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Palestine -

Solidarité avec les prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons de l'occupation sioniste - Bulletin d'information n° 10 (09/08)

Par

> cirepal2005@yahoo.fr

Si la libération de 198 Palestiniens a été considérée comme un geste de « bonnes intentions » envers l’Autorité palestinienne, comment les sionistes qualifient l’arrestation de 338 Palestiniens, au cours de la même période, lors de 95 incursions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ? Occupation et terreur.

Solidarité avec les prisonniers palestiniens et arabes dans les prisons de l'occupation sioniste - Bulletin d'information n° 10 (09/08)


"Une nation qui abandonne ses prisonniers ne peut prétendre à la dignité et à l’honneur" - Secrétaire général du Hizbullah, Sayyid Hassan Nasrullah

Sa’ïd Atabeh, Abu ‘Ali Yata et Hussam Khadr enfin libérés !

Le plus ancien prisonnier palestinien dans les geôles de l’occupation sioniste, Sa’ïd Atabeh (31 ans de détention), a été libéré au mois d’août, dans le cadre d’un « geste de bonnes intentions » de l’occupant envers l’Autorité palestinienne.

Sur les 198 prisonniers libérés, Abu ‘Alî Yata, élu député du Fateh dans la région d’al-Khalil lors des dernières élections législatives, est également un ancien combattant de la liberté.

Hussam Khadr, ancien député, président du comité de défense des droits des réfugiés dans le camp de Balata, a été libéré après 5 ans de détention.

Nous ne pouvons que nous réjouir par ces libérations et nous nous en félicitons bien que :

1) seuls deux des anciens prisonniers ont été libérés alors qu’ils sont plus de deux cent à être détenus depuis plus de 20 ans !

2) aucun des prisonniers du Hamas, du Jihad islamique ou du Front populaire n’ont été libérés, ce qui signifie que les autorités sionistes ont elles-mêmes défini politiquement les prisonniers devant être libérés et qu’elles ont cherché, par ce choix, à approfondir la division actuelle entre Palestiniens.

3) selon le ministère des affaires aux prisonniers, la moitié des prisonniers libérés devaient l’être en 2009, aucun prisonnier gravement malade, ni des territoires occupés en 48 ou d’al-Quds n’en font partie.

Il reste à dire que même si l’Autorité palestinienne s’est réjouie de ce geste israélien, le mérite revient essentiellement à la lutte et la résistance du peuple palestinien, qu’elle ne cesse d’écraser et de dénigrer, il revient surtout aux combattants qui ont enlevé le soldat Shalit, donc aux Brigades d’al-Qassam et aux Comités populaires qui, sans leur fermeté dans la négociation dans l’échange des prisonniers, Israël n’aurait pas été obligé de remonter le moral de Mahmoud Abbas ; le mérite revient aussi au Hezbollah qui avait réussi, quelques semaines plus tôt, une des plus importantes opérations d’échange, dont le prestige a rayonné sur toutes les négocations en vue de libérer les prisonniers !

Quoiqu’il en soit, réjouissons-nous de la libération des prisonniers libérés et poursuivons la lutte pour la libération de tous les autres, et notamment des plus anciens, Na’il et Fakhri Barghouty, devenus les plus anciens détenus dans les geôles de l’occupation (30 ans).

338 Palestiniens arrêtés au mois d’août 2008

Si la libération de 198 Palestiniens a été considérée comme un geste de « bonnes intentions » envers l’Autorité palestinienne, comment les sionistes qualifient l’arrestation de 338 Palestiniens, au cours de la même période, lors de 95 incursions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ? Occupation et terreur.

Dans la province d’al-Khalil, 93 Palestiniens ont été arrêtés, dans celle de Nablus, 78, dans celle de Bethlehem, 42, puis 39 arrestations dans la province de Jénine, 37 dans celle de Ramallah, 28 dans celle de Toulkarm, 8 dans celle de Toubas, puis 7 à Gaza, 4 à Beit Lahya.

3500 enfants détenus depuis le début de l’intifada al-Aqsa

Sur les 3500 enfants arrêtés et détenus depuis le début de l’intifada al-Aqsa, 340 enfants sont toujours détenus dans des conditions misérables dans les prisons de l’occupant. 104 enfants sont détenus dans la prison de Telmond, dont 4 filles, 80 sont détenus dans la prison de Ofer, 38 dans la prison du Naqab, 54 à Meggiddo, et les autres sont réparties entre les centres d’interrogatoires et d’arrestations israéliens.

213 enfants sont condamnés et 107 attendent un jugement alors que 10 enfants sont des détenus administratifs, aucune charge ne pèse sur eux. 83 enfants sont de la ville de Nablus, 52 de Bethlehem et 50 de Ramallah. 82 enfants ont entre 15 et 13 ans.
Dans la prison de Hasharon (Telmond), dans la section des enfants, les geôliers ont introduit trois chiens qu’ils ont lancé contre les deux enfants, Musa Ahmad Musa et Wael Khatib, pour les obliger à porter l’immonde vêtement orange des prisonniers de Guantanamo. Les deux enfants ont même été enchaînés pour faire pression sur eux.

Na’il Barghouty : une vie de combat

Originaire du village de Kubar, dans la province de Ramallah, il a été arrêté le 4 avril 1978, à l’âge de 20 ans. Il a actuellement 51 ans. Il y a quatre mois, il a entamé sa 31ème année de prison. Sa sœur Hanane raconte : "Dix jours après l’arrestation de Na’il, mon frère Umar et mon père ont été arrêtés, et ont passé 120 jours en prison, pour interrogatoire. C’était mon père qui le visitait alors que ma mère a été privée de visite pendant une très longue période. Après le décès de mon père, nous avons réussi à lui obtenir un droit de visite. Elle a pu lui rendre une seule et dernière visite, en avril 2006, alors que son état de santé s’aggravait. Nous avons dû la mettre dans une ambulance, avec un lit mobile. Elle décéda six mois plus tard. Na’il n’a pu assister aux obsèques ni de son père ni de sa mère. Mais son moral est resté elevé. Hajja Farha, Um Umar, la mère de Na’il, était connue comme étant la poétesse de Kubar et une des plus grandes militantes, ayant mené des grèves et des marches de solidarité avec les prisonniers et détenus dans les prisons de l’occupation."

Libération de Noura Hashlamon

Noura Muhammad Jabir, de la ville d’al-Khalil, 37 ans, mariée à Sami Hashlamon, prisonnier administratif depuis 26 mois, et sœur du combattant prisonnier Nour Jabir, qui a exécuté l’opération de Wadi Nasara, tuant 14 soldats israéliens, où sont tombés trois martyrs, et pour laquelle il a été condamné à 17 perpétuités.

Noura Jabir Hashlamon a été détenue administrative. Elle a été arrêtée le 17/9/2006, et a mené deux grèves de la faim pour réclamer sa libération immédiate, la première fois en 2007 pendant 27 jours et la seconde fois en mars 2008, pendant 26 jours. C’est au cours de cette seconde grève de la faim que le tribunal militaire israélien propose de l’exiler vers la Jordanie si elle accepte d’être libérée. Noura refuse catégoriquement ce marchandage, déclarant au tribunal : « un jour, vous me libèrerez, vous me remettrez ma carte d’identité et me direz : sors ! Je suis de ce pays, vous êtes les occupants et vous avez pris ma terre et mon pays ».

La « sécurité préventive » du président Abbas arrête Fouad al-Khafsh, directeur du centre al-Ahrar pour la défense des prisonniers

Fouad al-Khafsh (33 ans) a été arrêté le 11/8/2008, pour la quatrième fois, depuis 2007, par l’appareil de la sécurité préventive de l’Autorité. Chercheur spécialiste dans la question des prisonniers détenus par l’occupation, il est directeur du centre Al-Ahrar et a mené récemment une campagne internationale pour la libération des députés enlevés par l’occupation.

Arrestation de Dr. Majida Fudda

Le centre al-Ahrar a protesté contre l’enlèvement de dr. Majida Fudda (42 ans), membre du conseil municipal de la ville de Nablus, à son domicile, après avoir investi son domicile et confisqué son ordinateur personnel. Dr. Majida Fudda avait été arrêtée administrative pendant six mois en 2005. Elle est la septième membre du conseil municipal de Nablus à être arrêtée, au cours des deux dernières années.

De son côté, la député Muna Mansour a été libérée le 4 août dernier, après avoir été enlevée le 21 juillet à Nablus avec trente autres personnes. Après sa libération, elle a réclamé une campagne sérieuse pour exiger la libération de tous les prisonniers et prisonnières, et notamment des députés enlevés.

La prisonnière Amal Jumaa atteinte de cancer : exigeons sa libération immédiate

Amal Jumaa, du camp de Askar, à l’est de Nablus, risque de décéder en prison, si aucun effort n’est fait pour sa libération immédiate. Arrêtée il y a plus de quatre ans (mai 2004) et condamnée à 11 ans de prison, Amal a été sauvagement torturée et enfermée dans des conditions insoutenables. Dès l’apparition de son mal, elle n’a pas été soignée, mais transférée d’une prison à l’autre et interdite de visite familiale, prétextant des raisons sécuritaires. Sa famille accuse l’occupation et l’administration carcérale d’être responsables de sa maladie. Son frère, Jamil, explique que Amal a été malade dès son arrestation, et depuis huit mois, le mal s’est aggravé, il accuse l’administration de la prison qui lui a fourni un médicament causant une hémorragie interne, d’avoir fait pratiqué des opérations chirurgicales clandestines, d’avoir falsifié son dossier médical de crainte qu’il ne tombe entre les mains d’une association humanitaire internationale.

Campagne pour la libération des 98 prisonnières palestiniennes

Le site lance une campagne de sensibilisation, mobilisation et information, pour exiger la libération des prisonnières palestiniennes.

Arrestation de Hussam Khalil et Anis Saffouri de Shefa Amr

La Shabak, appareil sécuritaire sioniste, a arrêté au cours de la première semaine d’août les deux jeunes étudiants, Anis Saffouri et Hussam Khalil, tous les deux de la ville de Shefa Amr, en Palestine occupée en 48. Ces arrestations font partie de la tentative institutionnelle de briser la résistance des Palestiniens de 48. A suivre….

Source : Centre d'Information sur la Résistance en Palestine

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13 septembre 2008