts, des amis comme des ennemis, concernant les actes des responsables du Hamas. Il est vrai que la signature de la trêve de six mois a soulevé d’importantes questions, alors que la Cisjordanie et la ville d’al-Quds étaient quotidiennement violées par les sionistes. Mais ce que personne n’avait vu ni remarqué, que la résistance armée palestinienne a voulu profiter de cette trêve pour se préparer à la bataille, qu’elle savait imminente. Sur le terrain, le Hamas et les autres formations palestiniennes (Jihad islamique, al-Aqsa du Fateh, Comités populaires, FPLP, FPLP-CG, FDLP, Abul-Rish, etc..) préparaient la riposte. Une résistance de plus de trois semaines contre l’armée la plus puissante dans la région témoigne de ces préparatifs comme elle témoigne de la détermination des combattants à résister jusqu’au bout, malgré les conditions matérielles et humanitaires qu’aucun peuple au monde n’aurait supporté.
6 – Est-ce que la résistance détruit un peuple ? C’est la question à laquelle Mahmoud Abbas a répondu par un oui catégorique, réclamant à Hamas d’accepter la proposition de capitulation égyptienne. A plusieurs reprises, ce président qui ne mérite pas son peuple, qui n’a d’ailleurs jamais fait partie de la résistance et que seuls les sinistres accords d’Oslo ont mis en avant, a critiqué la résistance, l’accusant d’être la cause des épreuves du peuple palestinien. Israël est en train de commettre un génocide, et le président de l’Autorité palestinienne réclame sa soumission, en l’accusant d’être responsable du génocide. Selon lui, et selon son entourage, la résistance palestinienne mènerait le peuple palestinien à son extinction. Le malheur, c’est que cette funeste opinion est partagée, même parmi des intellectuels ou politiciens palestiniens et arabes. La 7ème guerre israélienne a montré combien est profond le fossé qui sépare ces couches occidentalisées jusqu’à la moëlle (non pas dans leur mode de vie, mais dans leur mode de pensée et de réflexion) de leurs peuples.
Cette nouvelle catégorie des populations arabo-musulmanes, que l’on retrouve surtout dans les sphères d’influence, a subi un nettoyage de cerveau et de conscience. On l’avait déjà entendu et lu au cours de la 6ème guerre israélienne, en 2006, mais elle est devenue plus virulente, en réaction aux actions populaires dans les pays arabes, musulmans et dans le monde. Ne pouvant justifier (encore, mais cela pourrait venir si nous ne l’éradiquons pas) les massacres et le génocide, cette nouvelle couche de politiciens et de propagandistes à la solde des Etats-Unis s’appuie sur un pseudo-réalisme pour fustiger tout esprit de combativité, de lutte et de résistance. Il faut les voir se pavaner sur des chaînes arabes comme Al-Arabiyya (pour ne parler que de ce phénomène abject des médias arabes) pour réaliser jusqu’où s’enfonce la gangrène dans une certaine élite arabe.
7 – Qui est responsable des massacres et de la sauvagerie israélienne ? Sans aucun doute, les sionistes eux-mêmes, armée, gouvernement et population. Ensuite, les Etats-Unis, le Canada et les pays européens qui refusent de dénoncer la sauvage guerre et qui refusent de la stopper tant que la résistance n’a pas annoncé sa défaite. Puis les régimes arabes mais aussi Mahmoud Abbas et sa clique qui auraient pu, par une attitude ferme de leur part, exiger les pressions américaines et européennes sur l’Etat sioniste. Or, ils ne l’ont pas fait, ils ont plutôt fait pression sur la résistance, l’accusant d’être responsable de la guerre. L’attitude de ces derniers (remplaçons Mahmoud Abbas par Sanioura et sa clique) est encore plus monstrueuse que celle envers la résistance islamique au Liban, en 2006. D’où la colère des peuples arabes et musulmans.
8 – Le sang palestinien qui a coulé dans la bande de Gaza a brisé le blocus, a redonné vie à la nation arabe et musulmane et aux peuples libres dans le monde. La résistance héroïque qui a combattu l’horrible machine de guerre sioniste a relevé la voix, dans le monde, de tous les résistants à l’oppression et à l’humiliation. C’est le sang palestinien qui doit nous donner la force de poursuivre la lutte, surtout après qu’Israël annonce la fin de sa guerre. C’est l’héroïsme de la résistance qui doit nous inciter à nous lever, non en spectateurs, mais en acteurs, pour mettre l’Etat sioniste (tout entier) au ban de la communauté internationale, à le chasser de toutes les instances, avant de le pousser à disparaître. C’est par fidélité à tous les martyrs tombés à Gaza, dans toute la Palestine, mais aussi au Liban et dans le monde arabe, que nous ne devons plus accepter d’être encore humiliés par la présence de l’Etat d’Israël dans notre région.
9 – Le peuple palestinien renoue de nouveau avec sa résistance armée. Ce retour stratégique du peuple palestinien à la voie de la lutte armée replace la lutte dans son droit chemin. Non seulement le peuple palestinien reprend la lutte armée, mais il montre qu’il peut, comme au Liban, vaincre l’Etat le plus armé de la région. Non seulement le Hezbollah peut vaincre Israël parce qu’il est soutenu par la Syrie et l’Iran, mais la résistance palestinienne peut vaincre parce qu’elle soutenue par les masses arabes et musulmanes et les masses libres dans le monde. Donc, c’est d’abord la volonté de résister, c’est le choix stratégique de la résistance armée qui est essentiel.
Qu’on cesse donc de nous dire qu’Israël ne peut être vaincu parce qu’il est puissant. Il peut être vaincu lorsque les peuples arabes et musulmans, soutenus par les masses libres dans le monde, décident la résistance, choisissent la voie de la lutte armée, consciemment et non en dernier recours. Les armes doivent passer en Palestine, quels que soient les accords impérialistes avec les sionistes et les régimes arabes. Nous devons non seulement affirmer la légitimité de la résistance armée contre cet Etat colonial soutenu par les puissances impériales, mais mobiliser pour qu’une telle résistance puisse porter des coups mortels à l’Etat sioniste.
10 – Les réactions populaires arabes et musulmanes au génocide du peuple palestinien montrent, de manière indéniable, que le refus de l’Etat sioniste et de l’injustice est ancré dans les âmes et consciences des peuples. Le pari américain et des élites occidentalisées, voulant effacer la question de la Palestine, des cœurs des masses arabes et musulmanes, a échoué. Plus que jamais, celle-ci est présente dans les cœurs et les esprits. Ces réactions saines prouvent que non seulement la question de la Palestine est vivante dans leurs cœurs, mais qu’elle est la première question qui les fait bouger massivement.
Les mots d’ordre des partis et organisations arabes, du Golfe à l’Atlantique, qui ont considéré la Palestine comme la première question dans leurs programmes politiques, dans les années 60 et 70, doivent revenir en force. Pendant les deux décennies qui ont suivi, plusieurs partis et organisations arabes avaient accordé à la question palestinienne une place marginale, dans les rubriques « relations étrangères » ou « solidarité », alors qu’elle est la priorité des priorités, puisque l’Etat sioniste et le démantèlement de la région arabe sont au cœur du projet impérialiste dans la région. Nul développement, nulle culture, nulle indépendance, authentiques, ne peuvent être conçus tant que l’Etat sioniste est là, bastion de l’impérialisme, de l’arriération et de l’humiliation arabes.
Se battre pour la Palestine, et non pas être solidaires de la Palestine, comme le rappelle souvent l’ancien prisonnier Samir Qintar, demeure le vœu des masses arabes et musulmanes. Le projet arabe de libération se construit autour de la Palestine et non à côté ou en parallèle de la Palestine. C’est pourquoi il ne doit pas s’agir de « solidarité » mais de « participation » à la lutte, d’implication dans la libération de la Palestine, à tous les niveaux, chacun selon ses propres capacités.
11 – Les réactions populaires dans le monde, notamment occidental, illustrent que d’importantes couches de la population refusent l’injustice. Il est important de noter cependant que les musulmans et arabes dans ces pays ont largement donné à ces manifestations un caractère combatif : soutien affirmé au Hamas, les drapeaux israéliens brûlés, des pancartes « mort à Israël » dans certaines manifestations aux côtés des drapeaux du Hezbollah et de la photo de Sayyid Hassan Nasrullah, dirigeant de la résistance islamique au Liban, « cauchemar » des sionistes et de leurs alliés. Les manifestants les plus virulents ont cherché à investir les ambassades sionistes (Grande-Bretagne, Norvège), créant un mouvement de rues assez impressionnant pour des capitales européennes. La question est de savoir si de tels mouvements laisseront des traces dans les cœurs et les consciences de ces catégories de la population qui se voient insultées parce qu’elles ne sont pas reconnues ni par leurs gouvernements ni par leurs médias.
Il est important que les musulmans et les arabes dans les pays occidentaux prennent leur vraie place d’avant-garde dans le combat pour la Palestine et la libération, balayant toutes les notions qui ont cours, depuis Madrid et Oslo (années 90), voulant les séparer de leur espace stratégique, le monde arabo-musulman. Parce qu’ils se battent pour la justice et la dignité des peuples, ils sont en mesure de transformer l’opinion publique dans les pays occidentaux et amener ces derniers à mesurer leurs choix et leurs alliances.
Il faut également saluer les Israéliens qui ont brûlé leurs cartes d’identité au cours des manifestations, mettant en pratique leur dégoût de cet Etat, tout en souhaitant que tous les Israéliens présents en Europe et qui contestent le génocide actuel, fassent de même, car il est de plus en plus évident qu’il n’y a plus d’espoir pour Israël dans la région. Le leader du Hamas, Khaled Mech’al l’a annoncé. Il n’a fait qu’exprimer une volonté générale qui se développe et grandit à nouveau dans le monde arabe, et précisément parmi le peuple palestinien, qu’Israël ne peut exister dans la région. Un siècle de massacres et de destructions ne peut qu’entraîner la disparition de cet Etat colonial.
12 - Parmi les manifestations symboliques à cette guerre terroriste, celles qui se déroulent dans la Palestine occupée en 1948 prennent une importance toute particulière. D’abord, elles sont le fait des Palestiniens, et non des Israéliens, ces derniers, une centaine, ont manifesté séparément à Tel Aviv. Très peu de médias, même arabes, ont accordé de l’importance aux réactions des Palestiniens de 48 au génocide pratiqué par l’armée sioniste et pourtant, elles n’ont été jamais aussi puissantes depuis la journée de la Terre, le 30 mars 1976. La manifestation massive de Sakhnine a rassemblé plus d’un dixième (150.000 Palestiniens) de la population palestinienne de 48, comme celle qui a suivi à Baqa al-Gharbiyya, en moins d’une semaine puis celle de Ar’ara dans le Naqab. Tous les jours, des rassemblements se déroulent dans les localités palestiniennes occupées, à Haïfa surtout, mais aussi à Yafa, à Nasra (Nazareth), Um al-Fahim, ‘Arrabe, etc…
La répression qui s’abat sur cette catégorie de la population palestinienne est restée dans l’ombre : des centaines ont été arrêtés (on parle de plus de 400 arrestations), souvent des mineurs. Il faut dire que les Palestiniens de 48 étaient déjà mobilisés, avant la guerre, contre le siège de Gaza et qu’ils avaient essayé d’envoyer un bateau à partir du port de Yafa, pour briser le blocus économique, mais ce bateau a été saisi par les autorités coloniales. Dans cette hystérie coloniale contre « les ennemis de l’intérieur », la commission parlementaire de la Knesset consacrée aux élections législatives, annule, il y a deux jours, la participation du Rassemblement national démocratique et de la Liste arabe unifiée. Donc, les voix nationales palestiniennes ne pourront pas s’exprimer, dorénavant, à la Knesset. Cette mesure s’inscrit dans la logique de l’apartheid sioniste consistant à réprimer toute voix palestinienne de l’intérieur, mais aussi dans la répression actuelle contre les médias et tout ce qui touche aux intérêts des colons guerriers. N’est-ce pas Lieberman, le député sioniste russe ami de l’Européen Solana qui déclarait que le Rassemblement National démocratique était comme le Hamas ?
La presse sioniste fait état d’une censure militaire terrible sur les médias, pire que celle instaurée en juillet 2006. En interdisant la participation de deux formations palestiniennes aux élections de la Knesset, l’Etat sioniste dévoile la limite de sa démocratie coloniale et espère que les masses palestiniennes des terres occupées en 48 (Israël) voteront en faveur soit des autres partis arabes tièdes (comme le parti communiste israélien) soit en faveur des partis sionistes (dans une logique d’israélisation de la société palestinienne). Mais il semble que la combativité et la conscience nationale des Palestiniens se dirigent plutôt vers le boycott des élections législatives, pour finir avec la mascarade électorale, donnant raison à Abnaa al-Balad et au mouvement islamique de Sheikh Raed Salah : dans un Etat colonial, la population autochtone n’a aucune chance de faire avancer ses revendications en participant aux institutions de l’Etat. Seule l’organisation autonome permet au peuple de conquérir ses droits.
13 – Il faut, au terme des combats en cours, empêcher que l’Etat sioniste reprenne une offensive diplomatique et de relations publiques, pour justifier et « blanchir » son ignoble guerre. Après les combattants héroïques, la tâche incombe à tous les civils dans le monde d’agir en toute sincérité dans le soutien au peuple palestinien en honorant les martyrs de Gaza, en appuyant les revendications de la résistance armée, pour que le sang palestinien continue à triompher de la sauvagerie de l’ignoble Etat d’israël.
Maudit soit Israël ! Que le sang palestinien poursuive de sa malédiction tous les criminels dans ce monde, directs ou indirects.
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